Ubuesque ! Ils sont déterminés à passer à la vitesse supérieure dans leur élan de balkaniser la République Démocratique du Congo.
Ils ne le cachent plus. Ils affichent leur ambition à la lumière du jour et au clair de la journée. Les dirigeants français semblent avoir été désignés pour réaliser cette besogne après l’échec de Tony Blair et de Bill Clinton. Sarkozy et Macron ne vont plus par des tournures diplomatiques pour s’afficher ostentatoirement avec le sanguinaire de Paul Kagame qui ne sait pas être rassasié des 12 Millions des Congolais tués durant les trois dernières décennies.
Sécession
Au départ, les Occidentaux ont tenté de balkaniser la RDC par des sécessions. La sécession katangaise, suivie de celle du Sud-Kasaï. Il y sera mis fin, lorsque l’on a enregistré la mort de l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, Dag Hammarskjöd. Hypocrites, ils vont demander à Tshombé de se rendre et il sera fait Premier Ministre jusqu’à se faire évincer par Joseph Kasa-Vubu qui sera également écarté du pouvoir par le Maréchal Mobutu, une année plus tard. Mobutu va surfer sur la réunification du pays, opérée par Moïse Kapenda Tshombé pour s’imposer et instaurer un régime de terreur grâce à la territoriale des non originaires.
Au bout de son règne, il va ressusciter les démons déjà vaincus en restaurant la territoriale des originaires qui a été à la base du plus long cimetière du monde dont les auteurs sont restés impunis jusqu’à ce jour. Des démons dont se sont servi les ennemis de la RDC pour embraser le pays avec son agression par le Burundi, l’Ouganda et l’Ouganda exploitant les frustrations des peuples rwandophones, sous couvert de l’AFDL qui a poursuivi son schéma bien tracé jusqu’au M23, après RCD, CNDP et aujourd’hui M23.
La communauté internationale qui a imposé le déversement des Hutus en RDC, a cru l’heure venue pour réussir la balkanisation. Ce qui a été déjoué par Mzée Laurent Désiré Kabila à l’étape de Kisangani jusqu’à chasser les étrangers en 1998 avant de comprendre que l’on ne peut accéder à cette réalité qu’à travers des dialogues et brassages qui ont permis au Rwanda d’infiltrer toutes les institutions du pays jusqu’au sommet.
Chantage avec les sextapes
Et là, la nouvelle vient de tomber comme une bombe. C’est notre confrère, le media en ligne, ACTUALITE243 qui titre : « L’UNION EUROPÉENNE OFFRE UNE ASSISTANCE MILITAIRE DE 20 MILLIONS D’EUROS AU RWANDA, SOUTIEN DU M23 EN RDC », un titre au sens révélateur de ce que mijote l’Union Européenne qui se cache derrière la France dont les dirigeants sont passés dans le piège de l’armée sexuelle du Rwanda et sont tenus à l’œil avec des chantages qui les obligent à faire tout ce que Paul Kagame veut.
Partant d’Emmanuel Macron aux différents ministres français et belges, Paul Kagame a réussi à les avoir dans différentes vidéos et images compromettantes réalisées lors de leur séjour au Rwanda, comme en Europe où ces dirigeants ont été filmés et photographiés dans les ébats sexuels. Leurs images ont été minutieusement gardées et font l’objet d’un chantage auprès de ces dirigeants qui ne savent rien faire face à leur dignité. Raison pour laquelle, ils se laissent entraîner dans tous les désirs ubuesques de Paul Kagame, Hitler de l’Afrique de Grands Lacs, buveur du sang de plus de 12 millions de Congolais.
Pour laver leur conscience et rester sous les bottes de Paul Kagame, les dirigeants européens l’accompagnent dans ses horribles assassinats et génocides en République Démocratique du Congo depuis 1996 avec l’AFDL, passant le RCD, le CNDP et aujourd’hui avec le M23.
Les étreintes presqu’amoureuses et sentimentales entre Emmanuel Macron et Mouise Mushikiwabo sont une illustration palpante.
20 millions d’euros, soutien de M23 par l’Union européenne
En effet, en pleine guerre de l’Est où le Rwanda agresse la RDC par le M23, l’Union européenne vient de décider d’accorder à ce pays une assistance militaire de l’ordre de 20 millions d’euros. Même si cette assistance est destinée à la «poursuite du déploiement des Forces rwandaises de défense au Mozambique», cela ne peut manquer de poser problème, au regard des circonstances du moment, écrit notre confrère ci-haut cité.
C’est ce jeudi 1er décembre que le Conseil de l’UE a adopté des mesures d’assistance au titre de la Facilité européenne pour la paix (EPF) en faveur de cinq pays, à savoir la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, le Liban, la Mauritanie et du déploiement des Forces rwandaises de défense au Mozambique. ‘’La Facilité européenne pour la paix continue de faire preuve de souplesse et d’efficacité pour répondre aux besoins de nos partenaires. Aujourd’hui, nous avons adopté cinq nouvelles mesures d’assistance pour soutenir la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie, le Liban, la Mauritanie et le déploiement rwandais au Mozambique’’, a déclaré Josep Borrell, haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité de l’UE.
‘’Facilité européenne pour la paix’’ (sic !)
Avant de renchérir que ces nouvelles mesures d’assistance ‘’renforcent le soutien continu de l’UE aux pays partenaires d’Afrique, du partenariat oriental et des Balkans occidentaux, et étendent la portée géographique de la facilité européenne pour la paix au voisinage méridional’’.
Le Rwanda et la Géorgie recevront chacun 20 millions d’euros ; la Mauritanie 12 millions ; Bosnie-Herzégovine recevra 10 millions d’euros ; et le Liban 6 millions. Concernant précisément le Rwanda, il est précisé que le Conseil a adopté une mesure d’assistance d’un montant de 20 millions d’euros pour soutenir la poursuite du déploiement des Forces rwandaises de défense dans la province de Cabo Delgado au Mozambique. ‘’Ce déploiement a débuté en juillet 2021 à la demande des autorités mozambicaines, en réponse à la lutte en cours contre le terrorisme’’, ajoute le communiqué du Conseil de l’UE.
Selon toujours ce communiqué, la mesure d’assistance adoptée s’ajoute à l’assistance en cours de 89 millions d’euros pour les Forces armées mozambicaines en collaboration avec la mission de formation de l’UE (EUTM) au Mozambique et de 15 millions d’euros pour la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) au Mozambique (SAMIM). Quant à l’objet précis de cette assistance, le communiqué précise qu’elle ‘’permettra l’acquisition d’équipements collectifs et personnels et couvrira les coûts liés au pont aérien stratégique nécessaire pour soutenir le déploiement rwandais à Cabo Delgado’’.
Pareille assistance pose problème
Même s’il ne s’agit pas d’une assistance à l’armée rwandaise en tant que telle, pareille assistance à un moment où le Pays des mille collines est accusé par les Nations Unies de soutenir la rébellion dans un pays voisin, la RDC en l’occurrence, pose problème. Et démontre, si besoin était, la complicité des grandes puissances dans le malheur de la RDC. En 2012, suite aux mêmes accusations de soutien rwandais à la même rébellion du M23, plusieurs pays occidentaux – Etats Unis d’Amérique, Grande Bretagne, Suède, Pays Bas – avaient suspendu leur aide au Rwanda. Mais aujourd’hui, c’est comme si tous les pays occidentaux ont les oreilles bouchées et regardent ailleurs pour ne pas voir ce qui se passe en RDC.
Moralité : le peuple congolais doit se prendre en charge, et compter sur ses propres forces s’il veut réellement s’en sortir. Et se construire une nation forte, apaisée et prospère, conclut notre confrère en ligne.
