Course à la présidentielle de décembre prochain, trois candidats déjà ont déposé leurs dossiers à la Centrale électorale. Si pour Augustin Matata Ponyo, il s’agit de l’argent jeté par la fenêtre parce que ne disposant ni d’une base, ni d’un programme de gouvernance à vendre ou une notoriété devant le vendre à la population congolaise et que Rex Kazadi, aurait cherché tout simplement du buzz sans déposer sa candidature, Constant Mutamba, Président de la Dynamique Progressiste Révolutionnaire de l’Opposition, semble déterminé pour aller jusqu’au bout de de sa candidature.
Selon certains analystes politiques, la candidature d’Augustin Matata Ponyo s’inscrit dans la logique de Moïse Katumbi qui avait monté les enchères pour échapper aux poursuites judiciaires en 2018 et ce, en rapport avec l’affaire Bukanga Lonzo, pour laquelle lui-seul avait saisi l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service. Alors qu’il était Conseiller du Président Alpha Condé, Matata a donné de l’espoir à tout le monde qu’il allait comparaitre pour lever le voile sur ce scandale du siècle qui a englouti des millions de dollars américains. Que dommage, il a monté un autre scandale qui a créé un tsunami juridique où les experts en droit s’entrechoquent face aux communicateurs qui s’entremêlent, entrainant une bouillabaisse qui ne dit pas son nom.
Si pour Rex Kazadi, c’est une aventure, la candidature de Constant Mutamba arrive à point nommé pour mettre fin à une sorte de gérontocratie qui s’est installée dans la classe politique congolaise où la plupart de partis politiques sont gérés par les personnes de plus de 60 ans ; tandis que les Ligues des Jeunes sont conduites par les hommes de plus de 50 ans. Il n’existe que les Ligues des Jeunes et des Femmes. Pourquoi pas des Papa ?
Parce que ces ‘’Papas’’, Propriétaires de leurs boutiques qu’ils appellent à tort partis poltiques se servent des femmes et des jeunes pour conquérir le pouvoir et imposer les antivaleurs telles que le népotisme, le clientélisme et le tribalisme.
Et pourtant, ceux qui ont conduit la RDC à l’indépendance n’avaient pas plus de 40 ans. Mais, la génération des jeunes de 1990 et de 2000 a été plongée dans une distraction qui garde les jeunes dans leurs résidences familiales, se disputant pain, chikwange et chinchards le matin avec leurs jeunes frères ou se lançant dans des querelles sur les partisans des artistes musiciens Ferré Gola et Fally Ipupa.
Voilà pourquoi, une bonne frange de la jeunesse congolaise, se reconnait dans la candidature de Monsieur Constant Mutamba que d’aucuns font passer pour être Pro Kabila ou Pro Tshisekedi ou encore Pro Kagame. Une position qui crédibilise cette candidature qui est de loin très différente de celle de Sept Kikuni qui n’a pour base électorale et politique que le réseau X.
Voilà pourquoi il est recommandé à Constant Mutamba de se distinguer des autres jeunes pour se porter comme porte étendard d’une génération qui croit en lui au même titre que Ibrahim Traoré au Burkina Fasso. Il ne s’appartient donc plus pour retenir qu’il est le représentant de toute une génération.
𝙄𝙈𝙋𝘼𝘾𝙏 𝙉𝙀𝙒𝙎
