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Impact News

Condamné en appel à 13 ans avec la fin de sa carrière :
Vital Kamerhe poursuivi par son serment avec le diable à Genève !

11 novembre 2018, la nouvelle est tombée dans la soirée. Martin Fayulu est choisi frauduleusement par ses pairs comme candidat commun de l’opposition pour la présidentielle du 30 décembre 2018. 

C’est fait! L’unité de l’opposition tant cherchée et voulue par le peuple congolais constitué majoritairement des opposants du régime de Kabila de plus de 18 ans est enfin là.

Cette promesse de l’opposition de partir en bloc aux élections est faite à Kinshasa, au mois de septembre de la même année, 2018, au terrain Sainte Thérèse de Ndjili. Le seul moyen de vaincre Kabila, quoi qu’il fasse, est d’aller en bloc. Ce qui fut fait! La joie pour plusieurs.  Chose promise chose due!

Malheureusement, cette effervescence populaire n’était que de courte durée. 24 heures après le sacre froduleux de Martin Fayulu sous l’influence de la fibre tribale de ses frères du grand Bandundu Muzitu et Matungulu, Félix Tshisekedi
candidat Président de la République de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) revient sur sa décision. Comme s’ils  étaient de connivence, Vital Kamerhe, Président de l’UNC, un parti politique de taille en République Démocratique du Congo, se retire lui aussi de l’aventure inouïe de Lamuka en se considérant floué et mâté par les  « disqualifiés d’offices » de la course  électorale notamment Jean Pierre Bemba et Moïse Katumbi.  

Pour Kamerhe et Tshisekedi, il est impérieux de coaliser pour maximiser les chances. Quelques jours après, lors des assises de Kenya, le CACH naquit. Félix Tshisekedi est plébiscité candidat commun. La base est d’accord. 

Félix Tshisekedi bat campagne avec des maigres moyens cotisés par les membres et autres bienfaiteurs qui croyaient en son combat.  Au mois de janvier 2019, sans surprise, Félix Tshisekedi est proclamé Président de la République. Euphorie totale dans son camp.

Vital Kamerhe, l’asticot destructeur

Contrairement à l’accord de Nairobi qui voulait, aussitôt Félix Tshisekedi élu Président de la République, que Vital Kamerhe occupe le poste de Premier-Ministre de son Gouvernement, la donne polique a changé. Joseph Kabila s’est fait le luxe d’engranger la majorité parlementaire. Ce qui l’a donné le droit de diriger le Gouvernement.  Cette réalité a poussé Félix Tshisekedi de  nommer Vital Kamerhe Directeur de Cabinet de son administration. Au fil du temps, cette décision de Tshisekedi de placer Kamerhe, un traître de souche à ses côtés, s’est avérée la très mauvaise. 

La très mauvaise puisse que Vital Kamerhe, dans sa traîtrise légendaire, a essayé à maintes reprises de trahir Tshisekedi.

En complicité avec les caciques du FCC, Kamerhe a délibérément tenté de faire destituer Félix Tshisekedi en l’accusant de haute trahison. 

Tenez, au mois de mars 2020, en pleine crise de la première vague du Covid-19, Vital Kamerhe s’est arrangé de ne pas parvenir la décision du Chef de l’État décrétant l’état d’urgence sanitaire à qui de droit. Il a ainsi joué sa carte pour faire la passe aux dinosaures de Kabila enfin d’accuser Tshisekedi à la Cour Constitutionnelle de haute trahison. Heureusement pour Tshisekedi que le doyen Benoît Lwamba, ne voulant plus souiller ses mains alors au crépuscule de sa vie, a vendu le pot aux roses à Félix Tshisekedi du plan machiavélique concocté contre sa personne et son institution. N’eut été la lucidité tardive de Benoît Lwamba, à ce jour, le nom de Félix Tshisekedi serait conjugué au passé. Comme un asticot dedans de l’haricot pour le détruire, Vital Kamerhe l’a été contre Tshisekedi.

C’est toujours lui qui a détourné malignement une très grosse et bagatelle somme.  Mieux, un pactole incommensurable. Le procès dit de 100 jours a démontré comment cet homme rusé a volé la République. Par le même agir, il a saboté le prélude  du mandat  de Félix Tshisekedi. 

Condamné en appel a 13 ans de travaux forcés, Vital Kamerhe devra s’estimer heureux de voir sa peine être réduite alors qu’en réalité il méritait plus que ça. 

Que l’UNC s’assume !

Après le verdict en appel, les ouailles de Kamerhe s’agitent comme le serpent dans un bénitier. Placé nouvellement à la tête de ce parti, Billy Kambale vocifère a longueur de journée menaçant de brûler le pays, comme si il en est vraiment capable. Au lieu de faire  du bruit et caser les oreilles des Congolais,  l’UNC devra s’assumer. 

Qu’elle s’assume en rappelant au bercail tous ses Ministres, mandataires publics, conseillers dans toutes les institutions et consorts. C’est seulement de cette façon qu’ils vont réellement manifester leur mécontentement et colère. Sans quoi, tout ça ne serait qu’une distraction.

Et si le sort Kamerhe était scellé à Genève?

Il avait signé en âme et conscience la charte de Lamuka. Le dernier paragraphe, c’est ce qu’il y a de plus affolant flippant :  
« Je m’engage en outre à ne pas trahir le peuple Congolais en violant les dispositions précitées. Si je ne respecte pas mes engagements, je mettrais fin à ma carrière politique et je serais soumis à l’opprobre de la Nation et la sanction de mes pairs« .

Kamerhe, ses mots sont très clairs et précis : le pouvoir de la langue !

Anastaili Nku

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