Le retour des Léopards au sommet du football africain
Les Léopards de la République démocratique du Congo sont de retour au sommet du football en Afrique après leur qualification en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des nations Côte d’ivoire 2023, sans défaite, mais aussi sans victoire dans les temps réglementaires.
A la phase éliminatoire, le parcours était parsemé de succès et des calculs. C’est avec l’arrivée de Sébastien Desabre comme sélectionneur que les Léopards ont vu le sourire de la dame chance pour obtenir le visa de la Can de la Côte d’Ivoire.
Tous les observateurs étaient admiratifs du potentiel football des joueurs congolais. Mais, il manquait absolument quelque chose, un déclic pour que ces talents explosent.
Les derniers exploits des Léopards remontent à la Can burkinabé de 1998 Lors de cette compétition, les fauves congolais avait raflé la troisième place grâce au collectif de cette époque qui avait assuré une véritable remontada en battant le pays hôte aux ultimes minutes de la rencontre 4 buts partout.
Puis la Can égyptienne qui a vu les Léopards avec Claude Leroy arriver en quarts de finale avec des joueurs de petite taille comme Natumona Zola Roum et Mbala Mbuta Biscotte. L’expédition égyptienne avait quelque chose de spécial, il y avait de la manière dans le jeu et les gestes techniques de ces artistes capables de jongler avec le ballon.
Puis est venu le règne de Florent Ibenge. Ce coach mytique de la RDC a fait rêver tout un peuple au point que les Congolais avaient repris le goût des stades et du petit écran pour voir les Léopards jouer.
A la Can 2023, c’est pratiquement un retour. Les Léopards ont séduit par leur jeu, en s’offrant des occasions spéctaculaires construites techniquement et limitant au maximum les déchets.
Défensivement bien organisés avec des colosses comme le capitaine Chancel Mbemba, Masuaku et Kalulu soutenus par le milieu gonflé par des artistes comme Théo Bongonda et Pickel.
Wissa parfait à l’attaque ou le doyen Cedric Bakambu, le perturbateur des défenses adverses ou encore Meshack Elia très en jambe avec une vitesse de guépard, le cousin du Léopard, tous ces atouts n’ont pas donné lieu à faire bouger le compteur but de manière proportionnelle au travail réalisé en amont sur l’aire du jeu.
Des réglages s’imposent de la part du sélectionneur Desabre qui s’est inscrit sur la lignée du Yougoslave Vidinic ou du Français Claude Leroy, du Congolais Santos Muntubile et du Franco-congolais Florent Ibenge.
Il va de soi que cela a été possible grâce à l’attention ressentie au sommet de l’Etat avec la détermination du chef de l’Etat Félix Tshisekedi à accompagner le football national.
Avec cette progression nette, il est temps d’envisager une participation respectable à une coupe du monde. Pourvu que cet élan soit maintenu.
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