C’était une préoccupation majeure, seule de savoir pourquoi Jules Alingete s’en prend de plus en plus à Adèle Kayinda, Ministre d’État et Ministre du Portefeuille de la République. Pourquoi vouloir jeter la servante de l’Eternel à la vindicte populaire, elle qui a un parcours irréprochable ?
La raison est connue. Jules Alingete est un rancunier. Quiconque a menacé ses intérêts personnels n’échappe pas à son courroux. Il attendra le moment pour lui régler les comptes. Pour cela, il ne regarde, ni aux moyens, ni à la méthodologie. Ce qui le trahit, c’est l’émotion qui se dégage quand il veut avoir raison en voulant convaincre l’opinion. Il s’y prend mal, parce qu’il y va avec des mensonges.
Se croyant craint et redoutable par tous les membres du Gouvernement et responsables des institutions, services et établissements publics, à qui il écrivait, poussant très loin son toupet, pour »dispositions » comme s’il s’adressait à ses subalternes, Jules Alingete a été déplumé par la Princesse Adèle Kayinda qui n’avait pas accepté cette formule pour le rappeler à l’ordre et lui indiquer ses limites de transmettre ses »rapports à la hiérarchie », à »toutes fins utiles ».
S’étant incliné devant cette réalité et ayant présenté les excuses, Jules Alingete n’a jamais accepté cette remarque qui sonne pour lui comme un affront venant »d’une femme ». Ce qu’il a oublié est que Adèle Kayinda n’est pas seulement femme, mais un Homme avec H majuscule qui sait respecter ce qu’elle veut.
Désormais, comme le diable, il attendait le »moment favorable ». Il en a eu.
Se basant sur le dossier COMINIERE, Jules Alingete présente Adèle Kayinda comme celle ayant bradé les actifs miniers de COMINIERE. Au total, 15% des parts d’action de DATHCOM qui en sa qualité de Ministre du Portefeuille avait autorisé à un vil prix, contre les intérêts du pays.
Par sa lettre du 11 avril 2022 adressée au Directeur général de DATHOMIR, Jules Alingete prend acte de la vente des 5% des parts d’action de DATHCOM à DATHOMIR MINING, alors que le prix de cette vente n’était pas connu. En violation total des lois, cette vente a été faite suite à l’avale du prétendu « saint ».
Quelle usurpation ! Quel toupet! L’homme se prend pour interprète des textes et Vice-président qui donne l’aval pour la vente des actifs d’une entreprise publique.
Or, cette vente pèche contre le Droit Civil: les Obligations en ce qui concerne le contrat de vente qui a deux conditions pour sa validité : l’objet de la vente et le prix de la vente. Ici, l’on connait l’objet de la vente. Mais pas le prix de la vente. Qui brade ? C’est celui qui a fixé le prix de la vente ou celui qui laisse libre aux parties de convenir le prix du % de l’action?
Pas plus tard que ce samedi 10 décembre, lors d’une réaction épidermique dans les médias, à la suite de la démonstration de ses mensonges lorsqu’il se fait passer pour avocat d’AVZ, encore un scandale, Jules Alingete dit, sans vergogne que les 33 millions de dollars de la vente de 15% des parts d’action de DATHCOM à JIZIN Mining sont dilapidés, et qu’à ce jour, plus rien n’existe. Pire, il dit détenir des preuves qui attestent son argumentaire.
Ici encore, c’est la légèreté notoire. Un grossier mensonge d’un homme qui utilise le lingala, langue vernaculaire pour manipuler l’opinion. Selon les sources recoupées, plus de 15 millions de ces 33 sont logés dans un compte bloqué à Rawbank.
A en croire ces sources, cette réserve servira à la relance des activités de la COMINIERE qui a toujours été en état de léthargie.
Si vraiment, comme il ne cesse de le dire qu’il maîtrise les chiffres, et qu’il a toutes les preuves, il ne se serait pas permis de dire que toute cette somme d’argent a été déjà dilapidée.
C’est une honte pour la République, Jules Alingete. S’en prendre à une Dame de fer qui tient au redressement des entreprises publiques, c’est combattre le Chef de l’État.
Jules Alingete aurait été sérieux et respectueux de sa personne, il allait mener les investigations sur les $ 600 Millions déjà lévés par AVZ et qu’il tient d’abord à récupérer avant tout développement de la mine.
