Après la pluie vient le beau temps, après la pluie à Kinshasa que des rues boueuses.
Au sens figuré cette expression signifie qu’aux évènements tristes succèdent généralement des évènements joyeux.
Ainsi , au sens propre, cela renvoi au temps doux que viennent généralement après qu’il ait plu.
Dans la ville de Kinshasa en République Démocratique du Congo, il se constate que ce phénomène naturel est précédé par des coupures d’électricité,puisque lorsqu’il menace de pleuvoir, ces coupures d’électricité interviennent justement pour préserver la population à des électrocutions qui peuvent subvenir au contact des eaux de pluies d’avec les fils électriques passant sous les routes, et dont les câbles traînent très souvent le long des chaussées, justifié par des multiples manipulations de réparation dûes aux pannes de courant récurrent que connaissent la population kinoise, puis des rues boueuses après précipitations.
Le phénomène rues boueuses, quant à lui se justifie par l’état des infrastructures de cette ville, ainsi qu’à celui des caniveaux vieux de plusieurs années, et qui dans plusieurs endroits ont disparus. Bien que l’État congolais avec le gouvernement actuel fournit des efforts dans la construction et reconstruction des grands artères du pays, l’asphaltage des rues des différents quartiers avec leurs caniveaux, devraient aussi faire parti des programmes prioritaires du gouvernement.
Puisqu’il s’agit ici des routes dites communales ou de l’ensemble des voies permettant de traverser les villes ou les communes. L’entretien des voies communales est pris en charge par les mairies. Ainsi, les différents bourgmestres ainsi que le Gouverneur de la ville de Kinshasa devraient s’interpeller, surtout plus ceux qui aspirent à devenir représentants de cette population au parlement en cette période électorale, où le jour du scrutin est prévu le 20 décembre 2023.
Certes, les kinoises et kinois ont leurs part de responsabilité dans l’entretien des caniveaux.
D’après la plupart d’entre eux eux, depuis que le Gouverneur Gentiny Ngobila est à la tête de cette ville, Kinshasa est abandonnée à son propre sort. Face à cette situation, ils jurent de ne lui accorder aucune chance le 20 décembre prochain, bien que l’entourant pendant cette période de campagne électorale.
Ils ne savent plus à qui se vouer pour l’amélioration de leurs agglomération. Cependant, ils croient que Félix Antoine Tshisekedi, au regard de ce qu’il a pû accomplir avec le gouvernement Sama Lukonde II, lors de son premier mandat, fera de cette question une priorité et l’un des programme phare de son second mandat. Ils espèrent en effet l’asphaltage des rues non revêtues, et aussi l’installation des nouveaux caniveaux permettant l’écoulement des eaux pluviales en vue de protéger les trottoirs,les entrées et cours des bâtiments adjacents, et ainsi éviter tout risque de débordement d’eau autour des maisons en cas d’intempéries, et même la formation de flaques d’eau en cas de fortes pluies.
Shomba Shako Marie
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