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Impact News

Coup de gueule de Joël Cadet NDANGA :
Confusion en RDC, troubles dans le monde !



Une nouvelle guerre froide ou tendance vers la Troisième Guerre Mondiale, c’est selon. La guerre est de retour en Europe après la balkanisation de la Yougoslavie. Si pour l’instant, l’Occident n’est pas encore entré dans cette guerre sur le plan opérationnel, elle y est plutôt impliquée sur le plan économique par des sanctions infligées à la Fédération de la Russie. Surtout sur le plan médiatique, l’Occident a engagé une guerre médiatique où désinformation, manipulation, mensonges et intox sont invités à table comme armes de guerre.

Chaque nation réfléchit sur la position à prendre. La RDC semble s’être engagée contre la Russie à travers la position exprimée par le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, qui s’est inscrit dans le principe d’intangibilité des frontières prôné par la Charte de l’Union Africaine. Mais aussi, elle a voté la résolution aux Nations Unies contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Au plan interne, la situation semble ne pas être prise au sérieux parce que la guerre en Ukraine aura, comme COVID-19, des répercussions économiques, politiques, voire sécuritaires lorsqu’il faut considérer que les mercenaires de la société Wagner sont non loin de chez nous en République Centrafricaine.

Très confuse, c’est l’interpellation depuis bientôt deux mois, de Monsieur Sécurité du Chef de l’Etat par Monsieur François Beya par l’Agence Nationale des Renseignements. Là aussi, déficit de communication. Ce qui peut desservir le régime en place. Et pourtant, on le connait comme étant membre de la Société des Renseignements du monde. Ils sont très souvent solidaires.

Le comble est qu’il est impossible aux politiciens congolais de regarder dans une même direction pour l’intérêt supérieur de leur nation. Si Katumbi charge ses chiens enragés pour ne pas se reconnaitre dans l’échec ou la réussite du Président Félix Tshisekedi qui ont trouvé en face d’eux un Thierry Mosenepwo qui les ramassés et traité leur leader de malhonnête le comparant à un coach qui a aligné les joueurs dont il refuse d’avoir, et les succès et les faillites de toute l’équipe ; à l’UDPS, les violons ne s’accordent toujours pas entre les cadres. Que des déclarations de soutien, de désaveu depuis la disgrâce du désormais ex Président a.i. Jean’Marc Kabund.

Entre le Président de la République et son ancien allié Jean-Marc Kabund, le Rubicon semble franchi. Seule la session qui s’ouvre ce 15 mars 2022 pourra déterminer la suite des événements.

Stupeur et désespoir ont gagné le train UDPS. Les cadres sont dans l’incapacité de réunir les troupes pour la reconduction de Félix-Antoine Tshisekedi en 2023 dont le parti n’est pas suffisamment installé à travers la République en face d’un Katumbi qui n’est pas loin de promettre tout aux étrangers pour gagner et prendre le poste qu’il croit lui être réservé après ses huit ans de gâchis à la tête du Katanga.
Par ses ministres au Gouvernement, Katumbi fait nommer les militants de son parti partout surtout à l’ESU où Muhindo Nzangi a choisi une stratégie pour n’exploiter que deux ethnies : si le Titulaire est Luba, le suivant doit être un Nande ou vice-versa.
Ce qui avait provoqué le tollé au point de se faire ridiculiser par le Premier Ministre qui avait suspendu les mises en place des membres des Comités de gestion à la tête des Etablissements supérieurs et universitaires.

Le PPRD également, continue à jouir à travers ses anciens mandataires nommés et laissés par Kabila qui ont fait semblant pour adhérer à l’Union Sacrée de la Nation. Même chose avec les Assemblées et Gouvernements provinciaux. Et là aussi, l’UDPS dort.

Entre temps, Modeste Bahati joue et profite de l’absence de l’intransigeance de Kabund écarté des négociations pour faire réellement ombrage à Félix Tshisekedi en 2023, lorsqu’on connait ses ambitions présidentielles étouffées en 2018 par Joseph Kabila qui avait pris tout le monde de cours pour désigner Emmanuel Ramazani. En politique, il n’y a pas de cadeaux, dit-on.

Très dramatique, c’est cette visite des deux stars guinéenne et ivoirienne, invités par le Gouverneur de Kinshasa qui a échoué face à une Assemblée Provinciale indolente et dont les actions ne sont limitées qu’à la paie des émoluments. Sous le parapluie de certains Conseillers du Chef de l’Etat, Gentiny Mbaka Ngombila est engagé à gâcher la fête du bilan du Chef de l’Etat. Toutes les actions par lui entreprises jettent les jalons de l’échec du Chef de l’Etat à Kinshasa. Pire, il invite très souvent, le Président de la République pour venir inaugurer et couvrir ses déboires. Le Protocole aussi de celui-ci, comme envoûté, le laisse y aller. Par sa faute, il y a eu mort d’hommes à Matadi Kibali pour avoir lancé les travaux de construction du marché de Matadi Kibala depuis une année pour finalement laisser les commerçants aller sous les antennes Haute tension. Plus grave, pas d’enquêtes jusqu’à ce jour pour établir les responsabilités. Le Grand Marché, travaux non achevés, le Marché Somba Zigida, travaux confiés à des Libanais non achevés.

En ce même moment, les actions et l’image du Chef de l’Etat sont étouffées par sa propre Cellule de Communication. Travaux des 100 jours dont les résultats sont palpables dans les infrastructures, la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement primaire, la patrouille financière pilotée par l’IGF (bien qu’elle paralyse certains établissements et services publics), la construction des infrastructures de la REGIDESO, de la SNEL dont les centrales hydroélectriques au Lwalaba, à Zongo, …, le maintien de l’ordre public par la police qui s’est largement distinguée depuis un temps, les prouesses de la diplomatie congolaise qui a produit les fruits, la relance de Kanyama Kasese et l’encadrement des Kulnas qui ont retrouvé leur espoir, la construction de certains parc agro-industriels…n’intéressent pas la Cellule de Communication du Chef de l’Etat qui semble un Homme seul et qui communique aussi seul à certaines occasions.

Ce sont les indépendants, qui s’accrochent à quelques leaders qui se cassent en mille morceaux, des fois sans éléments et faits de communication ou de langage pour transmettre à la population. Seules quelques bavures sont suffisamment exploitées par les robots communicants de l’Ensemble et de l’ex Première Dame.

Tout ce tableau ainsi peint semble avoir planté un décor de la confusion en ce moment où le monde tremble. S’il faut y ajouter les révélations eschalogiques décrites dans les Saintes Ecritures, il est plus qu’urgent que la Haute Direction du pays puisse se concentrer non seulement sur les prioritaires ; mais aussi et surtout, sur les mécanismes devant consister à parer à toute éventualité sur le plan interne comme international.
Il ne faudrait pas croire qu’Hitler des temps modernes, le sanguinaire Paul Kagame, a abandonné ses velléités hégémoniques sur la sous-région en général et particulièrement sur la RDC où il entretient une guerre depuis 25 ans.

Il revient également aux politiciens congolais de fournir pour une fois, comme en France lors des attaques terroristes en 2015, pour regarder dans une même direction pour l’intérêt supérieur de la Nation.
C’est possible d’oublier nos querelles pour sauver la RDC des dangers qu’elle encourt en cette période.

Les hommes de Dieu, particulièrement ceux qui nous ont offert un spectacle désolant dernièrement pour la désignation du Président de la CENI, devraient se concentrer également sur la santé de leurs âmes que de pratiquer la politique de la haine en ce moment.
Certes, les Congolais souffrent d’un manque criant de Conscience Nationale Collective, mais en des moments pareils, chacun devrait mettre de l’eau dans son vin, parce que la situation est très grave et va aller de pire en pire avec cette guerre en Europe.

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