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La jeunesse Ruund sollicite la libération d’Eddy Kapend


Consultations Présidentielles:

Ayant constaté que rien ne marche dans la coalition qu’ils ont formé entre le CACH et le FCC, le Président de la République a décidé de consulter les leaders d’opinion les plus représentatifs envie de former une union sacrée censée de mener en bien la destinée de plus de quatre vingt millions d’âmes de congolais. 

Au lendemain de la Présidentielle 2018 qui a donné au CACH la majorité présidentielle et au FCC la majorité parlementaire, les deux plates formes électorales, par l’entremise de Félix Antoine Tshisekedi récemment proclamé Président de la République par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et confirmé par la Cour Constitutionnelle  et Joseph Kabila autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC) et Sénateur à vie, avaient signé un accord de gouvernance. Selon l’esprit de ce dit accord, les deux parties en coalition devraient gouverner et gérer ensemble le Pays tout au long de ce mandat. Ce qui pour certains, devrait permettre  au pays de partir du bon pied et de travailler pour l’émergence de celui-ci. Malheureusement, ce mariage a commencé à battre de l’aile au premier semestre de la même année, 2019. Ci et là on attendait les partisans de ces coalisés en venir à la discrimination et/ou au mépris de l’autre, vice versa. Cela a vraiment duré. Si à la base il y avait incompréhension et injures, au sommet tout aller bien, le Président Félix-Antoine Tshisekedi rencontrait son prédécesseur à temps et à contre temps. Tantôt à Kingakati, où soit à Nsele, l’une des résidences du Président Tshisekedi. L’idylle entre les deux sautait aux yeux. Malheureusement, cela n’était que de courte durée. A chaque intervention du Président de la République Félix Tshisekedi, surtout à l’extérieur du pays, il ne manquait pas à piquer ces partenaires, ce qui malheureusement le FCC ne laissait jamais passer comme si dans leur camp il n’y avait personne capable de rétorquer proportionnellement à la teneur des piques du Président. D’aucuns n’oublient l’intervention médiatique de Madame Jeanine Mabunda, Présidente de l’Assemblée Nationale qui repondant le Président Tshisekedi avait dit: « ne pas juriste qui veut ». Une petite phrase sur le plan grammaticale, et non sémantique. Elle disait beaucoup. Par cette phrase, Madame Mabunda  dénigre le Président de la République et le rappele qu’Il n’est pas juriste, et qu’Il doit se réserver de tout commentaire des lois du Pays. Manque criant de  considération en l’endroit du chef de l’État. Le FCC  a pesé de tout son poids pour démettre Jean Marc Kabund de son poste de Vice-Président de l’Assemblée Nationale. Jusque là le CACH ne faisait que encaisser. Plus rien ne mache, mais les deux responsables et autorités morales faisaient semblant de n’être affecté de cette crise. Le navire  du mariage que plusieurs avaient traité d’incestueux prenait l’eau, il en restait peu pour se noyer.

 Le 21 octobre, la Présidence de la République en forcing,  organise la prestation des serments de trois juges constitutionnels  nommés le 17 juillet dernier que la Kabilie contestait et demandait la mise en veilleuse. Cette prestation de serment a marqué implicitement la rupture masquée entre le FCC et le CACH. Deux jours après, le Président Félix-Antoine Tshisekedi, lors d’une adresse à la Nation le vendredi 23 novembre, Ayant constaté que rien ne marchait dans la coalition qu’ils ont formé entre le CACH et le FCC, a décidé de consulter les leaders d’opinion les plus représentatifs envie de former une « union sacrée » censée de mener en bien la destinée de tout un peuple. 

 Sans doute, c’est implicitement que le Président veut se passer du FCC. Les consultations qui selon ses dires le vendredi soir devraient débuter la semaine qui suivait, donc la semaine du 26 au 31 octobre ont enfin débuté le lundi 2 novembre 2020. 

Profitant de ces assises qui se veulent rassembleuses, le peuple Ruund par sa jeunesse, demande au Président de la République, le magistrat suprême et garant de la nation de prendre une décision pour gracieux leur frère Eddy Kapend qui croupie en prison centrale de Makala plus de 18 ans pour une affaire pour laquelle il s’estime sincèrement innocent, savoir l’assassinat du Président Laurent Désiré Kabila. Cette dernière supplie le Président Félix-Antoine Tshisekedi d’user de ses prérogatives constitutionnellement reconnues pour gracier leur frère autant qu’il a fait pour Franck Diongo tout comme pour le Président de la Démocratie Chrétienne, Eugène Diomi Ndongala.

Doigts croisés, chapelet dans la main, tout le peuple Ruund n’espère qu’à la libération de ce vaillant soldat injustement incarcéré 

Molende MUTEBA

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