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Impact News

Crachant sur l’œuvre de Moise Tshombe Kapend :

Mobutu a détruit l’unité nationale construite par Tshombe avant que Mzée Kabila la vende aux Rwandais !
• Que peut-on attendre de Félix Tshisekedi ?

L’unité nationale bat de l’aile et ce, depuis l’agression de la RDC par les Etat de l’Est sous un habillement rebelle de Mzée Laurent Désiré Kabila avec quelques Conglais assoiffés du pouvoir. Depuis lors, le pays a été replongé dans le tribalisme comme répondant ainsi aux significations du nom en langue de ‘’Kabila = Tribu ou ethnie’’. Une gangrène abattue sous le règne du Maréchal Mobutu qui semble l’avoir bien compris lorsqu’il aurait déclaré, avant de quitter le pouvoir : ‘’Après moi, ce sera le déluge’’, aurait déclaré le Maréchal Mobutu avant de quitter le pouvoir. Pourquoi cette prophétie ? Avec les révolutionnaires du 24 novembre 1965, Mobutu savait comme Kasa-Vubu et Lumumba, bien avant lui, que la RDC est une poudrière où est établie 450 tribus. Aucune communauté n’étant majoritaire, il a imposé la territoriale et la fonction publique des non originaires.
Gendarmes, militaires, agents des renseignements, enseignants,…devraient aller travailler loin de leurs provinces ou régions d’origine. Grâce à cette politique, le Président Mobutu a imposé l’unité nationale en réduisant davantage les velléités tribales ou ethniques.
Au niveau régional, il a réussi à dompter les pays de l’Est à travers la Communauté des Pays des Grands Lacs, CPGL. Avec une armée bien formée, il inspirait la peur aux autres pays, voire à la Libye de Kadhafi. Les Unités des Forces Armées du Zaïre étaient dans toutes les opérations africaines de maintien de la paix.
Sadisme ou volonté de détruire. Mobutu décide de casser la baraque. Tout le monde chez lui. Il sait que cela va réveiller les démons de la division. Ils se sont réellement réveillés. L’armée est rendue monoethnique. On note par-ci, par-là, les discours et messages d’incitation à la haine tribale. Et finalement, il y a épuration dans la Région du Shaba. Les Kasaïens sont chassés.
Dans le Kivu, non seulement que ces démons mugissent et agissent, mais il y a des militaires d’une ethnie qui ne veulent pas être déplacé. Ils disent protéger leurs frères et sœurs qu’ils jugent en insécurité et ce, après que Laurent Désiré Kabila ait fait habiller une agression aux couleurs d’une rébellion zaïro-zaïroise.
A l’approche de chaque cycle électoral, ces démons s’amplifient par des messages d’intolérance tribale. Un des candidats à la présidentielle de 2018 a même déclaré que les élections en RDC sont régionalistes et a pensé qu’elles sont reparties en quatre zones linguistiques.
Et le manque du vouloir vivre collectif a sensiblement contribué aux fissures entre communautés qu’il est difficile qu’un candidat Président.
Quelques ressortissants d’une tribu étrangère s’offre à une pratique : elle n’épouse que les conjoints congolais. Très vite, ils réclament des terres et embrasent les pays par des conflits dits interethniques. Après l’Est, c’est Kwamouth, après les phénomènes Bundu-dia-Kongo, Enyele, Kamuina Nsapu, etc.
Ces velléités ethniques ont été amplifiées par le manque du vivre collectif, engendré par le déficit d’une conscience nationale. Avec la misère que traverse la population, outre les frustrations provoquées par les inégalités sociales, ces discours d’incitation à la haine tribale et à l’intolérance ne trouveront qu’une terre fertile pour pousser et semer le chaos au pays.
Voilà qu’il est temps que le Chef de l’Etat et différents responsables à tous les niveaux, devraient se faire les prédicateurs de la paix et de la tolérance pour bâtir un Congo où il fera beau vivre.
IN

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