loader image

Impact News

Après avoir donné les injonctions au Ministre du Portefeuille qu’il a traitée de risquer de consacrer l’impunité :
Jules Alingete fait une amende honorable !



Dans une correspondance adressée à Mme la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille n°0086/PR/IGF/IG-CS/JAK/NMM/2022 du 31 janvier 2022, dont l’objet  »Rappel des dossiers transmis pour dispositions », Monsieur Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, a affiché un comportement qui frise le gangstérisme épistolaire en se donnant la taille de quelqu’un qui peut donner des injonctions à un Ministre d’Etat et ce, sans égards.

Dans cette correspondance aux allures d’un ordre donné à son subalterne, Jules Alingete écrit: »J’ai l’honneur de rappeler à Votre Autorité les dossiers transmis par l’inspection Générale des Finances pour dispositions à prendre au vu de la gravité des faits constatés ». Quelle maladresse pour un Haut Fonctionnaire, cadre universitaire d’une Grande Université du pays!

Pire, sans égards, Jules Alingete traite pratiquement Mme Adèle Kayinda d’absence de réaction qui risque de consacrer l’impunité…
Il écrit: »L’absence de votre réaction en tant qu’Autorité Responsable des Entreprises du Portefeuille de l’Etat, risque de consacrer l’impunité dans la gestion publique… ». Du gangstérisme épistolaire et une intention de nuire ou saper l’honneur d’une grande personnalité élevée dans la noblesse en tant que Princesse dont l’intégrité n’est pas à démontrer de par son engagement à servir Dieu.

Et pourtant, un Ministre peut être saisi certes sur un quelconque dossier, mais pour décider, il doit recourir au Conseil des Ministres pour délibérer.
Bien plus, lequel des mandataires sanctionnés ou suspendus suite aux rapports de l’IGF a déjà restitué les fonds détournés ? Quel est le mobile d’accuser les gens, les conduire en prison pour bénéficier de la liberté provisoire sans rembourser les fonds? Eteni est en liberté, Bakonga en cavale et tant d’autres mandataires ayant bénéficié de la liberté suite à l’ordonnance de grâce du Chef de l’Etat, où sont les montants exorbitants détournés par eux et révélés dans les rapports de Jules Alingete avec une campagne à la politique dans les médias et réseaux sociaux?

Scandale, c’est lorsque l’on réalise que ces révélations dans le cas de l’ex Onatra, c’est le Premier Ministre qui a ordonné le paiement qui du reste, n’a jamais été ordonnancé, ni programmé, ni effectué à ce jour. Alors qu’est-ce qui justifie l’agitation de l’IGF dont le combat n’est pas ignoré dans la lutte contre le fléau congolais : »détournement des millions »?.

Or, au portefeuille, l’approche est tout autre: sanctionner les fautifs, les poursuivre pour restituer les fonds détournés et enfin subir la peine devant les cours et tribunaux.

Invité au Cabinet du Ministre du Portefeuille, l’IGF Jules Alingete est revenu sur sa lettre pour présenter pratiquement les excuses.
Il retire les propos qui frisent les injonctions données à un Ministre d’Etat lorsqu’il lui écrit : »pour dispositions à prendre » et ceux en rapport avec l’absence de la réaction de Mme le Ministre en tant qu’Autorité Responsable des Entreprises du Portefeuille, qui risque de consacrer l’impunité.

Ces propos, il les a tenus au cours d’une réunion au Cabinet du Ministre qui l’a invité au regard de la noblesse non seulement de ses origines, mais aussi et surtout de sa crainte de Dieu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *