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Meurtre de l’Ambassadeur d’Italie en RDC: Des révélations graves sur la mission réelle du Diplomate !

La mort de Luca Antanacio, l’Ambassadeur d’Italie en République Démocratique du Congo est considérée comme un scandale diplomatique pouvant assombrir les relations diplomatiques entre la RDC et l’Italie. Il a fallu de peu pour que les relations jugées de conviviales de plus d’une décennie puissent se ternir.

La République Démocratique du Congo en est échappée du fait des preuves tangibles et irréfutables qui mettent en lumière les circonstances de sa mort.

Selon le protocole d’État, l’Ambassadeur, bien qu’ayant demandé la mise en sa disponibilité du salon diplomatique de l’aéroport international de Ndjili pour son voyage dont l’objet de visiter la communauté italienne de Goma dans le Nord-Kivu et de Bukavu dans le Sud-Kivu, il s’est rétracté deux jours avant pour annuler son voyage, à en croire le communiqué du protocole d’État.

Cette information est venue renforcer le discours du Gouvernement pondu dans un communiqué le même lundi 22 février 2021. Dans ce document, le Ministre de l’Intérieur fait remarquer que les services de sécurité et les autorités étatiques de la province n’étaient pas informés de sa présence dans cette partie du pays.

Au-delà de ça, admettons que l’Ambassadeur se soit déplacé de la capitale pour le Nord-Kivu, son itinéraire préalablement présenté et l’objet de voyage n’amenaient pas à Nyragongo à 15 kilomètres de Goma où il a été assassiné.

Cet imbroglio renforce la thèse de plusieurs sur les activités illicites que tiendrait l’illustre disparu à l’Est du pays. Une question épineuse reste à savoir qui a tué Antanacio et pour quelle raison.

Le magazine italien Nigrizia à tenté d’y répondre. Selon ce magazine, c’est le Rwanda qui l’a assassiné lors de l’opération Milano parce qu’il en savait trop. Il était important pour la sauvegarde de ses intérêts que le Rwanda puisse l’éliminer.

Révélations du magazine italien Nigrizia: ” Tué lors de l’opération ‘Milano’ par des tueurs rwandais parce qu’il en savait trop ! “

Selon le père Filippo Ivardi Ganapini, Directeur de Nigrizia, le meurtre en RD Congo de l’Ambassadeur d’Italie, du carabinier Iacovacci et du chauffeur Baguna, qui a eu lieu sans escorte dans une jeep du PAM, peut être attribué à quelque chose de beaucoup plus complexe et ciblé à voir avec le contrôle par le Rwanda d’un territoire (congolais) riche en minéraux.

“Des sources rwandaises, vérifiées en détail et confirmées par plusieurs Congolais contactés, nous invitent à regarder au-delà de la frontière, vers le Rwanda et aller jusqu’à affirmer que l’Ambassadeur d’Italie en RD Congo a été assassiné dans l’opération” Milano “, préparée dans la garnison maritime de Butotori par le colonel Jean Claude Rusimbi, ancien soldat de la révolte menée par Laurent Nkunda, chef de guerre enquêté par la Cour Internationale pour crimes contre l’humanité, aujourd’hui l’un des chefs des services de renseignement rwandais dans la région militaire du Nord-Kivu “.

Trop de choses dans cette embuscade qui a eu lieu sur la route Goma-Rutshuru, l’une des plus dangereuses du pays, ne reviennent pas. Là où le magistrat militaire congolais (chargé d’enquêter sur la mort d’Attanasio) Williams Mulahya Hassan Hussein a également été tué, et où les massacres se poursuivent: 32 autres civils tués rien que la semaine dernière.

Luca n’était pas aimé parce qu’il voulait aller au fond des choses, surtout quand il s’agissait de solidarité avec les plus souffrants. Il voulait voir de visu les destinations des fonds d’aide humanitaire, souvent détournés à d’autres fins par les ONG et les organisations internationales et surtout il était en possession d’informations inconfortables sur les massacres dans la région.

Par peur de révéler ce qu’il a découvert et de voir des yeux quelque chose d’ombre qui lui a fermé la bouche comme ils l’ont fait avec Mgr Munzihirwa, les prêtres canadiens Simard et Pinard et avec de nombreux autres témoins inconfortables de la vérité.

Par ailleurs, en 2018, l’Américain Michael Sharp et le suédois Zaida Catalan, des responsables de l’ONU, ont été kidnappés et tués “pour avoir découvert le massacre de 40 policiers dans la région du Kasaï. Presque personne n’en a parlé (écrit encore le père Filippo) même pas aux États-Unis .

Toute la région de Goma, la capitale du Nord-Kivu, est en fait un territoire illégalement rwandais. L’actuel président Paul Kagame, est désigné par les missionnaires comme le bras long sur les minéraux congolais, les États-Unis, l’Angleterre et le Canada. Une situation qui facilite le «scandale géologique» du Congo et de la division minière.

«Minéraux en échange de Kalachnikov: ceux qui vivent dans la région savent très bien comment cela fonctionne. Plus le chaos règne, mieux vous volez. Près de 90 multinationales sont impliquées dans l’extraction de cobalt, de coltan, d’or, de diamants, d’étain et de gaz. Et il existe d’innombrables sites informels où de nombreux mineurs creusent avec leurs mains. Il y a aussi du pétrole à extraire dans ce parc des Virunga, connu pour les derniers spécimens de gorilles de montagne, dans lequel les rangers ont couru pour défendre Luca Attanasio après avoir entendu les coups de feu “.

Les autorités congolaises ont immédiatement accusé les FDLR du massacre mais selon Nigrizia la piste ne semble pas la bonne.

Selon les sources des missionnaires comboniens, lorsque Jean Claude Rusimbi, membre du Front patriotique rwandais (FPR, le parti-État qui gouverne le Rwanda), “a appris que l’ambassadeur avait appris beaucoup d’informations sur ces massacres en RD Congo et souhaitait visiter les sites suspects (charniers) où des victimes innocentes avaient été enterrées, prévoyait de l’éliminer et envoyait le lieutenant «Didier» près de Goma. Ce dernier serait arrivé sur les lieux le dimanche 21 février avec 4 autres militaires formés à l’assassinat. Une fois le meurtre commis, les assassins retournaient à Rubavu au Rwanda via Kanyarucinya pour se présenter aux autorités compétentes. Surtout à la tête de l’opération: Paul Kagame, président du Rwanda depuis plus de 25 ans, et deus ex machina qui contrôle la région des Grands Lacs pour le compte de tiers “.

Au delà de toute chose, la mort de Luca Antanacio nous garde encore plusieurs secrets que seul le temps peut nous en dire plus.

IMPACT NEWS/NIGRIZIA

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