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Impact News

En marge des 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme :
FWA a organisé une conférence sur les violences contre les jeunes filles dans les milieux scolaires !



‘’Je me lève, je m’engage aujourd’hui contre les violences sexuelles faites aux jeunes filles dans les milieux scolaires’’, tel a été le thème de l’atelier organisé par FWA, une ASBL congolaise avec l’appui de ses partenaires internationaux dont OXFAM ce vendredi 10 décembre 2021 à l’attention des 150 élèves de l’Institut Technique Médical Kinkesa, qui existe depuis plus de 50 ans. Les participants, sous la modération du Journaliste Salomon Bimansha, ont suivi tour à tour les interventions de Mme Elisée Mupa et de Monsieur Joël Cadet NDANGA sur la thématique.


Les deux orateurs ont, comme s’ils avaient travaillé ensemble défini les violences faites à la jeune fille comme ‘’ des menaces explicites ou d’actes de violence physique, psychologique, de brutalités, de harcèlement sexuel ou verbal, d’attouchements non consentis, de coercition et d’agression sexuelles et de viols. Les châtiments corporels et la discipline au sein des établissements scolaires se manifestent souvent de façon très sexiste’’.

Ces violences ont pour causes principales, les coutumes rétrogrades entretenues par certaines tribus en RDC ; le déficit de la formation de qualité et pédagogique de certains membres du personnel scolaire ; le mauvais usage de nouvelles technologies de l’information et de la communication dont les réseaux sociaux et les Séries télévisées ; la mode à travers un accoutrement indécent de la jeune fille elle-elle, etc.

Pour combattre ces violences dans les milieux scolaires, les orateurs ont recommandé que pareilles initiatives soient multipliées avec non seulement les élèves ; mais aussi et surtout avec les enseignants, les élèves garçons, les responsables des établissements scolaires, les Directeurs de discipline, pour les motiver à lutter contre les violences faites aux jeunes filles dans les milieux scolaires.
Il faut ajouter la sensibilisation des églises et inviter les victimes de la violence faite aux filles à braver la peur pour dénoncer. Les orateurs ont aussi recommandé que les organisateurs puissent mettre en place un cabinet d’avocats qui peut défendre les victimes en justice et combattre tous les arrangements à l’amiable. Que l’on ne se limite pas seulement à la dénonciation ; mais que des actions fortes soient menées pour que les bourreaux soient non seulement traduits et condamnés en justice ; mais aussi et surtout, que ces bourreaux soient publiés dans différents médias pour décourager les autres.

Aux jeunes filles, les orateurs leur ont demandé de se prendre en charge par un comportement vestimentaire responsable. Elles devraient s’inviter à une discipline personnelle pour éviter de tomber dans le piège des agresseurs. Qu’elles puissent développer le sens de responsabilité et leurs compétences et talents pour leur épanouissement et lutte contre les violences basées sur le genre qui sévissent dans les milieux scolaires et la société.

Il sied de retenir que cette campagne entre dans la ligne droite du renforcement des réseaux pour plus d’impact (Strengthening Networks for Greater Impact) – STITCH qui est une initiative quadriennale (2019-2022) financée par l’UE et mise en œuvre par FEMNET en partenariat avec Oxfam. Cette initiative est mise en œuvre dans 7 pays d’Afrique : Kenya, Mali, Tunisie, RDC, Éthiopie, Rwanda et Île Maurice. Travaillant avec 14 partenaires locaux dans les 7 pays, l’initiative vise à renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles des organisations des réseaux de femmes pour mener des actions coordonnées au niveau mondial, régional et national. Plus précisément, l’initiative i) renforcera la capacité institutionnelle et opérationnelle du secrétariat de FEMNET pour diriger efficacement, coordonner et soutenir ses nombreux membres et ii) soutiendra les 14 membres de FEMNET dans 7 pays en matière de plaidoyer politique, de campagne, de réseautage et de partage d’informations.


Afin l’initiative cherche à effectuer une analyse féministe des forces, des faiblesses, des possibilités et des menaces (FFPM) qui décortiquera, interrogera et examinera les capacités institutionnelles et opérationnelles des membres en vue d’élaborer un plan de renforcement des capacités et de suivi qui raffermira leur influence sur les politiques des droits des femmes et de l’égalité des sexes dans leurs pays respectifs. L’analyse FFPM prendra la forme d’une évaluation du Renforcement des Capacités des Organisations Féministes (FOCS : Feminist Organization Capacity Strengthening).

Ainsi, en marge des 16 jours d’activisme et tenant compte de l’actualisation des mesures de prévention et de lutte contre la pandémie à Covid 19 en République Démocratique du Congo annoncée ce 05 décembre 2021 par le Porte-Parole du Gouvernement, F-WA avec ses partenaires a organisé une Activité de sensibilisation contre les violences basées sur le genre(VBG) dans les milieux scolaires, précisément à l’Institut Technique Médical de Kinkesa. La VBG est un phénomène à visages multiples, il a été donc question, à travers les présentations des panélistes de parcourir les différents visages, l’état des lieux et les moyens de prévention. Ces présentations se sont fait suivre des questions-réponses dans une salle avec places assises.


A propos de Faith-Word in Action
F-WA aussi appelé Parole de Foi en Action, est une organisation à but non lucratif qui opère en RDC pour accomplir sa mission. Elle fait partie, avec CONAFED des 2 membres congolais de FEMNET sur les 14 choisis pour la mise en place du projet STITCH dans 7 pays. Elle poursuit des stratégies proactives pour développer et autonomiser les jeunes femmes et filles afin qu’elles assument des rôles de leadership dans leurs communautés.
Elle a pour mission la conscientisation, la sensibilisation, la formation et l’implication de la jeunesse et de la femme en vue d’une prise de conscience de leurs capacités et leurs rôles dans la réalisation du développement durable de leurs communautés. Une auto-prise en charge des populations les plus affectées par la pauvreté et surtout par la situation des conflits armés en RDC ainsi que dans d’autres pays de la région.
Bien que F-WA vise plus l’épanouissement de la femme en général et de la jeune fille en particulier, ses actions concernent également les hommes de tout âge, mais surtout les jeunes garçons associés aux jeunes filles pour promouvoir l’égalité de genres.


F-WA s’efforce d’engager, d’inspirer et d’équiper les jeunes femmes et filles pour qu’elles deviennent la prochaine génération de politiciens, d’activistes, d’entrepreneurs sociaux et d’agents de changement de premier plan : des leaders capables de transformer et de changer les institutions qui légitiment et perpétuent la discrimination à l’égard des femmes.
CB

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