Suspendant le DG de l’ANADEC pour son éventuel remplacement par ses proches et dans le but de noyer son chien : Le Ministre Louis Watum contamine le DG Godefroy Kizaba de rage
Le Directeur Général de l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreunariat Congolais, ANADEC, Monsieur Godefroy Kizaba a été suspendu dernièrement par le Ministre de l’Industrie et Développement des PME. Les motifs restent fallacieux. Rien de profond et de fondamental qui puisse justifier cette suspension qui, aux yeux de plusieurs, parait irrégulière. La vérité est que le professeur Godefroy KizabaAmkapese a refusé de danser à la congolaise(Prof azofongwama te. akende kotanga bongo na poto, bongo ya Congo batangaka yangobongo te. Ndrl : le prof ne s’ouvre pas, qu’il aille compter l’argent en Europe, l’argent du Congo, on en compte pas de cette manière). Sa peur de la patrouille de l’Inspection Générale des Finances l’a cloué à rester orthodoxe dans la gestion des deniers de cette entreprise de l’Etatqu’il a épargnés de prédateurs. L’épée de Jules Alingete restant suspendue au-dessus de sa tête, l’a maintenu droit dans ses bottes face auxsollicitations de certains membres du Conseil d’Administration ou du Cabinet du Ministre qui avaient vu leur heure de se taper grosses cylindrées, immeubles au pays et à l’étranger arrivée. Le fait de s’être opposé à ces velléités à la course à l’enrichissement facile sur le dos de la caisse de l’entreprise, il s’est créé le courroux de ceux qui pensaient déjà aller en exil à la chute des villes de Goma et de Bukavu au Nord et au Sud-Kivu.
Ce qui justifie que dans toutes les réunions du Conseil d’administration, il n’y a jamais été abordé une quelconque question relative au développement de l’entrepreunariat. Ce qui frise du mercenariat dans la gestion de cette entreprise par ses membres du Conseil d’administration qui ne savent épouser la métrologie du professeur Godefroy Kizaba.
Seules les questions liées à l’argent : émoluments, indemnités, livres comptables…ont fait l’objet de toutes les réunions du Conseil d’administration dont les membres semblent ne pas avoir une petite notion ou un projet de l’entrepreunariat.
Qui veut noyer son chien
Un adage populaire dit :‘’Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage’’, ainsi commence le processus de la contamination à la rage de Monsieur Godefroy Kizaba Amkapese, DG de l’ANADEC par son Ministre Louis KabambaWatum. Objectif, le noyer à la fin du processus pour laisser l’intérimaire servir à ses intérêts et ceux des membres du Conseil d’administration. Au finish, le remplacer par un des membres de sa famille, comme il l’a fait avec sa nièce, la fille de sa grande sœur, Madame Kayembe Gisèle, comme Présidente du Conseil d’administration de l’Agence Congolaise pour la promotion des classes moyennes (APROCM). Népotisme qui répond aux vieilles méthodes.
A la suite de la dernière édition, il était attendu que le Cabinet apporte des précisions à notre article en réaction à un communiqué, un tract non signé diffusé sur Internet, ce sont d’autres médias qui s’octroient le droit de réponse, en violation du Code de déontologie et d’éthique professionnelle du journaliste congolais à travers une mise au point, également un tract non signé. Par cette mise au point, le Cabinet refuse de s’assumer en donnant des informations sans rencontrer ce papier d’investigations.
Là où Louis Watum, l’homme que l’on a cru se convertir après avoir été chassé dans les mines pour la malversation financière, s’est fourvoyé, c’est lorsqu’il s’évertue à avancer un argumentaire fallacieux qui ne tient pas la route. Il affirme, à travers ce pamphlet que l’équipe d’audit mise en place est constituée de membres de son Cabinet et ceux du Conseil d’administration. Hommes qui sont hostiles au DG Godefroy Kizaba Amkapese. Qu’est-ce que l’on peut attendre du sort du DG Godefroy Kizaba Amkapese en face don Juge, lui qui estpartie ? Peut-on se damnder lorsque dans ce conflit, Louis Watum refuse de tendre l’oreille à l’instruction de la Première Ministre qui a recommandé que soit associée la Délégation syndicale. Avec cette équipe, composée des hommes hostiles au DG Godefroy KizabaAmkapese, le sort semble jeté pour la noyade du DG Godefroy Kizaba Amkapese.
C’est ce que l’on peut retenir de l’audience qui s’est déroulée mercredi dernier au Conseil d’Etat où l’avocat de la République dument mandaté par le Ministre de la Justice ne s’estpas présenté. Magouille, c’est un Conseiller juridique ou Chargé d’Etudes du Ministre Watum, celui-là même qui a rédigé l’arrêté suspendant le DG Kizaba qui se présente en violation du Code de déontologie et d’éthique professionnelle des avocats. Tout le monde sait que beaucoup de Ministres ne disposent que des déclarations des listes des membres de leurs cabinets qui ont été envoyées au Ministère du budget pour leur prise en charge. Voilà pourquoi, beaucoup d’avocats dont Me Albert continuent à violer le Code pour comparaitre et poser les actes en tant que tels.
Se présentant devant le Conseil d’Etat, ce Conseiller juridique qui s’est présenté avec le mandat du Conseil d’administration dans une anarchie qui ne peut s’expliquer, n’a pas amené les preuves des accusations portées contre le DG Kizaka. Il a argué sans preuves que le DG aurait détourné USD $ 8 Millions pour l’achat des véhicules. Un montant que ce dernier n’a jamais vu selon nos investigations. Le Dg Kizaka, poursuit-il, aurait détourné 400.000$, subventions de l’ARSP et que depuis sa suspension les agents et cadres de l’ANADEC vivent en paix. Des mensonges cousus de fil blanc dans la mesure, tout le monde sait que les 400.000$ ont été affectés à la paie des indemnités des membres du Conseil d’administration. Qu’à ce jour, avec le contrôle a priori de l’IGF qui a travaillé avec lui pendant plus de 7 mois, il est impossible de détourner et rester impuni, argue une source au sein de l’ANADEC. Comment l’IGF dont la mission est permanente a pu fermer l’œil sur ces détournements ?
C’est ici que la thèse du complot se confirme, parce que depuis la suspension du DG Kizaba, le Cabinet le DGA qui assume l’intérim, saignentà blanc la caisse de l’entreprise pour faire salir le professeur Kizaba dans les médias. Différents plateaux sont sollicités pour jeter le discrédit sur la tête de ce professeur d’université qui a été placé par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la tête de cette entreprise pour développer l’entrepreunariat. Chose qui a commencé à prendre corps avec les mamans maraichères et d’autres structuresou coopératives.
Voilà pourquoi, l’arbitrage du Chef de l’Etat s’avère indispensable, si l’on veut sauver cette entreprise.
Nicole Kakese
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