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Droits humains : Albert Fabrice Puela a clôturé les travaux de la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel

En partenariat avec l’ambassade de Belgique en RDC, du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits Humains, le ministère des Droits Humains congolais a organisé les travaux de la mise en œuvre des recommandations de l’examen périodique universel.

Du 21 au 22 octobre, les experts de différentes structures se sont rencontrés au salon congo de Pullman hôtel de la Gombe pour s’y pencher.

Après les travaux en commission, les experts se sont convenus de l’obligation du Gouvernement congolais qui déjà fait bonne figure, de bien vouloir améliorer.

En long et en large, la conclusion de cet atelier ci-dessous

Le Ministère des Droits Humains de la République Démocratique du Congo a invité différentes parties prenantes à un atelier centré sur l’évaluation des recommandations issues du 3ème cycle de l’Examen périodique Universel (EPU).
L’atelier s’est déroulé du 21 au 22 Octobre au Salon Congo de l’Hôtel Pullman de Kinshasa. Ses travaux ont connu un déroulement en cinq escaliers notamment. (i) L’ouverture officielle de l’atelier, (ii) les exposés sur la circonscription du contexte de mise en œuvre des recommandations EPU, (iii) les travaux en ateliers thématiques; (iv) la restitution en plénière des travaux d’ateliers par thématique et (v) la clôture de l’atelier.


L’objectif stratégique dudit atelier était de parvenir à l’élaboration de la feuille de route pour la mise en œuvre de 239 recommandations acceptées par la RDC sur les 267 émises par l’EPU.
De l’ouverture officielle de l’atelier
Des exposés sur la circonscription du contexte de mise en œuvre des recommandations EPU
Des travaux en ateliers thématiques
De la restitution en plénière des travaux d’ateliers par thématique
Des conclusions des travaux des ateliers thématiques en vue de la feuille de route

De l’ouverture officielle de l’atelier
Ouvert devant des représentants du Parlement (Assemblée nationale et Sénat), plusieurs ministres, ambassadeurs, membres du corps diplomatique, représentants de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, des cours et tribunaux ainsi que de la société civile. Voici le déroulement de la cérémonie d’ouverture :
Le Directeur du BCNUDH a rappelé que « l’efficacité de l’EPU réside, non seulement dans la coopération des Etats avec ce mécanisme, mais surtout dans l’acceptation et la mise en œuvre des recommandations formulées ». Il a insisté sur les quatre capacités essentielles à une plus grande efficacité du travail à savoir : les capacités d’engagement, de coordination, de consultation et celle de gestion de l’information. Toute en saluant l’excellente santé de la collaboration entre la République Démocratique du Congo et l’ensemble des mécanismes de promotion et de protection des droits de l’Homme « il a plaidé pour un comité interministériel des droits humains doté des moyens logistiques et financiers adéquats pour mener à bien sa mission de préparation des rapports , de coordination entre différentes parties prenantes et plaque tournante de gestion des informations sur la mise en œuvre des recommandations de l’EPU ».

L’Ambassadeur de l’Union européenne saluant l’engagement constructif de la République Démocratique du Congo, à donner suite aux recommandations de l’EPU, reçues du 3ème Cycle de l’EPU, il a souligné le fait que pour l’Union Européenne, comme pour l’Union Africaine, « la démocratie, la promotion des libertés fondamentales et la bonne gouvernance sont au cœur de notre identité et constituent des objectifs majeurs de la politique étrangère et de sécurité de l’Union Européenne »,réaffirmant le partenariat de longue date avec la RDC et l’engagement de l’Union Européenne à soutenir l’amélioration de la situation des droits de l’Homme, il a exprimé la disposition de l’Union Européenne à accompagner le Gouvernement de la RDC dans la mise en œuvre des obligations en matière des droits humains. « L’élaboration d’une feuille de route basée sur les recommandations reçues à travers l’EPU signale un engagement à la fois pour la protection et la promotion des droits de l’Homme ». Il a insisté sur le nécessité de voir celle-ci prendre en compte la situation sécuritaire et son impact sur les questions des droits humains, la protection des droits de l’Homme dont la liberté d’expression et de presse dans les perspectives de la transparence et de lq crédibilité des élections de 2023.

L’Ambassadeur du Royaume de Belgique : A estimé que l’Organisation de l’atelier témoigne la volonté de la RDC de consolider le respect des droits humains. Il a rappelé que les mécanismes EPU permettent aux Etats non pas de s’accuser ou de mettre un autre pays en porte-à-faux, mais de dialoguer et de se parler sur des valeurs partagées. Il a salué les efforts du Gouvernement à associer les différentes parties prenantes pour fixer la feuille de route de mise en œuvre des recommandations bien que cette tâche incombe en premier au Gouvernement de la RDC

« L’envergure de cet atelier est également à saluer, car il verra des experts d’horizons différents réfléchir et se concerter pour établir ensemble une feuille de route pour mettre en œuvre les recommandations adressées à la RDC par ses pairs lors de l’examen périodique universel. »

Le Ministre des droits humains : Rappelant que l’EPU a pour but d’améliorer la situation des droits dans tous les pays et d’entrainer ainsi des changements importants pour les populations du monde entier il a rappelé « sa volonté en tant que Ministre des Droits de mettre fin aux cycles de violence partout où elles se produisent, mais aussi la volonté du Gouvernement tout entier, sous la direction du Premier, Chef du Gouvernement, sous le leadership du Président de la République, Chef de l’Etat.. ». Il a émis le vœu de voir cet atelier, qui regroupe les différentes parties prenantes, au niveau institutionnel, la société civile et les partenaires internationaux, permettre de faire le bilan sur le taux de réalisation de 239 recommandations acceptées par la RDC sur les 267 émises lors du cycle.

Les remerciements à l’Ambassade du Royaume de Belgique, à la représentation de l’Union Européenne et à l’UPR –info et au Centre Carter lui ont permis de « déclarer ouverts, les travaux de l’atelier sur l’examen périodique universel sur les droits de l’Homme en RDC ».

Des exposés sur la circonscription du contexte de mise en œuvre des recommandations EPU ont marqué cette partie des travaux. Ces exposés ont porté notamment sur :

2.1. La restitution par le CIDH du rapport national à l’examen périodique universel, 3ème cycle (Secrétaire Permanent Adjoint de CIDH, Mr INGOLI)
2.2. L’Etat de lieu général concernant la mise en œuvre des recommandations par la CNDH (Me William BAYE)
2.3. Le Suivi des engagements en matière des droits humains. Présentation des éléments clefs pour l’élaboration d’une feuille de route – UPR.info par Mona ;
2.4. Le mot d’introduction du Centre Carter par Marie Jo Ntshaykolo
2.5. La Restitution des travaux des ateliers précédents des différentes parties prenantes par Junior SAFARI (PRODEV) et Mme AIDA KALENGA secrétaire permanent de CIDH

Des travaux en ateliers thématiques

Conformément aux au cinq thématiques retenus comme axes d’orientation, les ateliers se sont déroulés l’après-midi du 21 et l’avant-midi du 22 octobre :
Thématique droits civils et politiques
Thématique droits économiques, sociaux et culturels
Thématique droits des femmes, y compris violences sexuelles
Thématique droits des enfants
Thématique justice et lutte contre l’impunité

Les délégués des parties prenantes ont été répartis dans les différents groupes, au regard de leurs compétences et de manière à équilibrer la représentativité dans les différents groupes.

De la restitution en plénière des travaux d’ateliers par thématique
Pendant leurs travaux, les groupes thématiques ont organisé chacun leur travail en choisissant entre 3 et 5 recommandations et se sont dotés d’un bureau composé notamment d’un Président, d’un Secrétaire et d’un rapporteur. Les résultats de leurs travaux, coulés en feuille de route, ont été présentés en plénière, et leur condensé, ici produit, fonde les conclusions du Présent atelier.

a séance en plénière a consisté en la lecture des déclarations par chaque groupe. Celles-ci a pris en compte :
Etat des lieux de mise en œuvre de chaque recommandation avec l’approche basée sur les droits humains et le genre 
Présentation de la feuille de route avec des indicateurs concrets permettant de mesurer les progrès de la mise en œuvre des recommandations analysées
La corrélation entre la mise en œuvre des recommandations et réalisation des ODD.


A cet effet, la plénière s’est clôturée par la lecture des déclarations de chaque groupe thématique. Ces déclarations étaient partielles et avaient un caractère illustratif

MUTEBA KATSHITA

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