Réhabilitation des routes à Kinshasa : John Banza Lunda et Doudou Fwamba Likonde évaluent les chantiers lancés en urgence après les pluies du 04 avril

A l’épreuve des dégâts post—pluies du 04 avril, le Gouvernement veut éviter l’enlisement et afficher une réponse plus rigoureuse. À Kinshasa, le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likonde Li-Botayi, et son homologue des Infrastructures et Travaux Publics, John Banza Lunda, ont passé en revue l’état d’avancement des travaux engagés dans plusieurs sites critiques de la capitale.

Alors que les financements ont été intégralement libérés, l’exécutif veut démontrer que la réponse aux urgences urbaines ne peut plus s’accommoder de lenteurs structurelles. Une manière assumée de réaffirmer l’autorité de l’État et sa capacité à agir au rythme imposé par les réalités climatiques et urbaines.
Réunis à Kinshasa, Doudou Fwamba, Ministre des Finances, et John Banza Lunda, Ministre des Infrastructures et Travaux publics —ITP, ont procédé à une évaluation technique des chantiers lancés en urgence après les violentes pluies du 4 avril. Les différentes structures impliquées : OVD — Office des routes — ACGT — RVF — Génie militaire et autorités provinciales, ont présenté un état d’avancement situé entre 30 % et 45 %, reflétant les fonds déjà consommés.

Les Ministres ont demandé une accélération immédiate des prestations, soulignant l’importance de tenir les délais dans un contexte où la vulnérabilité des infrastructures urbaines exige une exécution rigoureuse. Les services techniques ont confirmé que le financement du programme est entièrement garanti : les ressources ont été mises à disposition et les décaissements opérés.

Dans un geste inhabituel mais salué par plusieurs observateurs, les Ministres ont annoncé une prochaine tournée d’inspection sur les sites, en présence des médias. Une manière de renforcer la transparence du processus, d’assurer un suivi visible et d’encourager chaque service à respecter ses engagements.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté politique plus large : éviter que les projets d’urgence ne se diluent dans les lenteurs administratives, renforcer la coordination entre institutions et garantir aux citoyens que les fonds engagés se traduisent en améliorations concrètes.

Avec cette réunion, le Gouvernement réaffirme que la réponse aux chantiers d’urgence à Kinshasa ne sera pas qu’une annonce. Elle doit devenir un modèle de gestion transparente, efficace et suivie, à la hauteur des attentes d’une capitale confrontée à des défis climatiques récurrents.

Édouard Tshiama Musasa