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Impact News

Après toute une décennie,
Monique Tenday bientôt à Kinshasa et sur la Scène Musicale avec OPERATION RADAR dans sa valise.

Les amoureux de la bonne musique seront bientôt surpris avec l’arrivée prochaine de leur sœur Tenday la bienheureuse de la musique congolaise et les mibali ya baluba oyo balinga fufu, eux aussi, vont être servi cette fois si avec radar, un nouvel album avec des chansons telles que Kutototo, sawamba et consorts. Où est donc parti Monique Tenday après plus de dix ans, absente de la scène musicale ? Une question qui mérite bien sa réponse. Pour rappel et observation nous pouvons aisément dire, voir et constater qu’il n y a plus que deux figures qui sont restées sur la scène musicale congolaise, du côté féminin à l’occurrence Mbilia Bel et Tshala Muana qui ont atteint presque plus de 35 ans de carrière musicale et qu’elles sont toujours présentes et continuent à émerger. D’ailleurs nous l’avons parlé dans l’une de nos éditions du Journal d’IMPACT NEWS. Les autres artistes musiciennes n’ont presque pas tenu le coup à l’exemple de Faya Tess qui a essayée de relancé avec le remix de la chanson Mongali, Vongaye lui est totalement absente de Kinshasa et ailleurs, Bethy Biss, Déese Mukangi et Scola Miel depuis qu’elles ont quitté le Grand Père Benz Bozi Boziana se trouvent à ce jour dans les oubliettes, alors que l’orchestre Anti Choc avec son leader existe encore, Jolie Delta bien que reconvertie dans la musique dite chrétienne ne s’entend même plus, le Taz Bolingo, un orchestre féminin a fait son temps, puis perdu dans la nature. Toutes ces femmes ont bien sûr travaillé, épaté le monde, le public et ont aussi fait le tour des quelques pays et qu’à ce jour, se trouvent dans les oubliettes les plus totales alors que Mbilia Bel et Tshala Muana sont toujours là, présente à travers l’actualité et la scène musicale.

Aujourd’hui encore, on peut voir des nouvelles figures telles que : Cyndi le cœur qui reste à côté de Koffi Olomide, MJ 30 qui aujourd’hui, sert le seigneur dans la musique chrétienne, Tatiana Kruz, Edith la Bardonnette, Laurette la perle, Monique Tenday et tant d’autres œuvrant encore dans les coulisses, et la question reste de savoir si elles résisteront ?
Où se trouve alors le blocage pour qu’elles émergent eux-aussi tout comme ces 2 grandes dames ? Et la réponse pour Monique Tenday, c’est qu’on pourra peut-être la comparée à Lokua KANZA qui lui aussi, était resté absent de la scène alors qu’il travaillait et le résultat aujourd’hui, c’est qu’il y a un album après pratiquement 14 ans, et tout va bien pour lui, de même le titre principal de son album l’indique bien, et la sœur Tenday a passée 10 ans dans le silence, un peu comme son nom l’indique «  Tenday » 10 jours, alors qu’aujourd’hui c’est plutôt 10 ans, elle aussi, a mise sur le marché un album ‘’OPERATION RADAR’’. De quoi il s’agira ? Nous pouvons comprendre qu’elle est de genre à faire sortir un album qu’après chaque décennie ? Cette question, c’est à elle Monique Tenday, de la répondre. Par ailleurs, son style musical lui permettra-t-elle de faire un duo ou trio avec ses deux grandes sœurs, bien que son mutuashi reste un peu différent de la mamu nationale ?
Ce qu’on peut retenir de cette analyse, c’est tout d’abord un conseil, c’est que cette nouvelle génération des musiciennes aient peut être l’humilité et le bon sens de rencontrée ces deux grands baobabs afin de recevoir d’abord leurs bénédictions (que d’aucuns vont demander la question de savoir c’est quoi ces bénédictions) et ensuite se rendre compte de la manière et la façon dont elles ont évoluées, surtout qu’elles sont encore là bien vivantes, car pour rappel, la Mamu Nationale Tshala Muana a été au côté de Mpongo Love et Mbilia Bel n’a jamais cessé de s’inspirer d’Abeti Masikini, il suffit de voir tout simplement son accoutrement et son maquillage.
Néanmoins, votre rédaction va tenter de faire un tour pour contacter Monique Tenday qui du reste sera bientôt à Kinshasa, et d’après nos sources, elle sera de notre après le mois de juin prochain en vue d’un entretien en terme d’interview. Et dans l’entre temps, nos jeunes musiciennes doivent apprendre déjà à comprendre que l’humilité ne précède non pas seulement la gloire, mais aussi l’émergence et le succès. Qui vivra… Matondo DIVENGELE

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