loader image

Moïse Katumbi, l’imposteur qui n’assume rien

Moïse Katumbi, l’imposteur qui n’assume rien

Moïse Katumbi, c’est bien lui ce protagoniste de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre qui se voit déjà Président de la République au terme de ces joutes.

 

Si grâce à son argent il a pu acheter des grandes personnalités politiques de ce pays pour s’aligner derrière lui, notamment Matata Ponyo et Delly Sesanga, Katumbi est loin d’être un homme intègre comme il le prétend.

 

Katumbi, outre son incapacité à diriger et à communiquer, c’est aussi un irresponsable, celui qui ne sait assumer ses responsabilités.

 

Alors qu’il était en exil parce qu’en froid avec Laurent Désiré Kabila, qui le soupçonanit de vendre les armes au Rwanda via RCD/Goma, c’est bien le fils Kabila qui, par l’entremise de Katumba Mwanke, pasteur Ngoie Mulunda et Richard Muyej Mangez, lui permet de regagner le pays. Il est ensuite positionné comme Gouverneur du Katanga après les élections de 2006. L’homme a profité de son positionnement pour se refaire la santé financière en s’octroyant des carrés miniers ainsi que d’autres avantages au détriment de sa population.

 

Assoiffé du pouvoir, lui qui se nourrissait des idées d’être dauphin de Joseph Kabila, après avoir compris que l’ex Président de la République ne comptait plus sur lui, il va jeter l’éponge pour aller à l’opposition. Il refuse d’assumer ensemble avec Kabila le bilan de la décadence du pays au moment où les deux sont devenus plus puissants que l’Etat qu’ils ont dirigé.

 

Rusé, Katumbi avait trouvé l’opportunité de se désolidariser de Kabila pour ne pas partager son bilan. Pour l’homme de Kashobwe, le mal c’est les autres.

 

Après le divorce FCC-CACH, Moïse Katumbi va se joindre à Félix Tshisekedi pour former l’Union Sacrée de la nation. Dans le Gouvernement Sama 1 de coalition, Katumbi obtient 5 importants portefeuilles. La vice primature des Affaires étrangères, Ministère d’Etat au Plan, le ministère de l’ESU, des Transports et Voies de communication, des Affaires Sociales, Vice-ministre à la Défense et bien d’autres postes dans les entreprises publiques et gouvernements provinciaux.

Dans son élan d’irresponsabilité, lui qui voulait à tout prix prendre la place de Tshisekedi, va quitter l’Union Sacrée à quelques mois des élections générales de décembre 2023. Comme en 2015, l’homme refuse de partager le bilan avec Félix Tshisekedi et se propose comme alternative crédible pour l’essor et le développement de la RDC.

 

Moïse Katumbi est rien d’autre que cet imposteur au visage angélique. C’est le plus grand caméléon de la scène politique congolaise, incapable d’assumer ses échecs en bon sportif qu’il est censé être.

 

A moins de dix jours des élections générales, les Congolais ne devront pas oublier ce qui est vraiment Katumbi pour ne pas regretter leur vote.

 

Katumbi est cet homme qui n’a jamais aimé, ni le Congo, ni les Congolais. Aucune relation intime avec des Congolaises. S’il a fait des enfants, c’est avec des femmes étrangères et dont les relations avec la RDC sont tumultueuses.

Jamais, il n’a nommé un dirigeant d’origine congolaise à la tête de ses entreprises. Seuls Congolais qui ont bénéficié de cette faveur, restent Monsieur Kitango et Edmond Mbaz, ancien responsables de la Gecamines qui l’avaient aidé à opérer la plus grande maffia du siècle qui l’a conduit à se taper la mine de Kilwa à US 2 Millions qu’il revendra au bout de quelques mois à US 69 Millions après y avoir opéré un massacre. Même ses gros camions n’étaient conduits que par les chauffeurs autres que les Congolais.

 

Dénoncé par son ancien Avocat, Katumbi n’avait trouvé mieux que d’envoyer ses badauds pour saccager la résidence de Muyambo.

A suivre.

NK

Share this content:

Laisser un commentaire

You May Have Missed