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HOMMAGE DE KABASELE TSHIMANGA A SON POTE KASONGA TSHILUNDE

HOMMAGE DE KABASELE TSHIMANGA A SON POTE KASONGA TSHILUNDE

Je pleure mon pote, mon frère, mon complice : Joseph Boucard KASONGA TSHILUNDE BAYAYOWUMWE.

Je pleure mon ami Boucard qui vient de tirer sa révérence cette nuit du lundi au mardi 17 Novembre 2020.

Je pleure un confrère qui me rappelle bien de souvenirs. Lui correspondant de l’hebdomadaire sportif Michezo qui deviendra plus tard Masano de notre rigoureux chef et aîné Camus MWISA MONGA LIHOMBO, moi correspondant du même journal chez-moi à Tshikapa wa Masamba. C’était vers les années 1970-1972.

Je pleure un grand baroudeur du journalisme sportif national. Lors d’une rencontre fortuite à Kinshasa en 1974, nos chemins se croisèrent. Depuis lors, nous sommes restés liés jusqu’à cette disparition.

Je pleure Kasonga Tshilunde, un ancien collègue.A mon entrée à la rédaction du célébrissime quotidien Elima en 1974 comme Chef des reportages de la section sportive, je fis appel à lui.

Je pleure un grand journaliste sportif, membre d’une équipe combative composée de Mwalimu Malonga Bouka, Mozart Kitemona N’Silu, Branly Ntukani Nzuzi Musenda, Kalonji Kabasele Muboyayi, Simon Bakeba-ba-Kitoko, Kimpozo Mayala. Je suis fier d’avoir appartenu à cette formidable rédaction sportive qui contribua énormément au redressement et au rayonnement de ce journal de Thy-René Essolomwa Nkoy ea Linganga. Je garde un très bon souvenir de mon passage à Elima à cette époque.

Je pleure Joseph Boucard Bayayowumwe avec qui nous avions formé un duo intraitable et joué un grand rôle dans le lancement de la Super Coupe Ambassade de football et du Tour Cycliste International du Bas-Zaire avec l’inséparable confrère Fwamba Ki’Ependa Nkumu « Distingué » de la rédaction sportive du journal »Salongo », notre concurrent.

Je pleure Kasonga Tshilunde. Oui, je le pleure. Je n’oublierai jamais cette nuit d’avril 1987 où, lui et moi, à l’époque deux néophytes des rencontres de l’AIPS, débarquâmes, sans visas, à Barcelone où nous réalisâmes l’exploit de ravir l’organisation du premier congrès de l’AIPS en Afrique noire devant la ville suédoise de Goteborg. Ce fut historique.

Je pleure Kasonga Tshilunde, mon complice. Candidat Secrétaire National de l’AJSZ à l’Assemblée Générale de 1986, je m’étais désisté en sa faveur. Il fut élu à ce poste. Et, moi, j’entrai dans le Comité Max Ngbanzo Lamangale comme Conseiller National.

Je pleure Kasonga Tshilunde. Mais, je n’oublierai jamais la petite adversité devenue légendaire entre mon frère et ami de tous les temps, Pierre-Célestin Kabala Mwana Mbuyi Mwadiamvita, et lui. Malgré cela, avec Musampa Mpopola Bayamba, Kabasongo Nyunyi, Wanani wane Sinda, Kabondo Ngoyi et tant d’autres, nous formions l’équipe de Tshimpumpu’s boys, les lieutenants du célèbre journaliste sportif Lucien Tshimpumpu wa Tshimpumpu, une référence inoubliable dans notre métier.

Je pleure Kasonga Tshilunde. A mon retour d’exil, nos voies s’étaient déjà séparées. Lui a continué sa route dans la presse, moi, j’ai bifurqué vers la politique. C’était mon rêve d’enfance.

Boucard, je te pleure comme un frère, un ami, un compagnon de lutte. A ta femme, Liliane, et à tes enfants, je présente toutes mes condoléances. En ce moment de tristesse, je salue ta lutte. Adieu Bayayowumwe!

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