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Impact News

Exigences du départ du Directeur Jean Kasongo de Kibali, de l’AT Innocent Makanda de Watsa et des Officiers militaires et de la police par la Synergie des ‘’Sociétés civiles’’ dans le secteur de Kibali, territoire de Watsa, Province de Haut-Uélé :
Une rébellion en gestation à Durba ?

La rébellion est l’action de se rebeller, de se révolter contre le pouvoir ou l’ordre établi. Cette définition donnée par le dictionnaire n’est pas contraire de ce que vit ces derniers temps, la Cité minière de Durba, Territoire de Watsa, Province de Haut-Uélé. Ce, à travers les revendications contenues dans une Déclaration rendue publique non datée et signée uniquement par Monsieur Londoni Kabasee Julio pour le compte de la SOCICO ; NSCC de Jonas Tshombela dont le Représentant n’a apposé que sa signature ; Société Civile, Forces Vives dont le représentant n’a aussi apposé que le paraphe.


En toute objectivité, aucun professionnel des medias digne de ce nom, ne se serait servi d’un pareil document. Mais c’est la déclaration largement répandue dans les réseaux sociaux. Vu son caractère pernicieux, cette Déclaration peut-être un déclencheur d’une rébellion dans la mesure où ses revendications sont plus graves.


Ses auteurs, ignorent que le Territoire est une Entité territoriale déconcentrée dont les responsables sont nommées et relevées de leurs fonctions par la hiérarchie du Gouvernement central. Que non. Ils exigent au premier point de cette déclaration le départ immédiat, sans conditions de Monsieur l’Administrateur du Territoire et son adjoint suite à ‘’l’incompétence notoire, de comportement dégradant à l’égard de la population, au lieu d’être un bon père mais il se déguise en avocat de la Société Kibali Goldmines au détriment de la population.

Renseignements pris et au regard de la manière dont ce document est rédigé dans une langue proche du français, il revient que le seul mal que commettrait l’Administrateur de Territoire est sa maîtrise des textes légaux qui régissent, et l’administration publique, et le secteur minier. Il privilégie le respect des textes. Ce qui le place en ennemi de ceux qui ne savent ni lire le français.

Pire. C’est parce qu’il est non autochtone que la population de Watsa, particulière les leaders de Durba dont les meneurs sont deux Dames dont Elisée Masiya venue d’Isiro et Loda de Mambasa, très proches du Gouverneur Christophe Nangaa qui mènent cette campagne du départ de l’AT et de l’ATA. D’aucuns commencent à croire, que fortes du soutien qu’elles bénéficient du Gouverneur de Haut-Ulélé, elles se permettent de ne respecter personne. Elles se livreraient aux insultes et humiliations de toutes les autorités militaires, civiles, des renseignements (ANR et DEMIAP) au motif que personne ne peur rien faire contre elles.
Deuxième revendication. Elle concerne l’insécurité qui a élu domicile dans le territoire de Watsa, en général et Cité de Durba, en particulier.


Mais les vraies motivations sont à situées aux quatre dernières revendications en rapport avec le respect du Cahier de charge de la société Kibali Goldmines dans le territoire de Watsa et particulièrement dans le secteur de Kibali ; trois, le versement de 0, 3% qui est un droit de la communauté selon la lois (sic) de la République et non une faveur ; Quatre, la reprise par la société Kibali Goldmines des réalisations sociales à travers son Département Social qui a cessé d’exister depuis le versement la redevance minier aux ETD, or c’est une obligation sociale de la société Kibali Golkd Mines (sic). Le non-respect de la Constitutionet le Code minier par la société Kibali Gold Mines sur le processus de la délocalisation des populations riveraines.

C’est pour ces revendications que ces organisations ont décrété trois jours de ville morte sur toute l’étendue du Territoire de Watsa et plus particulièrement dans la Cité de Durba.
Selon certaines sources au sein de ce qui s’appelle ‘’Société Civile’’, les véritables motivations de cette rébellion est ailleurs. C’est la réclamation de l’argent liquide à remettre aux ‘’revendicateurs’’. A foce de donner du manioc à une chèvre, elle risque de suivre jusqu’au moulin, s’est exprimé un activiste des Droits de l’Homme qui charge l’ancienne Direction du Département Social, sous l’impulsion de Dr Mark Bristow, qui avait habitué à donner de l’argent frais à ceux que l’on appelle dans les milieux du clergé de Durba ‘’les seigneurs de guerre’’.

En effet, l’expression « Seigneur de guerre » selon beaucoup de gens lucides ici à Durba réfère aux gens qui font pression sur la population, veulent la prendre en otage et la manipuler pour leurs intérêts personnels et non ceux des prétendus défendus’’, a commenté un activiste de la société civile de Durba, à la suite des insultes proférées au Fondateur du Journal IMPACT NEWS, qui a été chargé par certains de ses confrères de la contrée d’être auteur de l’article sous la signature bien contrôlée de notre consœur Nicole Kakese que beaucoup connaissent à Kinshasa.


Certains ont même péché, aussi bien par la violation du Code de Déontologie et d’Ethique professionnelle du Journaliste congolais par manque de solidarité et en répondant dans leurs médias à un article dont ils n’étaient pas concernés par la querelle. Certains moins avertis, se sont permis, à afficher avec insultes la photo de notre Fondateur où il pose avec notre consœur de Zoomeco. Des histoires qui ont été tolérées par la corporation pour raison de sentiments.


Le Chef de secteur de Kibali en colère
A la suite de cette rébellion en gestation conduite par deux dames, le Chef de secteur de Kibali, Monsieur Dieudonné Surur a désavoué les initiatives de la Synergie des Sociétés civiles. Là aussi, c’est une confusion entretenue par ignorance ou à dessein. Ce ne sont pas les organisations de la société civile ; mais plutôt une synergie des sociétés civiles. Il y en a donc trop.
Voilà pourquoi, dans un communiqué sans complaisance rendu public ce dimanche 23 mai 2021 par le Secteur de Kibali, Territoire de Watsa, Province de Haut-Uélé, Monsieur Dieudonné Surur est monté sur ses quatre chevaux pour fustiger le comportement incivique et déstabilisateur de certains prétendus activistes de la Société Civile, dont la bande à Mme Loda, qui fait rédiger toutes sortes d’inepties qui lui passent par la tête, qui opère en marge de la loi fondamentale, la Constitution de la République Démocratique du Congo, peut-on lire dans le Journal en ligne Grand Journal.cd dans son édition du même jour. Elle et une certaine Elysée Masiya, très proches du Gouverneur Nangaa sont présentées par leurs collègues de la société civile comme étant les meneurs de cette rébellion. Cela serait une conséquence à une faible instruction au point de mener les gens dans un bateau sans capitaine.


Elles ont programmé toutes ces manifestations sur toute l’étendue du territoire alors qu’elles ne sont que des Coordonnatrices des sous-sections de ces structures de la société civile au niveau du secteur et non du Territoire.
Ce qui frustre et énerve le Chef de Secteur et Chef Coutumier, Monsieur Dieudonné Surur qui ne comprend pas pourquoi ces pêcheurs en eaux troubles ne comprennent pas que l’heure est à la paix et la construction du coin, et qu’avec la crise sanitaire due à la pandémie du siècle Covid-19, ayant entraîné la perturbation du calendrier scolaire et académique, il ne faut pas imposer aux enfants et étudiants de Durba un autre retard. Voilà pourquoi le Chef du Secteur Kibali invite toute sa bande à la conscience interne et à la responsabilité. Aucun activiste de la Société Civile ne détient un mandat légal populaire pour représenter et défendre les intérêts du souverain primaire, s’est-il indigné.


Et là, le patron du Secteur relève: « Une Synergie de la Société Civile n’est pas une institution administrative publique légale pouvant prendre une décision contre l’avis de l’autorité établie et de la population« , a-t-il tapé du poing sur la table comme pour fustiger la rébellion que ces deux dames entretiennent au nom de leur proximité avec le Gouverneur Nangaa.


S’inscrivant en faux contre les trois jours de ville morte décrétée illégalement par une bande d’illuminés qui se plait de manipuler à sa guise et pour ses intérêts privés certaines franges de la population, l’unique Garant du Secteur Kibali invite les organisateurs de cette activité destructrice et rétrograde à privilégier le dialogue dont le jour et l’heure leur seront communiqués incessamment au Bureau de l’Administrateur du Territoire de Watsa, surtout lorsqu’il faut faire allusion à l’état de siège décrété dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, peut-on décrypter de son communiqué. 
A ce propos, il sied de noter que Dieudonné Surur est un homme de paix, conciliant et réfléchi.

Bien plus, le patron du Secteur Kibali répond aux rédacteurs du tract qui a circulé samedi 22 mai dernier dont l’auteur a refusé d’ajouter son nom, en disant qu’à  »propos de 0,30% de l’entreprise citée, celle-ci (Kibali Goldmines Ndlr) doit réfléchir et répondre aux pleurs de la communauté suivant l’accord du Gouvernement congolais », a-t-il déclaré, avant de préciser que le Secteur Kibali n’est pas un milieu où l’on doit à tout moment verser le sang humain ou des tueries. Les auteurs concernés ou les complices doivent quitter le milieu ou abandonner leurs mauvaises habitudes, a-t-il lancé. 

A cet effet, un acteur de la Société civile du secteur minier s’est étonné : »déclarer que Kibali retient illégalement le fonds de 0,3% du Chiffre d’Affaires est une manière d’exposer son ignorance de la loi minière et sa bassesse d’esprit malgré plusieurs séances de renforcement de capacités par des experts divers sur cette question. C’est aussi exhiber sa mauvaise volonté à calomnier et accuser les innocents pour faire le buzz tout en portant atteinte à leur réputation par des imputations dommageables et dénonciations calomnieuses condamnables par la loi, par le Code pénal congolais. Loda et sa bande oublient superbement que le Président Tshisekedi a inauguré un Etat de droit et que leurs multiples connexions politiques ne les sauveront pas d’une action judiciaire un jour », a-t-il fait savoir comme pour confirmer que ces prétendus activistes de la société civile excellent en insolence, impolitesse et trafic d’influence selon plusieurs témoignages.

Pour finir son message à ses administrés, Dieudonné Surur demande à ses administrés à dénoncer tous les seigneurs de guerre et tous les fauteurs des troubles qui ont pris l’habitude de prendre en otage les populations de Durba pour leurs propres intérêts faisant pression sur l’entreprise minière, tout en promettant de garder leur anonymat.


Le Conseil territorial de la Jeunesse contre
Dans sa désapprobation de ces citoyens venus s’installer à Durba grâce aux investissements de Kibali Gold Mine, le patron du Secteur a été rejoint par le Conseil de la Jeunesse territorial de la Jeunesse de Watsa,  CTJW. Des patriotes courageux et lucides qui refusent toute manipulation par une citoyenne orgueilleuse sans vision claire ni idéal.


Dans un communiqué rendu public le même dimanche 23 mai 2021, le Conseil territorial constate que la Synergie des sociétés civiles n’a pas respecté la procédure exigée légalement pour tenir pareilles activités et que les autorités politico-administratives n’ont pas été informées selon la Constitution et que le dialogue est en cours entre Kibali Goldmines et les autorités politico-administratives, surtout que les examens des élèves des écoles primaires débutent ce lundi 24 mai 2021 selon le programme national et qu’enfin, vu la situation générale que traverse le Territoire de Watsa, a décidé de s’opposer à la décision de la synergie des sociétés civiles du secteur de Kibali déclarant la ville morte. 


Le Conseil de la Jeunesse privilégie le dialogue et demande à la population de vaquer librement à ses activités. 
Elle va se battre pour que les magasins, boutiques, stations, entreprises de transport, églises, écoles, agences et autres activités se déroulent normalement surtout que l’avenir de demain appartient à la Jeunesse. 
Contrairement aux lâches qui n’avaient pas signé leur tract pour n’afficher que la fonction du signataire: « Chargé de Communication » mais promettent la mort à tout celui qui ne partage pas leur position illuminée, ce communiqué est signé par Junior-Kiss Tebange Moto, Président du Conseil territorial de la Jeunesse de Watsa.


Ainsi, il est retenu que ces activités organisées en violation des textes légaux qui régissent les manifestations publiques en RDC ont été annulées. Seuls les fauteurs des troubles qui voudraient favoriser l’entrée des éléments des groupes armés qui fuient les provinces voisines où il a été décrété l’état d’urgence, seront tenus responsables de tous les dégâts que pourront provoquer ces manifestations, a averti un Officier des renseignements, contacté à Kinshasa sur ce dossier par notre rédaction.


L’AT Makanda exacerbé
L’Administrateur du Territoire de Watsa, Monsieur Makanda Mwamba, contacté par une radio locale autour des agitations des Dames Loda et Elysée, a indiqué : ‘’Ce sont des rumeurs, je n’ai pas reçu un courrier officiel selon lequel, ils organisent une journée ville morte. Je l’ai appris comme tout le monde et je l’ai interdite. Car, n’étant pas informé en amont selon que la loi l’oblige’’, a tranché Makanda Mwamba, avant d’enfoncer : ‘’Ensuite, la FEC et la FENAPEC ne sont pas d’accord avec ce mouvement. Ce sont les deux associations économiques de la région. Il n’y a pas de ville morte, encore moins de marche pacifique. Que chacun puisse vaquer librement à ses occupations. Les gens qui ont autorisé cette marche n’ont aucune autorité. Ils ne gèrent que (Ndrl : les structures de la société civile) la cité de Kibali,  donc (Ndrl : collaborateurs à) mes subalternes’’.
L’ignorance des organisateurs de ces manifestations étonne l’AT en ce qu’ils demandent le départ des autorités non placées par eux. On ne comprend pas qu’un Administrateur du Territoire est nommé par le Chef de l’Etat par Ordonnance présidentielle sur proposition du Conseil des Ministres. Et que les agents et cadres dans une entreprise sont nommés selon l’appréciation de la hiérarchie de cette entreprise surtout qu’il s’agit d’une multinationale.

A ce propos, le patron de Watsa revient sous un ton très dur : ‘’Vous pensez que la synergie peut réclamer le départ de tout le monde? Parlant du cas Jean Kasongo, qui l’a placé là-bas? Qui a placé Monsieur Makanda, est-ce la synergie ? Donc il ne faut pas exagérer de donner trop de pouvoir et d’importance à la synergie. Cette fameuse synergie n’a pas de compétences sur moi, mais plutôt au niveau de la cité de Kibali. Donc je ne suis pas d’accord avec eux. Est-il qu’ils n’ont pas ce pouvoir de me faire partir. Il faut dire aux gens que tous ceux qui réclament mon départ n’ont aucune raison valable, si  ce n’est que des supputations’’, a conclu l’Administrateur du Territoire. Mais certains craignent pour sa santé étant donné que dans ce coin, le fait par lui de quitter, ils ont utiliser tous les moyens naturels et surnaturels pour qu’il parte. Il est venu à la tête du territoire avec ses deux jambes.

Aujourd’hui, il est sur les bequilles. De même avec le Chef de Secteur, qui est pourtant aussi Chef coutumier de la même contrée dont les réalisations avec le versement des 15% de la redevance minière sont multiples depuis 2020 : Ecoles, Hopitaux, ponts et diverses infrastructures ont été construits et le secteur s’est davantage metamorphosé.
Dans notre prochain numéro, le reportage complet de nos fins limiers sur les réalisations du Chef de secteur, Dieudonné Surur avec les 15% versés depuis un temps par la société Kibali.


Rendu par Anastaili Nku

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