EMBOUTEILLAGES À KINSHASA: QUEL REMÈDE POUR BUMBA??
Tel un vrai calvaire, la circulation dans les artères de Kinshasa devient catastrophique et de plus en plus préoccupante pour les usagers de la route. Heures de pointe ou non, les routes sont bandées et il est difficile, voire impossible de vaquer aisément à ses occupations. On ne sait plus vers qui se tourner, tellement le problème laissent sans mot.
L’expansion démographique et le manque de routes secondaires seraient à la base de ce fléau qui trouble constamment la quiétude des habitants de la ville, qui espèrent alors à un coup de génie du tout nouveau Gouverneur, Daniel BUMBA.
La charge est énorme certes, mais rien n’est impossible lorsqu’on se sent capable d’endosser un rôle aussi prestigieux que pénible.
*BUMBA, victime de ses prédécesseurs ???*
Entre anxiété et désespoir, les attentes sont néanmoins énormes du côté de la population kinoise.
Le problème lié à la circulation ne date pas d’aujourd’hui, en effet.
À Kinshasa, les jours passent et se ressemblent . Les dirigeants viennent et partent, mais les résultats demeurent négatifs.
Des promesses qui n’en fissent pas, jamais réalisées ou presque. Du côté de la population, la frustration prend de la place. Le nouveau « Chef » de la ville-province aura du fil à retordre car la situation devient extrêmement chaotique, et les efforts doivent se multiplier si l’on veut inverser la tendance, de plus en plus calamiteuse.
*Un coup de maître possible mais peu probable ?*
Qui veut la fin veut les moyens. Pour réussir son manda, BUMBA aura fort à faire et ne devra ménager aucun effort durant son mandat, afin de redorer le blason de ville francophone la plus peuplée, du moins en ce qui concerne le trafic routier. Tout passe entre autre par le respect de l’ordre dans la circulation, surtout avec les motos qui sont devenus le moyen de déplacement par excellence, résister à l’envie de changer de file, tenir les distances de sécurité, rouler sur la voie la plus à droite, respecter les limitations de vitesse… telles peuvent être les pistes de solution.
Dans une ville de plus de 15 millions d’habitants, les embouteillages sont tout à fait possibles, mais le non respect du code de la route plonge dans un impasse énormissime. Proposer davantage de voies ou de routes permettrait aussi aux automobiles et aux passagers de fonctionner aisément, surtout lorsqu’on a affaire à une population aussi dense et peu « instruite ».
« Aux grands maux les grands remèdes » dit-on. C’est toujours important de prendre des décisions qu’il faut au moment qu’il faut.
Plus qu’une nécessité, c’est une obligation, vu le chao qui règne. Il faudrait aux autorités urbaines de Kinshasa d’user d’une grande bravoure et d’une sagesse inouïe pour venir en aide à un peuple habituée à des multiples promesses jamais réalisées pour la plupart d’entre elles.
Les autorités ont donc tout à gagner dans cette quête qui s’annonce rude.
La population kinoise , quant à elle, compte sur son nouveau numéro 1, pour palier à cette situation, qui prend de l’ampleur au fur et à mesure que les années passent.
Vic MADIAVULA
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