L’agitation observée lundi 4 avril 2022 quant à l’approvisionnement en carburants à la pompe par les automobilistes et motocyclistes de Kinshasa a cédé le pas à la quiétude le lendemain mardi.
Ici et là comme à la station Total de l’avenue de la Libération ex-24 Novembre, la situation s’est stabilisée et la population est de bonnes raisons de remercier le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, pour son implication afin de décanter la situation.
A Sonahydroc le même constat est observé : l’activité se déroule comme à l’accoutumée. Il a lieu de rappeler que lorsque certaines stations-service arrivent à manquer du carburant, c’est la conséquence d’une forte demande a d’autant que le carburant s’épuise rapidement, ainsi, le ravitaillement rapide s’impose.
Dans la ville de Kinshasa, la population consomme 500 à 700 m3 de chaque produit par jour et avec cette rumeur de pénurie a amplifié l’inquiétude d’être en manque. D’où la tendance à
faire le plein des réservoirs en s’approvisionnant pour constituer son petit dans les maisons. Situation somme toute dangereuse, mépris des normes de conservation des produits inflammables que constitue principalement l’essence, très volatif qui cause des incendies aux conséquences incalculables.
Une raison principale pour laquelle aujourd’hui, la quantité de la demande a augmentée oscillant entre
1200 à 1300 m3/jour juste pour Kinshasa. Avec une incidence : carence du carburant dans certaines stations-service.
Lundi, Didier Budimbu était lui-même descendu sur le terrain pour jauger cette situation, promettant à l’opinion que les choses ont évolué et la population sera servie en toute quiétude.
On l’a vu à la station Total de Lingwala jouxtant la RNTC et s’y est exprimé arguant que la pénurie n’est pas à l’ordre du jour pour assurer que le gouvernement travaille pour la possibilité de réajuster le prix du carburant suite à la situation de la guerre imposée à l’Ukraine par la Russie.
Rien de moins pour voir Didier Budimbu ovationné par la population très en vue sur le terrain.
Une chose est les pouvoirs publics s’activent en vue de régulariser la situation dont le déclic est provoqué par la hausse du prix du baril de pétrole à l’échelle internationale.
