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Impact News

Dénonciation de la maffia dans l’armée et au sénat :
Le ras-le-bol de Félix Tshisekedi !

Il en avait marre. Tous les rapports des opérations dans l’Est contrastaient avec la réalité du terrain. La puissance de eu était très faible par rapport aux moyens déployés. Et là, il ne pouvait plus se retenir au regard de tout ce qui lui a été révélé et surtout ce qu’il a trouvé seul sur terrain.
Selon une source sûre, ayant appris qu’il se déroulait des magouilles au sein de l’armée autour des effectifs, le Chef de l’Etat avait convoqué le Chef d’Etat-Major Général, le Général Mbala Musense pour s’enquérir de la situation. Celui-ci lui rapportera que tout était sous le contrôle. Cependant, rien n’évoluait. On continuait à enregistrer des massacres et les pertes des éléments de l’armée. Alors, il va charger ce dernier pour envoyer une équipe sur terrain en vue de lui faire un rapport correct. Le Chef d’Etat-Major Général a envoyé à son tour, Son adjoint en charge de l’Administration des forces terrestres pour faire le contrôle physique de tous les militaires présents dans les FARDC. Ce dernier est descendu sur terrain pour procéder au contrôle physique de tous les éléments sur terrain, notamment ceux de la Force terrestre, navale et aérienne. Même les éléments des FARDC rattachés à l’Etat-Major Général. Il a reçu tous les kits indispensables à empreinte digitale pour un travail de ce niveau sur toute l’étendue de la République et ramener les résultats à l’Etat-Major général il y a 1 mois. Les résultats de ces enquêtes ont été exposés au Haut Commandement militaire. L’enquête a été diligentée suite à plusieurs pertes d’armes et d’unités. Cela occasionnait des problèmes de déploiement qui étaient inefficaces et la capacité de feu était très faible et il s’observait une insuffisance en hommes sur le terrain des opérations. Ce qui a poussé le Chef d’Etat-Major Général à dépêcher cette enquête. Suite à ces résultats, Le Chef d’Etat-Major a procédé à la  réorganisation de l’armée avec des personnes physiquement contrôlées. En second lieu, Le Chef d’Etat-Major a envoyé cette fois-ci un autre Officier, un des adjoints encore pour procéder au deuxième contrôle. Le constat de ce général était que plusieurs personnes considérées comme militaires étaient en fait des fictifs. Plusieurs de ces fictifs étaient soit morts, déserteurs ou invalides. Mais les commandants des unités les déclaraient comme valides et en opération pour profiter de leur prime de combat.

Ces rapports n’étaient pas cohérents jusqu’à susciter la curiosité de la Haute Hiérarchie de demander au Commandant, Chef d’Etat-major Général d’effectuer seul cette mission. Ce qu’il fit.
Sur place, celui-ci aurait aussi constaté des incohérences avant d’être surpris par le Commandant Suprême lors de sa mission dans l’Est où on le croyait s’arrêter à Goma pour l’affaire de volcan. C’est lors de sa présence à Beni qu’il a souhaité assister seul au paiement de la solde aux éléments des FARDC. C’est là qu’un trou béant a été découvert entre les effectifs déclarés et ceux présents. Une magouille érigée en mode de gestion. Et d’ailleurs, les reliquats du paiement ont été versés aux femmes des militaires et soldats au front après le contrôle physique. Ce qui a fait leur joie.

Il lui a été déclaré 21 000 éléments des troupes au front. A l’issue du contrôle physique effectué, il s’est observé une absence des 11 000 sur les 21 000.
Ce qui est gravissime dans tout ceci, ce que les Renseignements militaires n’ont pas contredit tous ces rapports tronqués d’enquête. Il est possible de croire à leur complicité. Et dans ce cas, le relèvement et les nouvelles affectations s’imposent.
Malheureusement, ce sont les Gouverneurs militaires qui étaient dans la chaîne de commandement dans ces zones de défense, il n’y a pas longtemps qui ont dénoncé ces magouilles. D’aucuns croient qu’ils l’ont fait pour se disculper et se lever au-dessus de tout soupçon alors qu’une source au sein de l’armée pense qu’ils sont complices.

Alors les questions qui conviennent de se poser sont celles de savoir : Qui prend le reste de l’argent versé pour ces militaires ? Où vont les tenues, les armes et les munitions pour toutes ces troupes qui n’existent pas ?

Et là, il est facile de conclure à une maffia entretenue pour que certains officiers s’enrichissent sur le dos des Congolais pendant que nos sœurs et frères sont tués et massacrés chaque jour par les groupes armés.


Nicole Kakese

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