Guillaume Ngefa Atondoko a officiellement pris ses fonctions de Ministre d’État , Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, ce mardi 12 août 2025, lors d’une cérémonie de remise et reprise présidée par le secrétaire général du Gouvernement sous la représentation présidentielle. Il succède à Samuel Mbemba Kabuya, après le passage de Constant Mutamba à la tête de ce portefeuille.
Dans son allocution, le nouveau Garde des Sceaux a affirmé via sa page X (ancien Tweeter ), sa détermination à redonner confiance aux Congolais dans leur système judiciaire.
« Au peuple congolais, je m’engage à tout mettre en œuvre pour assurer une guérison durable de la justice face à ses maux, à offrir un réconfort aux affligés et à instituer un véritable État de droit, tel que voulu par nos ancêtres et selon la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi. Je resterai, par ailleurs, ouvert à toutes les critiques constructives qui pourraient contribuer à l’amélioration continue de notre appareil judiciaire, » a-t-il fait savoir.
L’ancien fonctionnaire international a également promis de poursuivre la lutte contre la corruption, le détournement de fonds et toutes les formes d’injustice.
« Souffrez avec moi, je serai loin des caméras, mais je ferai tout mon possible pour laisser des empreintes indélébiles dans notre justice », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M Ngefa a rendu hommage à ses prédécesseurs, saluant leurs réformes et leurs réalisations : « J’adresse mes éloges à mes prédécesseurs pour le travail accompli et pour les réformes entreprises, qui constituent des jalons importants pour l’édification d’un système judiciaire plus équitable et efficace, »a-t-il surenchéri.
Notons que le nouveau patron de la Justice congolaise est un militant des droits humains de renommée internationale. Il a commencé son combat sous la dictature de Joseph Mobutu en fondant en 1986, l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO), l’une des première organisations congolaises indépendantes de défense des droits humains. Il a occupé plusieurs responsabilités, notamment chef de mission de la MINUSMA (Mission des Nations-Unies au Mali), poste duquel il est expulsé par les autorités maliennes en 2023 pour ses prises de positions dures contre le non respect des Droits humains.
Édouard Tshiama Musasa
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