Les lectures critiques de fond plongent désormais droit, dans ce que craignaient nos observations sur la démarche » Pacte social pour la paix et le bien vivre ensemble » des ecclésiastiques, catholiques et protestants.
Un intitulé qui, dans un contexte plus réaliste d’échanges pacifistes trouverait sûrement gain de cause, dans le but d’encourager les dissensions internes à palabrer sur des questions de société pour une véritable cohésion sociale, ainsi qu’une inclusion généralisée des parties en quête d’unité nationale.
Pourtant, il est bien dommage, de constater que la soutane du cardinal s’est intentionnellement éloignée de la vérité, qu’elle devrait plutôt protéger au prix du serment » je promets, je fais vœu et je jure… » prêté main sur l’évangile.
Curieux, qu’en dépit des faits avérés sur multiples formes en rapport aux violences, violations, exactions et autres malheurs causés par une guerre injuste et inacceptablement meurtrière imposée par certaines des ces figures politiques congolaises, Monsieur Ambongo continue d’insister sur la tenue d’un dialogue avec ces tueurs.
À quelle inclusivité dans sa recherche pour ce dialogue fait-il réellement allusion, alors que la vérité sur ces atrocités à l’Est du pays pointe principalement sur les principaux acteurs de son casting?
Par ailleurs, tout semble facile pour ce clergé, de prédire l’échec des accords signés dernièrement à Washington, mais un péché à la limite du mortel pour lui de citer nommément le violeur et ses supplétifs, qu’il veut absolument faire inviter à la table pour discuter cette même RDC qu’ils meurtrissent inlassablement.
Un contraste qui peint de manière tristement assombrie un discours fusionné des armes et des reliques sacerdotales.
Pourquoi ce prélat se prélasse-t-il si ouvertement de la gravité des actes commis par ceux qu’ils endossent affectueusement dans chacune de ses parutions médiatiques, et spécialement maintenant que les risques sont aux portes de Kalemie proche du grand Katanga ?
Condamner le système en place par un criticisme objectif est une chose, et donner du crédit à une agression étrangère, simplement pour justifier une théorie devenue caduque par obstination en est une autre.
Affaire à suivre…
Carl Lukusa