Programmant la consultation de ses troupes après avoir annoncé sa candidature et son départ de l’USN:
Moïse Katumbi réduit ses alliés aux domestiques de sa société MCK!
Il a pris l’habitude de trouver des Congolais pour des cons et naïfs. Il n’a du respect pour personne. Il croit sa parole celle d’un Monarque absolu qui doit être exécutée par ses sujets, c’est la lecture faite par un analyste politique à la suite de l’interview accordée par Moïse Katumbi Chapwe, puisque c’est de lui qu’il s’agit, aux médias français.
Voilà qu’il vient de traiter les membres de son parti politique, Ensemble pour la République comme des domestiques ou des sujets, fait observer cet analyste.
D’abord, il annonce sa candidature, sa rupture d’avec Félix-Antoine Tshisekedi en quittant l’Union Sacrée de la République et il promet de consulter les membres de son parti pour »valider » sa décision. Quelle humiliation pour ces responsables, pères des familles dont certains étaient des Présidents de leurs partis politiques après la fusion opérée comme s’il s’agissait du monde économique où des entreprises ont été mises ensemble pour en faire une.
Sorti en début de semaine du pays par la petite porte, Mokambo au lieu de Kasumbalesa et comme d’habitude, Moïse Katumbi Chapwe a voulu se victimiser. Une stratégie qui lui a réussi en 2016. Il la répète et croit naïfs les Congolais. Il a menti que l’AG de l’ANR a refusé à son jet privé de survoler l’espace aérien congolais. Un mensonge cousu de fil blanc lorsque l’on sait que c’est l’Autorité de l’Aviation civile, sous la tutelle du Ministre Katumbi des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Chérubin Okende qui donne cette autorisation.
Sans montrer la lettre de demande de survol, comme ce fut le cas avec l’avion d’Etienne Tshisekedi en 2011, Katumbi a menti à tous qu’il se rendait au Qatar en sa qualité de membre de la CAF. Faux. L’homme se rendait à la rencontre avec ses mentors occidentaux pour avoir les éléments de langage et annoncer sa candidature. Des éléments de langage qu’il n’a pas bien maîtrisés dans cette interview qu’il a accordée à France 24 et RFI, auxquelles, il a réservé la primeur pendant qu’il se joue des Journalistes et médias congolais qu’il manipule pour injurier et attaquer ses adversaires.
Du coq-à-l’âne, Katumbi ne répond pas aux questions des journalistes. Il est dans une digression, répétant ce qui lui a été dicté sans cohérence, ni fil d’idées. Il entame la campagne en annonçant un programme, une expertise et un bilan de gestion de la Province du Katanga qu’il a laissée dans une forte pauvreté pendant qu’il s’est fait des milliards de dollars américains.
Sur la gestion de la guerre de l’Est, il n’a aucune vision. Il s’attaque à l’état de siège dont il semble ne pas maîtriser les contours en s’engageant dans une sorte de démoralisation des troupes au front en disant que les militaires ne sont pas motivés.
C’est un Katumbi, ami de Paul Kagame dont il n’a pas condamné le pays qui agresse pour parler comme s’il était le membre de ce M23. Pire, l’ancien Coach de Joseph Kabila en affaires, demande au Gouverneur militaire, de quitter »son bureau climatique(sic) » pour aller au front, comme si ce dernier n’était pas sur le champs des opérations.
Au finish, Katumbi et ces médias occidentaux avaient besoin de faire passer un message, celui de la candidature de Denis Mukwege à la présidentielle de 2023. De deux, il s’est agi de sa stratégie de corrompre les magistrats, à l’instar de la Juge Ramazani qu’il avait fait déserter en 2016 avec le dossier de sa condamnation. Là aussi, le nom de Batubenga contre qui un dossier disciplinaire doit être ouvert, est cité pour dire qu’il a été sous menaces et pressions du pouvoir. Quelle absurdité !
Et de trois, Katumbi tenait à confirmer auprès de ceux qui n’ont pas réussi la balkanisation qu’il peut jouer à leur jeu une fois de plus.
Parce qu’il n’a rien dit en dehors d’avoir mis ses ministres au sein du Gouvernement SAMA Lukonde dans l’embarras, les prenant pour ses domestiques qui vont suivre comme des moutons de Panurge.
Nous y reviendrons.
Nicole Kakese
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