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Désignation du candidat Président de la CENI : Utembi, Ambongo et Nshole au service de l’Occident !

Il n’existe aucun bras de fer entre l’Eglise catholique et le régime de Félix-Antoine Tshisekedi. C’est juste les sentiments des trois individus qui ont pris en otage la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO dont deux successeurs de Monsengwo dans les deux Archidiocèses où il a été Archevêque, (Kisangani et Kinshasa) et le Secrétaire Général, Monsieur l’Abbé Nshole. Selon les propos de Devos Kitoko, lorsqu’au sein de Lamuka, Katumbi se disputait le financement de la campagne de Fayulu, le Secrétaire Général de l’Ecidé avait indiqué que la campagne avait été prise en charge par les partenaires extérieurs.

Déjà, avec la mobilisation des medias français et belges contre Félix-Antoine Tshisekedi fin 2018 et début 2019, tout le monde était d’accord du deal signé avec les multinationales pour prendre en otage toutes les mines de la RDC.

Pour cela, Fayulu devrait juste chauffer le fauteuil présidentiel pendant deux ans et organiser les élections anticipées aux fins de permettre à Katumbi de revenir au pouvoir. C’est tout ce qui justifient les masturbations intellectuelles auxquelles se livre la direction de la CENCO depuis l’avénement de Félix-Antoine Tshisekedi au pouvoir. La direction de la CENCO, n’est ni neutre, ni patriote ; mais éminemment politique. Il ne faut pas confondre la CENCO et les autres fidèles catholiques, curés et abbés. Les évêques sont des citoyens de l’Etat du Vatican et Ministres du Pape.

C’est celui-ci qui les nomme, et c’est à celui-ci qu’ils jurent loyauté et fidélité. C’est à lui qu’ils rendent compte, et non aux institutions de la République, ni au peuple congolais. Or, le Vatican est un État de la sphère occidentale, qui mène la politique de l’Occident dont le leadership est exercé par les États-Unis d’Amérique. Ainsi, dans la course  à l’hégémonie mondiale, les Etats-Unis entendent contrôler ce géant en ressources naturelles qu’est la RDC.

Comment contrôler les richesses minières de ce pays autrement qu’en contrôlant les commandes du pays ? Et comment contrôler les commandes du pays autrement qu’en plaçant des hommes de paille à la tête du pays ? Et pour y parvenir il faut contrôler la tête de la CENI, et être éventuellement en mesure de brouiller les cartes en créant la situation à l’ivoirienne au cas où leur marionnette n’obtiendrait pas suffisamment de suffrage.Il faut donc absolument que leur bras séculier, la CENCO, contrôle la direction de la CENI.

Voilà ce qu’il faut comprendre.C’est pourquoi les 6 autres confessions religieuses doivent absolument rester fermes sur leur position. Il y va de l’intérêt supérieur de la nation. Le Congo d’abord !, a déclaré Corneille Mulumba, pionier de l’UDPSCas NangaaL’Eglise catholique avait refusé de porter sa candidature, et de l’Abbé Malu-Malu, et de Corneille Nangaa. En ce qui concerne le cas le plus récent de Corneille Nangaa, selon un évêque protestant, membre à l’époque du comité Marini Bodho rencontré par Moïse Musangana, Journaliste spécialisé en matières électorales, la Cenco avait, dans un premier temps, soutenu Corneille Nangaa, convaincue qu’il était catholique.

En effet, celui-ci avait été baptisé pendant son enfance vraisemblablement par Mgr Utembi, à l’époque Abbé. Et par la suite, Nangaa fut l’expert des catholiques pour des projets et autres questions électoraux. Mais, c’était sans savoir que, entretemps, celui-ci s’était converti dans les mouvements pentecôtistes, dits églises de réveil lors de son séjour en Afrique de l’Ouest. Ce qui expliquait le soutien de l’Ecc à sa candidature. Et quand la Cenco le sut, elle jettera son dévolu sur le professeur Dimandja, enseignant à l’Université Catholique du Congo.

Mais, mal lui en prit, le professeur Dimandja n’avait pas un cursus aussi fourni que Nangaa en matière électorale, réputé expert international. Voilà qui explique le retrait des catholiques dans cette désignation où 7 confessions religieuses se liguèrent pour plébisciter Nangaa. La Cenco réédite donc son exploit après avoir été dribblée par Mabunda en juin-juillet 2020 avec la désignation de Ronsard Malonda. Elle reconnut d’ailleurs sa naïveté en faisant un mea culpa.

Le contexte politique à l’époque était tel que Ronsard Malonda, Secrétaire exécutif de la CENI sous Nangaa, était une pilule amère à avaler dans l’opinion. L’opposition Lamuka de l’époque, CACH, bien qu’au pouvoir était en désaccord avec le FCC sur la question, sans compter les autres confessions religieuses qui s’étaient finalement désolidarisées, notamment l’Eglise kimbanguiste qui avait récusé Malonda comme son candidat. Bref, Ronsard Malonda n’était légitimé que par le FCC.

D’où le Président de la République s’est trouvé dans la situation de ne pas l’investir. Le contexte est complètement différent aujourd’hui avec la majorité qui a basculé. La résistance de la Cenco n’a donc pas de lendemain, conclut Moïse Musangana.

La Rédaction  

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