Trop de barrières sur la route Kinshasa-Bandundu-Tshikapa, uncalvaire pour les passagers et équipages

Le climat des affaires est très morose pour les voyageurs de Kinshasa-Kikwit-Tshikapa. Des bus en bon état des étrangers comme des Nationaux connaissent des tracasseries qui peuvent décourager les bonnes volontés et qui sont à la base de la vie chère que l’on connait dans différentes villes dont Kinshasa, Kikwit, Kenge et Tshikapa. Les barrières sont érigées le long de la route où les passagers et l’équipage sont obligés de débourser de grosses sommes d’argent. Sans cet argent qui varient selon l’humeur des agents de sécurité ou de la DGM, le véhicule est collé au sol avec une arrogance de ces agents qui frise la rébellion. Cet argent est vers sans une quelconque preuve de paiement. C’est l’argent qui tombe dans les poches de ces agents qui se le partagent à la fin de la journée. Vivent un véritable calvaire ceux qui n’ont pas par devers eux leurs pièces d’identité ou ceux dont la carte d’électeur est effacé. A ceux-là, on demande plus pour passer la barrière. 

Conséquence, certains opérateurs économiques refusent désormais d’aligner leurs véhicules sur cette route, pourtant réhabilitée. Ils se dirigent vers d’autres horizons, parce que les autorités semblent tolérer cette situation. En outre, les prix des denrées alimentaires augmentent dans ces villes.   

Seule l’ancienne Ministre de l’économie, Acacia Bandobola, avait tenté de résoudre ce problème. Les autres ministres qui se sont succédé à la tête du Ministère de l’Economie semblent dormir sur leurs lauriers au point d’abandonner la population à son triste sort.  

JCN