RDC – Éthiopie : Deux barrages, deux pays, deux visions, deux résultats, «quand le pervers narcissique a perdu»
L’électrification en République démocratique du Congo (RDC) demeure véritablement un cul-de-sac chronique pour les congolais, alors que plusieurs projets auxiliaires initiés par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, dans ce secteur, restent lettre morte. Dans l’entre-temps, l’Éthiopie compte à ce jour son méga barrage après plusieurs années de retard. Un barrage de la Renaissance qui a coûté plusieurs milliards de dollars, auto-financé, a une capacité de production de 5 000 mégawatts. Il devient le plus puissant du continent, malheureusement pour le Congo, avec tout son potentiel hydroélectrique, Inga I, II et III ne sont restés qu’un symbole touristique.
Vous avez : INGAIII 4.500MW (coût : 14 milliards de dollars) – GERD 5.000MW (coût : 4,8 milliards)
▪L’Éthiopie, sans ressources minières, a su illuminer son peuple. En 2025, le Grand Barrage de la Renaissance (GERD), entièrement financé par ses citoyens, devient une réalité. Plus de 5.000MW produits. Un projet porté par la volonté politique, l’unité nationale et la fierté souveraine.
▪ La RDC, pourtant immensément riche en ressources naturelles, reste dans l’ombre. Avec un potentiel hydroélectrique estimé à 100 000 MW, dont 45.275MW (coût:100Mrd$) rien qu’à Inga, le pays est toujours plongé dans le noir. Inga I (351MW) et Inga II (1.424MW) tournent au ralenti. Le projet Grand Inga (Inga III : 4.500MW et Bundi : 39.000 MW) stagne dans les promesses, les discours et les deals opaques.
Ce contraste est une leçon brutale : Ce ne sont ni les minerais, ni les slogans qui construisent une Nation, cependant la vision collective, la volonté politique, l’éthique, et une gouvernance responsable.
Pendant que le GERD offre à l’Éthiopie visibilité et transformation, la RDC gaspille ses milliards en : – salaires et privilèges d’une élite prédatrice, – affiches publicitaires sur des maillots de football, – institutions budgétivores sans impact réel.
Tant qu’Inga restera englouti dans les discours et les deals opaques, il ne sera pas le moteur du développement congolais, mais le miroir de notre échec à transformer nos atouts en progrès.
Tant que la RDC sera gouvernée par des élites cupides, spirituellement mortes et déconnectées du peuple, ni lumière ni développement ne viendront. Un exorcisme national s’impose; à commencer par ceux qui manipulent le nom de Dieu pour justifier leur confort et abandonner les souffrances du peuple.
▪ Là où l’Éthiopie a élevé un barrage, la République démocratique du Congo (RDC) est en train d’élever les murs de l’échec.
▪Là où l’Éthiopie transforme un rêve en lumière, la RDC transforme une bénédiction en malédiction.
Que Inga ne devienne pas le miroir de notre incapacité à transformer nos atouts en progrès. Apprenons des autres et passons enfin de la promesse à l’action.
Tribune d’Édouard Tshiama MUSASA
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