Meurtre de Chérubin Okende: ces cris de Katumbi qui ressemblent aux larmes du  »sorcier bouffeur d’un membre du clan au village » qui pleure plus que tout le monde au point de se faire suspecter!

A peine l’annonce de l’assassinat du Député Chérubin Okende confirmée, le Président de l’Ensemble pour la République a sauté sur la RFI pour désigner le coupable et très vite politiser le meurtre et accuser le régime.
Sans gants ni pinces, Katumbi a trouvé l’assassin, il a crié à l’impunité et fait la cohorte des siens qui sont en déboires avec le régime. Pour lui, le pays est engagé dans une dérive dictatoriale qui arrête, enlève et maintenant tue.

Et pourtant, en responsable et à son niveau de responsabilité, il aurait dû se recroqueviller derrière une enquête sérieuse, louer une maison sérieuse au monde pour procéder à un examen minutieux des derniers jours de l’honorable Chérubin Okende en vue de trouver des vraies causes de ce meurtre crapuleux.

Le temps d’antenne accordée aussi bien à ses partisans qu’à sa personne peut répondre à la question : »A qui profite le crime ». Il s’en sert tellement qu’on peut conclure que le décès de Chérubin Okende serait une dividende politique qu’il exploite pour atteindre ses objectifs politiques.

D’Olivier Kamitatu à lui-même passant par huit Mulongo et les autres membres de son parti à qui la RFI a tendu le micro à Lubumbashi et à Kinshasa, l’ancien Ministre Okende est présenté comme son Proche, oubliant l’esprit libre et indépendant de ce Lumumbiste qui l’a mis en froid avec la vision de l’Ensemble pour la République depuis qu’il a quitté le Gouvernement surtout l’élan d’incitation à la haine tribale inoculé et supporté à Nsafu et Mukebayi par Moïse Katumbi, a laissé fuiter une source proche de la famille.

Son esprit libre, selon la même source, ne pouvait garder sa langue en poches outre tout ce qu’il sait de l’approche de l’Ensemble pour la République pour conquérir le pouvoir.

Toutes ces préoccupations poussent à croire que ce crime profite à un camp qui veut en faire une dividende politique au mépris de la famille biologique de l’illustre disparu et de ses nombreux admirateurs au pays comme à l’étranger.

Pire, la version racontée laisse beaucoup de zones d’ombres: Comment s’explique cette coïncidence où le Chauffeur et le Garde du corps sont tous absents lors de l’enlèvement du Député national? Qu’est-ce qui peut justifier que le Ministre honoraire, du haut de ses très hautes charges de l’Etat puisse se charger d’aller déposer un courrier comme s’il n’avait pas d’enfants majeurs ou collaborateurs pouvant se livrer à cette besogne? En quoi Chérubin Okende était une menace ou un danger au régime de Tshisekedi ? Comment le GPRS du Garde du corps qui a localisé le corps inerte de Chérubin sensé être sous sa protection n’a été opérationnel que le matin plutôt que depuis l’heure où il a été enlevé ? Comment un véhicule qui était en mouvement peut être trouvé en stationnement alors que l’instinct humain pousserait un chauffeur en danger à accélérer jusqu’à trouver un abri ou à trouver la mort avec un véhicule qui devrait inexorablement finir par un accident? Comment le levier du véhicule a été trouvé en parking au lieu d’être en vitesse?

Ce véhicule ne serait pas conduit à la Cour constitutionnel uniquement pour brouiller les pistes à travers sa trajectoire, étant donné que le rendez-vous avec le Juge Rapporteur était fixé le 13 juillet et non le 12 ?

Toutes ces questions devront trouver des réponses pour élucider ce puzzle d’un crime commis au la manière de l’APR de Kagame.
Parce que les cris de Katumbi paraissent ces larmes d’un sorcier au village, qui a sacrifié un membre de sa famille, qui verserait des larmes plus que tout le monde. Et dans pareils cas, les sages du village savent détecter sans beaucoup d’efforts la personne qui serait à la base du décès du membre du clan.
Les mécanismes seront mis en place pour qu’il avoue et soit condamné conformément au droit pénal coutumier.
Les services ont du pain sur la planche.

Nicole Kakese