loader image

Impact News

Journée internationale de la lutte contre la drépanocytose : une conférence organisée par l’Eglise Néo-Apostolique pour outiller les jeunes afin de faire un choix judicieux et responsable du partenaire!

Chaque 19 juin de l’année, le monde célèbre la journée internationale de la lutte contre la drépanocytose.

Considérant sa mission foncière, celle d’encadrer la jeunesse, la Commission Territoriale de la Jeunesse, CTJ, a organisé une conférence quant à ce.

Dans la commune de Ngaliema, aux encablures de la route de Matadi et Météo, la paroisse Punda dans le champ apostolique KSE a servi de cadre pour cette conférence avec pour thème : « De la problématique de la drépanocytose et ses conséquences« .

Ayant un sous thème pragmatique et orienté vers la jeunesse, à savoir « le test génétique, une condition indispensable pour freiner la propagation de la drépanocytose et limiter les dégâts« , la conférence animée par le Médecin stagiaire Esdras Botema, jeune et serviteur de Dieu à l’Eglise Néo-Apostolique, a trouvé sa raison d’être car plusieurs jeunes en ont bénéficié.

Les jeunes de l’Eglise Néo-Apostolique participant à la conférence

Dans son speach, le conférencier a commencé avant tout par faire le distinguo entre les groupes sanguins et le statut génétique car sujet à confusion. Pour lui, le groupe sanguin est une classification reposant sur la présence ou l’absence de substances antigéniques héritées à la surface des globules rouges (hématies). Et que, ces antigènes peuvent être des protéines, des glucides, des glycoprotéines ou des glycolipides, selon le système de groupe sanguin.

A lui d’ajouter, avec majestria, que les groupes sanguins, considérant le facteur rhésus, sont: A+, A-, AB+, AB-, B+, B-, O+ et enfin O-. Donc loin d’être considéré comme le statut ou l’état génétique.

Poursuivant son exposé, cet homme à la verve oratoire, Dr Botema, a en suite décliné en large ce qui est le code ou le statut génétique. Ne se fiant qu’à la science, le conférencier a d’abord
Indiqué les aspects génétiques d’un homme. A l’en croire, nous avons les génétiques AA, AS, et SS. Un humain de l’aspect génétique AA peut se marier et ne pas avoir des problèmes avec un autre AA et AS. Il a cependant déconseillé l’union de l’aspect génétique AS-AS car la possibilité de faire les drépanocytaires étant énorme, 50%.

Dr Esdras Botema, Conférencier du jour

C’est après cette démonstration qu’il a défini le substantif drépanocytose.

Il l’a définie comme étant une maladie génétique de l’hémoglobine, une substance contenue
dans les globules rouges, qui sert à transporter l’oxygène à travers le corps.

En suite, il a épinglé les symptômes de cette maladie.

Cette maladie, enfonce t-il, se
manifeste par une anémie (se traduisant par une fatigabilité, des vertiges, des essouffle-
ments…), une sensibilité aux infections, et des crises douloureuses causées par une mau
vaise circulation sanguine et par le manque d’oxygénation des tissus (surtout les os). Ces
manifestations sont très variables d’une personne à l’autre et, pour une même personne,
d’un moment à l’autre, insiste t-il.

L’exposé ayant affranchi l’auditoire, le conférencier a ensuite, sur base de ces considérations, en homme de science, exhorté aux jeunes, avant toute éventualité de mariage, de se hâter de connaître leurs statuts. Cela d’autant plus que la prise en charge médicale d’un enfant drépanocytaire coûte énormément chère. Que l’émotion ne prenne pas le dessus de la raison, a-t-il ajouté. Par son expérience, il dit avoir connu des foyer se déstabiliser, mieux s’appauvrir financièrement par le fait que le traitement de la personne malade est tellement exige trop. Pour ne pas tomber au dépourvu de cette situation, il a conseillé aux jeunes l’examen d’électrophorèse qui ne coûte pas trop cher.

Parce que c’est une conférence, l’occasion était alors donné aux convives de poser les questions les tenants à cœur.

14 questions au total, tournant au tour de la thématique ont été posées. Et le conférencier les a toutes balayées.

A la question de savoir si la foi en Jésus-Christ, par dessus du fait que les conjoints avant le mariage se savent incopatibles, peut les aider à avoir les enfants sains, l’Apôtre Eugène Kalala coordonnateur de la jeunesse de la RDC-Ouest, en sa qualité de serviteur de Dieu, a conseillé aux jeunes de ne pas tenter le diable.

Debout en t-shirt : Apôtre Eugène Kalala, coordonnateur de la jeunesse de l’Eglise Néo-Apostolique de la RDC/Ouest

Avec satisfaction, les jeunes présents à la conférence se sont décidés, à l’unanimité, de faire le test d’électrophorèse pour se faire une idée globale de leur aspect génétique.

Molende MUTEBA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *