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Contestation de l’ordre du jour de la session extraordinaire à l’Assemblée Nationale :
Le FCC refuse de lire l’arrêt de la Cour Constitutionnelle

Contestation de l’ordre du jour de la session extraordinaire à l’Assemblée Nationale :Le FCC refuse de lire l’arrêt de la Cour Constitutionnelle

Habitués à la gestion selon les humeurs, les membres de ce qui était appelé FCC ne veulent pas s’adapter à l’Etat de droit fondé essentiellement sur la force des textes légaux. Lors de la plénière de l’examen des pétitions contre les membres du Bureau Mabunda, l’on a vu certains Députés de cette plateforme se jeter sur une jeune Dame, Secrétaire Rapporteur, cadette de l’Assemblée Nationale, pour l’agresser. Un homme d’une grande valeur, qui n’est pas un parvenu dans la vie, puisqu’assis déjà dans le secteur minier où il disposait d’un important Bureau d’Etudes, François Nzekuye, pour ne pas le citer s’est confondu aux Kulunas ou en pugilat de nos quartiers pour agresser cette jeune dame. Une attitude qui n’a pas été appréciée dans les milieux de ceux qui le connaissent, un homme posé qui a été transformé en mal par la politique.
Bien avant cela, au lieu de saisir les instances compétentes en matière de contestation ou d’interprétation des actes du Chef de l’Etat, les membres du FCC ne s’étaient jetés que dans les médias et réseaux sociaux qu’ils ont érigés en instances judiciaires.
Lors de la plénière inaugurale de la session extraordinaire à l’Assemblée Nationale, le même comportement kulunique ou pugilait a été observé dans le chef de mêmes députés. Cette fois-là, c’est le Député FCC Manara qui n’a pas eu le toupet de se jeter sur son collègue Bussa, qui a pratiquement l’âge de ses enfants pour bousculer et faire tomber la tribune.
Cause, refus de retenir le contrôle comme point à l’ordre du calendrier de la session extraordinaire.
Et pourtant, l’arrêt de la Cour donnant mandat au Bureau d’âge de poursuivre pour examiner la motion de déchéance contre un membre du Bureau Mabunda, élire et installer le Bureau définitif donne les prérogatives ordinaire d’une Assemblée parlementaire au Bureau d’âge.
En effet, le pouvoir du Bureau d’âge n’est pas réglé dans la Constitution. C’est le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale qui le prévoit. Et ce Règlement non plus n’avait pas prévu la situation que traverse actuellement l’Assemblée Nationale où tous les membres du Bureau sont déchus, estime un juriste contacté par notre Rédaction.
Pour éviter toute spéculation qui peut aller dans tous les sens, le Bureau d’âge avait saisi la Cour constitutionnelle qui a rendu son arrêt qui dispose que la matière n’est pas prévue par la Constitution, de un ; et de deux, comme cette matière n’est pas prévue, le Bureau d’âge assure les affaires courantes, indique la même source. Bien avant cet arrêt, Mme Jeanine Mabunda avait introduit une requête au Conseil d’Etat en rapport avec l’article 31 du Règlement Intérieur. Cette requête est devenue sans objet parce que la Cour constitutionnelle a donné la bonne interprétation. Le FCC devrait se référer à l’arrêt de cette cour qui a réglé le pouvoir du Bureau d’âge.
A la date de ce jour, la Cour dit que c’est le Bureau d’âge qui gère la gestion courante. C’est le bureau d’âge qui préside la session extraordinaire. Les matières sont fixées par le Bureau d’âge qui a rappelé : épuiser l’examen de la motion ; voter et installer le bureau définitif et procéder au contrôle parlementaire, indique la même source.
C’est dans ce cadre que le Bureau d’âge peut fixer à l’ordre du jour, la motion de censure contre le Premier Ministre ou tout autre membre du Gouvernement.
A ce propos, la Cour motive son arrêt en ce que l’on ne peut pas priver le parlement de ses prérogatives ordinaires même pendant une session extraordinaire. On peut exercer le contrôle dans la mesure où cela a été fixé par le Bureau d’âge. 
En rapport avec le budget jugé exorbitant de la session extraordinaire, tel que développé et répandu par les laboratoires de la Kabilie, la même source indique que celle-ci est une session à part entière. Les gens travaillent d’une manière intensive parce que c’est dans un mois. C’est différent d’une session ordinaire de mars ou celle budgétaire de septembre, a-t-elle indiqué.
La Rédaction

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