Nommant la commission d’enquête à l’ANADEC : Louis Watum veut-il légitimer sa farce ?
• L’IGF refuse de participer à cette supercherie
Après avoir pris brutalement et irrégulièrement sa décision de suspendre le Directeur Général de l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreunariat Congolais, ANADEC, Monsieur Godefroy Kizaba, le Ministre de l’Industrie et du développement des petites et moyennes entreprises, cherche des voies et moyens pour justifier son gangstérisme.
En effet, le Ministre Kabamba Watum Louis, nom qu’il a révélé après l’arrivée de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo au pouvoir, a mis en place une Commission d’enquête constituée essentiellement de ses proches pour trouver les motifs du départ définitif du professeur Godefroid Kizaba de la tête de l’ANADEC.Objectif poursuivi, y mettre quelqu’un de son obédience pour des raisons évidentes.
Cette mission est composée de son Directeur de Cabinet, deux de ses Conseillers, deux Directeurs de l’Administration centrale de son Ministère, deux Inspecteurs de l’Inspection générale des finances, comme pour témoigner que la messe est déjà dite et que le sort duDirecteur Général de l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreunariat Congolais, ANADEC, Monsieur Godefroy Kizaba est déjà scellé.
L’ayant compris, les deux Inspecteurs de l’IGF ont décliné cette mission dans la mesure où ils ont compris qu’il s’agit d’une cabale visant à nuire au professeur Godefroid Kizaba. Le Chef de la mission est non seulement moins gradé qu’eux, mais c’est une mission qui a des objectifs malsains. Parce que les membres de cette commission d’enquête ne sont que les proches du Ministre qui vont devoir fabriquer des motifs fallacieux pour le couler comme l’adage qui dit :’’Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage’’. Louis Kabamba Watum est déterminé à nuire à monsieur Kizaba qu’il ne compte pas revenir à la tête de cette agence. Une manière de saboter les efforts du Président de la République qui a confié cette agence à un expert qui s’était déjà engagé dans le développement de l’entrepreunariat. La mission court du 02 au 20 avril de l’année en cours. Une mission qui devrait en principe venir avant la suspension. Une manière de démontrer que le Ministre n’avait besoin que d’écarter celui qui faisait ombrage à ses ambitions dont les mobiles peuvent être décelés.
Pire, le Ministre s’est lancé avec le Directeur général intérimaire pour engager de nouvelles unités alors que le budget de cette entreprise ne le permet. L’objectif poursuivi est de caser tous ses proches et membres de sa famille politique.
A titre de rappel, Le Directeur Général de l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreunariat Congolais, ANADEC, Monsieur Godefroy Kizaba a été suspendu dernièrement par le Ministre de l’Industrie et Développement des PME. Les motifs restent fallacieux. Rien de profond et de fondamental qui puisse justifier cette suspension qui, aux yeux de plusieurs, parait irrégulière. La vérité est que le professeur Godefroy Kizaba Amkapese a refusé de danser à la congolaise (Prof azofongwama te. akendekotanga bongo na poto, bongo ya Congo batangaka yango bongo te. Ndrl : le prof ne s’ouvre pas, qu’il aille compter l’argent en Europe, l’argent du Congo, on en compte pas de cette manière). Sa peur de la patrouille de l’Inspection Générale des Finances l’a cloué à rester orthodoxe dans la gestion des deniers de cette entreprise de l’Etat qu’il a épargnés de prédateurs. L’épée de Jules Alingete restant suspendue au-dessus de sa tête, l’a maintenu droit dans ses bottes face aux sollicitations de certains membres du Conseil d’Administration ou du Cabinet du Ministre qui avaient vu leur heure de se taper grosses cylindrées, immeubles au pays et à l’étranger arrivée. Le fait de s’être opposé à ces velléités à la course à l’enrichissement facile sur le dos de la caisse de l’entreprise, il s’est créé le courroux de ceux qui pensaient déjà aller en exil à la chute des villes de Goma et de Bukavu au Nord et au Sud-Kivu.
Ce qui justifie que dans toutes les réunions du Conseil d’administration, il n’y a jamais été abordé une quelconque question relative au développement de l’entrepreunariat. Ce qui frise du mercenariat dans la gestion de cette entreprise par ses membres du Conseil d’administration qui ne savent épouser la métrologie du professeur Godefroy Kizaba.
Seules les questions liées à l’argent : émoluments, indemnités, livres comptables…ont fait l’objet de toutes les réunions du Conseil d’administration dont les membres semblent ne pas avoir une petite notion ou un projet de l’entrepreunariat.
Nicole Kakese
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