loader image

Victimisation :
Le terrain où Katumbi sait bien jouer !

Victimisation :Le terrain où Katumbi sait bien jouer !

La victimisation est le terrain où Moïse Katumbi sait très bien jouer et gagner. Il a entraîné toute la Nation au point de toujours pleurer pour attirer l’attention de tout le monde vers lui. Il a toujours joué sur ce terrain et y réussit très facilement. Malheureusement que l’opinion congolaise est tellement manipulable que l’homme de Kashobwe a une machine de communication qui ne peut laisser personne indifférente face à ses jérémiades. Même les fœtus savent sauter à son secours tellement qu’il est peint comme une victime et vulnérable que tout le monde redoute et craint.


Il se fait passer dans l’opinion pour l’adversaire farouche que tous les autres leaders redoutent de rencontrer sur son chemin.


Maffia en Zambie
Après l’entrée de l’AFDL, les relations entre Kinshasa et le Président du TP Mazembe se dégradent. Son grand frère Raphaël Katebe Katoto s’est exilé à la suite d’un meurtre par lui perpétré. Il s’est exilé en Belgique.


Lui est signalé par contre en Zambie où grâce à ses relations avec l’ancien Président Fréderic Tshiluba, il a fait prospérer ses affaires dans la pêche et les mines notamment. Ce pourquoi il sera plus tard réclamé pour fraude et corruption en complicité avec le pouvoir de Tshiluba. Heureusement pour lui, lorsque ces poursuites sont lancées, il n’est plus Zambien. Il est déjà élu comme Gouverneur du Katanga. L’arrangement est trouvé au niveau politique et diplomatique.


Parec
Bien avant cela, Moïse Katumbi ne sait pas rentrer au pays. Le pasteur Ngoie Mulunda, alors Président de l’ASBL chargée de la paix et de la réconciliation, Paix et Réconciliation, PAREC, a tenté par tous les moyens pour négocier son retour. L’ancien Gouverneur Augustin Katumba Mwanke qui ne voulait plus de lui, suite à la confiscation des trucks de la Gécamines qu’il avait bloqués en Zambie, sera convaincu de le laisser rentrer. A côté du Pasteur Ngoie Mulunda, s’est associé tout le staff du PPRD tant au niveau national que provincial. Le Président du Conseil provincial du PPRD/Katanga, Monsieur Richard Muyej Mangez Mans s’est impliqué corps et âme jusqu’à l’aligner en bonne position sur la liste électorale de ce parti aux législatives nationales et provinciales de 2006. Il gagne. Il cède son siège au niveau national et opte pour l’Assemblée provinciale où il s’impose face à tous les autres candidats Gouverneurs qui sont diabolisés… Mumba Gama, Bâtonnier Muyambo, Vano Kiboko et tant d’autres poids lourds sont éliminés au profit de Moïse Katumbi dont le slogan est : ‘’Tumechoka mateso (Nous sommes fatigués de la misère)’’.

C’est encore et toujours le pasteur Ngoie Mulunda qui bat sa campagne.


Victimisation : PPRD
Une fois élu et que toutes ses tentacules sont jetées et il a restauré sa popularité, Moïse Katumbi se lance dans la victimisation. Il se présente comme en danger face à ceux qui l’ont fait revenir au pays. Une campagne de diabolisation est lancée contre le PPRD dont il le doit de vouloir l’assassiner.


Un montage grossier
Alors qu’il était venu à Kinshasa dans une mission officielle, sur son chemin de retour, il crée du buzz. Son avion a été piégé, raconte-t-il à qui veut l’entendre. Bien introduit dans les médias dont il a réduit en silence les indépendants pour créer ses propres chaines, c’est toute la presse qui relaie l’information. Il est pris en pitié par toute la province, surtout dans les milieux déshérités.


Le froid
Le froid s’est réinstallé entre Katumbi et les responsables de son parti. Le froid sera accentué avec la mort brutale d’Augustin Katumba Mwanke. C’est l’hypocrisie jusqu’à se victimiser que sa tête était réclamée par divers poisons avant qu’il ne se rende à Londres pour se faire soigner. C’est le ‘’Je t’aime, moi non plus’’.


Le direct avec JKK
Cependant, il accepte de diriger la province tout en s’émancipant de tous ses parapluies pour entrer en contact avec le Président de la République, Joseph Kabila. Il entraîne l’ancien maquisard dans les affaires. D’aucuns affirment qu’après l’en avoir entraîné, il finira par le trahir. Ce qui a créé la rupture. Les efforts de réconciliation ont été vains.


Poisons
Là, commence l’épisode de multiples poisons. Il organise et réussit la rumeur sur son empoisonnement. Il ne sait plus venir aux réunions des Gouverneurs à Kinshasa. Il boude les Concertations nationales organisées en 2014 au motif que son ennemi est là.


Victimisation contre Muyambo
Face aux graves accusations fouillées et fouinées de son ancien Avocat, grand leader et bulldozer du Katanga, il développe davantage sa victimisation. Cette fois, c’est Zoé Kabila qui veut de son fauteuil de Gouverneur. Zoé Kabila utiliserait pour cela la plume du Bâtonnier Muyambo.
Au cours d’un entretien que le Bâtonnier a accordé au cinéaste belge, Thierry Michel, l’homme est complètement étalé dans les moindres détails. Bien introduit, il réussit à avoir l’entretien par les soins d’un cameraman qui a aidé Thierry Michel. Il en profite pour se victimiser. Il balance sur ses chaînes l’entretien. Et là, il réussit à monter la population et particulièrement les supporters de TP Mazembe contre Jean Claude Muyambo. Celui-ci perd tout. Il est sauvé de justesse. C’était sa tête qui était recherchée.


Les sbires de Katumbi descendent et saccagent Difalco, la mythique et célèbre résidence du Bâtonnier de Lubumbashi, le premier à avoir doté le Barreau de Lubumbashi d’un siège digne de ce nom. Tout est brulé. Il perd en un seul jour plus de 5 véhicules. La promesse du Gouv de voir son ancien avocat faire les pieds semblent se réaliser. Heureusement que l’ancien Ministre des Affaires Sociales et Action humanitaire a une bourse aussi large.


La réconciliation
La réconciliation est organisée. Rien ne filtre sur les clauses du pacte de paix.
Comme Chrétien Jean Claude Muyambo pardonne et prend la tête du combat contre le 3ème mandat de Joseph Kabila. Il risque un attentat à Mbuji-Mayi où son avion est éconduit. Venant à Kinshasa aux manifestations du 12 et du 19 janvier 2015, il est arrêté et conduit à l’ANR avant de tomber à Makala où il va faire quatre ans.


Point de non-retour
Comprenant que les choses vont vite, 7 partis de la Majorité Présidentielle écrivent sous son impulsion au Président de la République pour ouvrir le débat au sein de la famille présidentielle sur la succession de Joseph Kabila. Ils sont déclarés auto exclus. Recette de l’UDPS. Elle réussit. Katumbi s’approche de l’UDPS. Des dossiers sont montés en justice contre lui. Stellionat. Il est condamné à 3 ans. Il interjete l’appel. Le Président du TGI/Lubumbashi est attaqué et il échappe à la mort. Il est évacué en Afrique du Sud. Katumbi réussit à se faire évacuer. Et là, les hostilités sont ouvertes dans les médias internationaux où il affirme :’’avoir été piqué par une piqûre’’.


Blanchisserie
Encore une victimisation qui va passer dans l’opinion. Il se rallie à l’UDPS. Celle-ci l’accueille et le blanchit avant qu’il n’organise quelques fuites sur l’ingratitude dont il serait victime de la famille Tshisekedi que ses communicants présentent déjà comme achetée et placée dans sa poche.


Loi Tshani
Encore une fois de plus, semblent nous démontrer les communicants de Katumbi :’’Tshani est incapable de réfléchir par lui-même. Son initiative de verrouiller l’accès à certains postes en RDC, transformée et calquée à dessein sur le débat de l’ivoirité viserait à écarter Katumbi’’, susurrent-ils. Malheureusement dans le camp Tshisekedi, ils trouvent un boulevard ouvert. Tous les chantages de Katumbi réussissent. Il n’y a aucune machine mise en place pour y faire face. Et comme la population semble facilement manipulable, on finira par croire que le Président du TP Mazembe est le seul sauveur pour qui il faut tailler toutes les lois sur mesure.


Réédition du coup G7 ; démission en cascade
Chasser le naturel, il revient au galop. Quelle que soit la durée de vie d’un tronc d’arbre dans l’eau, il ne se transformera jamais en crocodile. C’est le moins que l’on puisse dire de Moïse Katumbi Chapwe que Joseph Kabila considère comme Judas Iscariot. C’est de cette manière qu’il l’avait traité lors d’une interview accordée à un média allemand.


JKK avait raison
Avant l’investiture, les deux Chefs de l’Etat, entrant et sortant, lorsqu’ils s’accordaient sur certains points de divergence et de convergence, Félix-Antoine Tshisekedi avait émis sa volonté de voir prendre fin l’exil imposé à Moïse Katumbi, ses poursuites en justice et obtenir son passeport biométrique. En réponse à cette volonté, Joseph Kabila lui avait dit qu’il ne s’oppose pas. Cependant, connaissant très bien Katumbi, il lave ses mains pour tout ce que celui-ci va causer comme peine à Félix-Antoine Tshisekedi. Cette confidence est livrée par une source proche du Président de la République à un groupe des Journalistes qu’elle avait reçu lorsqu’exacerbée par une demande faite par un Journaliste proche de Katumbi pour que le Président de la République se rapproche de ses anciens alliés dont Moïse Katumbi dans le processus de déboulonnement du système Kabila en juillet 2020.

Sincère et cordiale, cette source ne s’était pas empêchée de confier à ses hautes que son couple était au courant de beaucoup de choses entreprises par Katumbi, en dépit de tout le bien en sa faveur.


Regret
A cet instant, le Président Félix Tshisekedi devra ainsi se mordre les doigts pour avoir été toujours sincère avec ses amis.  


En effet, alors qu’il a bénéficié du soutien de celui qui l’appelle frère, Félix-Antoine Tshisekedi pour mettre fin à son long exil, les poursuites en justice contre lui, à la confiscation de ses affaires, Moïse Katumbi n’a jamais dit merci. Il s’est réfugié dans son Kashobwe natal pour monter les manœuvres de nature à faire tomber son bienfaiteur.


Incohérence
Incohérence, c’est l’attitude de Katumbi qui se dit à l’Opposition (Lamuka) alors qu’il a les membres de son parti aussi bien au Gouvernement national que provincial au Haut-Katanga. Entre temps, il compte prendre le gouvernorat du Tanganika. Ce qui ne l’empêche pas de monter des cabales contre Tshisekedi dont les actions sont sapées par les ministres, membres de l’Ensemble qui semblent poursuivre l’action des anciens ministres du FCC au sein du Gouvernement Ilunkamba.

C’est dans cette logique que s’explique une cabale par lui montée pour déstabiliser Tshisekedi et le laisser seul répondre de son mandat. Il compte rééditer ce qu’il avait fait à Kabila avec le Groupe des 7 partis politiques (G7) qui avaient démissionné à quelques mois de la fin du mandat pour venir se purifier à l’Opposition. Après avoir racheté beaucoup de partis de G7 qu’il a mués dans son parti, l’Ensemble pour le Changement, il va demander aux Ministres de l’Ensemble de démissionner. Les démarches sont en cours pour entraîner ceux de l’UNC et quelques-uns du FCC pour effectuer cette opération ensemble. 


Une stratégie qui risque d’échouer avec la loi initiée par Noël Tshani qui a proposé le verrouillage de l’accès à certaines fonctions de l’Etat en RDC. Pour Katumbi, c’est lui qui est visé par cette loi et c’est Félix Tshisekedi qui serait à la manœuvre pour l’écarter de la course. Il a convaincu son armée numérique et médiatique qui a ouvert les hostilités contre Tshisekedi bien avant l’idée développée par Tshani et dont la proposition de loi endossée par le Député Nsingi Pululu a été déposée vendredi à l’Assemblée nationale.


Selon notre source, Moïse Katumbi comptait organiser des démissions en cascade de tous ses ministres, mandataires à tous les niveaux et engager une Opposition contre Félix-Antoine Tshisekedi avant les élections.
Une recette qui ne lui avait même pas payé, bien qu’il ait cru que son rapprochement avec feu Étienne Tshisekedi le purifiait de tous les péchés et crimes économiques dont il est auteur.


AN

Share this content:

Laisser un commentaire