Le monopole imposé par les Kabila dans le secteur économique :
Vivement des mesures drastiques !
Pourquoi ne pas appliquer la loi dans toute sa rigueur pour ouvrir la chaîne à d’autres opérateurs économiques ?
Ils sont dans tout : mines, bois, agriculture, parcs zoologiques, commerce général et petit commerce (vente des tomates, de l’huile, des piments, …), hôtellerie, agences en douane, …
Ils ont donc embrassé tous les secteurs de la vie économique du pays au point de spéculer sur les marchés et donner des arguments à leurs communicants pour dire que la vie est devenue chère sous Félix-Antoine Tshisekedi et crier que Kabila était meilleur que l’actuel Président. Ces communicants le répètent sur tous les plateaux de télévision surtout à Kinshasa alors que ces entreprises ont imposé le monopole dans le secteur économique.
République sociale
Et pourtant la Constitution de la RDC consacre le caractère social de la République.
A ce titre, autant la République a intérêt à protéger l’activité économique individuelle, mais elle doit impérativement privilégier l’intérêt général du peuple congolais.
Cependant, l’Etat se refuse d’effectuer le contrôle. Le contrôle de l’activité commerciale est effectué a posteriori, uniquement pour vérifier la marge des bénéfices. Alors qu’ils ont bénéficié des mesures de facilité pendant la période de COVID, les opérateurs économiques ont bloqué les marchandises, en particulier les produits de première nécessité pour spéculer. Et pendant ce temps, les services de sécurité ne peuvent intervenir alors qu’ils le devraient tout simplement pour protéger l’intérêt général. Parce qu’il y a de véritables dégâts.
En principe, il fallait que les services interviennent en amont. Parce qu’à ce jour, il a été observé une rétention des stocks dans les ports et dépôts pour faire monter les prix des produits de première nécessité et donner ainsi des arguments aux communicants de Mama wa Roho.
Il faut combattre ces pratiques illicites, notamment les retentions des stocks.
Cela est facilement favorisé par l’absence de la structure qui qui identifie et réprime la concurrence déloyale.
A ce jour, alors que ces pratiques sont prohibées par la loi notamment le monopole, le duopole et oligopole. Par exemple, la société Egal exerce le monopole sur les poissons appelés communément thomsons, les chinchards importés de la Namibie. En RDC, le prix ne fait qu’augmenter alors qu’en Namibie, il est resté le même depuis des lurettes.
Pire, Egal a signé un contrat avec la DGDA qui lui permet de ne payer par bateau à l’importation qu’1$ symbolique sur l’importation de ces poissons. En plus, cette société utilise les bateaux de pêche. Sa production est exemptée des droits de douane. Elle a également un contrat avec la DGDA pour l’entrée des produits péchés dans les eaux congolaises et dans la haute mer. Alors qu’Egal bénéficie de beaucoup d’avantages, son produit importé ou pêché est mis sur le marché à des prix très exorbitants avec la spéculation.
Pistes
Pour résoudre ce problème, il faut négocier avec le Gouvernement namibien pour que l’on ouvre la chaîne aux autres opérateurs économiques et briser le monopole imposé et dont est bénéficiaire cette société.
Tout cela parce qu’il y a faiblesse de l’administration publique surtout lorsque l’Inspection générale de l’Economie ne travaille pas.
A ce niveau, il n’y a que l’Etat qui doit s’assumer pour appliquer les textes qui existent.
On ne peut pas être aussi laxiste jusqu’à ce point.
Nicole Kakese