Kongo-Central : Plusieurs blessés graves dans un « double » accident de circulation à Kasangulu

La route nationale numéro 1 (RN1) Matadi-Kinshasa, est le théâtre d’une série de drames. Après l’accident qui a coûté la vie à trois personnes la semaine dernière à Kisantu, un deuxième accident, tout aussi meurtrier, se produit cette-fois ci ce matin à Kasangulu. Des blessés graves ont été signalés dans cet accident de circulation survenu ce vendredi 26 septembre 2025, à proximité de la localité de Kasangulu, dans le Kongo-Central. Un camion transportant des boissons alcoolisées a perdu le contrôle et s’est renversé sur la chaussée, créant des dégâts considérables.

Les riverains se sont livrés à un pillage notable des boissons de la Bracongo, emportant plusieurs casiers et bouteilles de bière.

Cet accident a perturbé la circulation normale, créant un embouteillage monstre sur ce tronçon d’utilité nationale, d’après les consœurs Esther Yamume et Julia Kamuanya, témoins de l’événement sur le terrain : « L’imprudence des conducteurs sur la nationale numéro 1 est dénoncée, » ont elles souligné.

Cet après-midi, un autre camion poids lourd transportant des grumes est entré en collision avec un camion marque TATA ayant à son bord des fidèles Kimbanguistes. Prenant le sens unique pour éviter une remorque qui bloquait le passage, ce camion de grumes a fini sa course en percutant un autre véhicule des fidèles Kimbanguistes en direction de Kinshasa, laissant sur son passage plusieurs blessés graves qui ont été rapidement acheminés vers le centre hospitalier le plus proche.

Le chauffeur du camion de grumes a été copieusement tabassé par ceux qui ont assisté à la scène, selon des sources présentes sur place, avant l’intervention des agents de l’ordre pour sa prise en charge médicale. Alors que les familles éplorées se rassemblent près du lieu de l’accident, les appels à la sécurisation de cette artère vitale de Kinshasa se font plus pressants. Mais en attendant une véritable réponse des pouvoirs publics, la route Matadi continue de porter le poids de son surnom de «descente de la mort».

Edouard Tshiama