La session ordinaire de septembre de l’Assemblée nationale s’est ouverte ce lundi 15 septembre avec, à l’ordre du jour, l’examen et l’adoption du budget 2025, un exercice constitutionnel crucial pour assurer le financement des politiques publiques et la continuité des services de l’État.
Cependant, cette rentrée parlementaire ne ressemble pas aux précédentes. Une tension palpable s’est installée au Palais du peuple, alimentée par une pétition visant directement le président de la Chambre basse, Vital Kamerhe. Les signataires de ce texte l’accusent de mauvaise gestion et réclament sa destitution. D’après plusieurs sources, la motion aurait déjà rallié un nombre important de députés, laissant présager de vifs débats dans l’hémicycle.
Malgré ce climat politique chargé, l’exécutif insiste sur la nécessité de mener rapidement les discussions budgétaires afin d’adopter dans les délais la loi de finances. Pour le gouvernement, l’enjeu est d’éviter tout retard pouvant perturber le fonctionnement régulier de l’administration et la mise en œuvre des projets prioritaires du pays.
Entre impératifs financiers et turbulences politiques, cette session budgétaire s’annonce décisive pour la stabilité institutionnelle et la gestion économique de la République démocratique du Congo.
Joador
Share this content: