Dans la foulée de la réunion urgent tenue au Conseil de sécurité de l’ONU sur demande des États-Unis, la Franche par le biais de son représentant, a souligné que : “Nous sommes déterminés à travailler avec l’ensemble des acteurs engagés dans la réussite des différents processus de médiation et nous rappelons la nécessité de la convergence entre ces initiatives, ainsi qu’un rôle central pour les Nations Unies.”
Le représentant français a par ailleurs, souligné trois points :
- Le caractère inacceptable de l’escalade des attaques contre les civils par les groupes armés et les groupes terroristes dans l’est de la RDC qui s’ajoute à une situation humanitaire déjà catastrophique ;
- La nécessité renouvelée de soutenir sans relâche la dynamique engagée par les processus de paix et l’importance pour les parties de respecter l’accord de paix du 27 juin dernier qui appelle au retrait de la Force de défense rwandaise hors du territoire congolais, à l’arrêt de tout soutien étranger aux groupes armés, y compris celui de la Force de défense rwandaise au M23, ainsi qu’à la neutralisation des FDLR ;
et l’importance pour le Conseil de sécurité de rester mobilisé pour veiller au suivi et au respect de la mise en œuvre de la résolution 2773 adoptée à l’unanimité, et des accords qui y concourent.
Rappelons à cet effet que le Conseil de sécurité qui est un organe principal des Nations-Unies dans le règlement des conflits internationaux, a déjà démontré que les sanctions ne sont pas contraires à la paix, mais au contraire nécessaires pour la rendre possible. Il n’y a aucune raison que le cas de la RDC fasse exception. En refusant d’imposer de telles mesures contre le M23 et ses soutiens rwandais, le Conseil s’exposerait à cautionner l’impunité, à miner sa propre résolution 2773 et à éroder sa propre crédibilité et sa légitimité, a prévenu le représentant.
La rédaction
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