La réunion du Conseil de sécurité des Nations-Unies convoquée ce vendredi 12 décembre aux États-Unis pour la cause congolaise, a examiné la question sécuritaire qui prévaut l’est de la République démocratique du Congo depuis la signature de l’accord de paix à Washington. Le récente désescalade rwandaise via ses supplétifs de l’AFC-M23 sur certaines localités jusqu’à la prise de la ville d’Uvira frontalière à la capitale économique de Burundi, a suscité des vives inquiétudes dans le chef de plusieurs acteurs nationaux et internationaux épris de la paix.
Lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies, le représentant américain a rappelé que « le Président Trump s’était réjoui d’avoir réussi à rassembler les deux dirigeants à Washington, un geste symbolique fort en faveur de la paix ».
« Nous sommes profondément alarmés et extrêmement déçus par la montée des violences. Le Rwanda semble pousser la région vers une instabilité accrue et un potentiel conflit armé », a-t-il ajouté, exprimant l’inquiétude croissante de la communauté internationale. Washington a été direct en responsabilisant Kigali pour la déstabilisation de l’Est de la RDC. Ils promettent d’agir en utilisant tous les outils à leur disposition et demandent au Rwanda de retirer ses troupes du sol congolais.
Et la France pour sa part, a exhorté Kigali à « reconnaître le droit du Gouvernement de la RDC à défendre son territoire »
Elle a appelé le Conseil à mobiliser l’ensemble de ses ressources afin de tenir les responsables de ces actes pour comptables avant d’interpeller le Conseil que la population congolaise qui nous suit en ce moment, attend de cet organe une solution à la hauteur de sa dimension.
Quant à la République Démocratique du Congo, l’ordre international doit soit accepter qu’il est ouvertement mis à l’épreuve par le Rwanda ou le Conseil doit assumer ses responsabilités. Pour Kinshasa, la résolution 2773 demeure la boussole de l’engagement onusien et elle doit-être appliquée dans toutes ses portées.
Cette réaction intervient dans un contexte de résurgence des hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo. Vous aurez d’autres détails dans nos prochaines éditions d’informations.
Édouard Tshiama