LE RWANDA S’OPPOSE À LA RÉOUVERTURE DE L’AÉROPORT DE GOMA
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Un constat amer : certains Congolais contestent encore l’évidence

Le constat est malheureusement triste. À ce jour, certains Congolais continuent de contester l’agression dont est victime la République Démocratique du Congo de la part de son voisin nocif et belliqueux, le Rwanda de Paul Kagame, et ce, en dépit des nombreux rapports documentés des Nations unies ainsi que de plusieurs organisations internationales.

Considérés comme des Congolais de mauvaise qualité par ceux dont la fibre patriotique demeure intacte, ces relais du narratif rwandais doivent désormais se rendre à l’évidence : leur jeu est connu de l’ensemble de la population congolaise.

Une opposition rwandaise qui dévoile sa vraie nature

L’agression de la RDC par le Rwanda n’est plus à démontrer.

La dernière réaction de Paul Kagame à propos de la réouverture de l’aéroport de Goma en est la parfaite illustration.

En effet, le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, s’est ouvertement opposé à cette décision, sous prétexte qu’elle « ne devait pas être prise à Paris ».

Mais comment ose-t-il tenir de tels propos, tout en sachant que la ville de Goma est une agglomération congolaise, représentée légalement à cette conférence par le Président Félix Tshisekedi ?

À croire que le crapaud veut se faire aussi grand que le bœuf.

La décision de Paris : un souffle d’espoir pour le Nord-Kivu

La Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs, dite Conférence de Paris, s’est tenue le jeudi 30 octobre 2025 en France, sous les auspices du Président Emmanuel Macron, en présence de plus soixante-dix délégations internationales dont des grandes puissances et du Président congolais Félix Tshisekedi.

Cette conférence a abouti à la décision de réouvrir l’aéroport de Goma pour des vols humanitaires, afin de venir en aide à la population meurtrie du Nord-Kivu.

Selon Emmanuel Macron, cette réouverture doit se faire « dans le respect de la souveraineté congolaise », position soutenue par Félix Tshisekedi, qui en appelle à une mise en œuvre immédiate.

Une relance humanitaire et économique en perspective

La matérialisation de cette décision aura une portée à la fois humanitaire et économique.

Une enveloppe d’un milliard et demi d’euros sera débloquée à cette effet, pour faciliter l’acheminement, par des avions de petit gabarit, de médicaments et de produits alimentaires vers cette région sinistrée.

Cette mesure devrait également stimuler la relance économique locale.

Toutefois, certains analystes appellent à la prudence, craignant une manœuvre dissimulée visant à alimenter certaines banques de Goma et Bukavu, récemment frappées par le gouvernement afin de bloquer le financent des forces d’occupation.

Méfiance vis-à-vis de la position française

La France, pays organisateur de cette conférence, a toujours affiché une position ambiguë, souvent favorable au Rwanda.

Les autorités congolaises doivent donc rester vigilantes quant aux véritables motivations du Président Emmanuel Macron, soudain désireux de jouer les médiateurs dans la guerre d’agression menée par le Rwanda à l’est de la RDC.

Des observateurs avertis soupçonnent le chef de l’État français de vouloir, à terme, transformer ces vols humanitaires en opérations de ravitaillement du mouvement terroriste AFC-M23-RDF, en matériel de guerre, pour accélérer la balkanisation de cette partie du pays.

Des soupçons lourds de sens
Pour ces observateurs, la France ferait office de représentante diplomatique de ce mouvement terroriste opérant à l’est du Congo.

Cette lecture expliquerait l’absence de l’AFC-M23 autour de la table, malgré la timide réaction de son coordonnateur, Corneille Naanga, jugeant « inopportune » cette réouverture.