Les agents et cadres de la Gécamines dénoncent l’IGF : Jules Alingete se fait corrompre par le DG de la GECAMINES !
- Un montant de 1 050 000 $ USD déjà versés pour la période d’octobre 2023 à février 2024
C’est un scandale signé Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances-Chef de Service qui est en train de se faire corrompre par le Directeur Général de la GECAMINES, Monsieur Placide Nkala Basadilua.
Les agents et cadres de la GECAMINES ont crié à un scandale lorsqu’ils sont tombés sur un montant de 1 050 000 $ USD déjà versés dans un compte de l’IGF pour la période d’octobre 2023 à février 2024. Cette entreprise commerciale de l’Etat verse cet argent à l’IGF pour couvrir les détournements décelés par les Inspecteurs de l’IGF qui étaient envoyés en mission à Lubumbashi.
Envoyés en mission par Monsieur Jules Alingete, en octobre de l’année passée, les missionnaires de l’Inspection des Finances ont décelé les actes de détournements des fonds commis en 2022, relatifs à des virements réalisés par SIMCO au profit des mandataires et agents de GECAMINES entre octobre et décembre 2022.
Habitué à violer le secret de l’instruction, l’Inspection Générale des Finances, a par le canal de Monsieur Jules Alingete, versé ces documents à la presse qu’il alimente et la GECAMINES était obligée de faire une mise au point qui n’avait pas convaincu.
Pris la main dans le sac, Monsieur Placide Nkala va négocier avec Monsieur Jules Alingete pour convertir la mission de contrôle en mission de consultance qui devrait etre prise en charge par la GECAMINES contre paiement des prestations par les honoraires fixés à une hauteur qui ne peut s’expliquer comme s’il s’agissait d’un Bureau privé d’expert-comptable ou d’une société fiduciaire.
Monsieur Jules Alingete demandera alors au DG Placide Nkala de le saisir officiellement. Ce qu’il fit par sa correspondance n°9461/DG/23 du 31 octobre 2023 où il sollicite un contrat de consultation avec l’Inspection Générale des Finances dans le cadre de la campagne qu’il devrait lancer à partir du 1er octobre 2023, en vue du renforcement des procédures budgétaires et financières, de l’effectivité du fonctionnement de la Cellule de passation de marchés publics et de la redynamisation de l’Audit interne.
Et pour cela, il écrit : ‘’Aussi, serait-il impérieux de convertir l’équipe d’encadrement de l’Inspection Générale des Finances actuellement à la Gécamines en une équipe de consultants, qui devra travailler avec mes services, afin de réactiver les procédures existantes dans les domaines financiers, budgétaires et de contrôle interne.’’
Et de poursuivre :’’A cet effet, je sollicite de la part de votre autorité un nouvel ordre de mission afin de mettre ces quatre consultants à ma disposition pour une période de trois mois renouvelables, aux frais de la GECAMINES SA’’.
Comme le crime n’est pas parfait, Monsieur Placide Nkala conjugue au futur pour une campagne dont la date du lancement est dans le passé. La campagne sera lancée le 1er octobre 2023 alors que la correspondance est signée le 31 octobre 2023, pour un ordre de mission du 07 novembre 2023. Et les honoraires des prestations de cette mission de contrôle convertie en mission de consultance sont payés déjà à partir du mois d’octobre 2023 pour un travail qui devrait commencer après le 07 novembre 2023.
Pour leur fermer la bouche, alors qu’ils étaient déjà à Lubumbashi et pris en charge par la GECAMINES, ces quatre inspecteurs sont caressés déjà dans le sens des poils avec des pièces sonnantes et trébuchantes.
L’ordre de mission n°345/PR/IG-CS/JAK/BAU.2023 du 03 octobre 2023 relatif au contrôle des Inspecteurs est remplacé par un ordre de mission qui convertit l’Inspecteur Général des Finances, Monsieur Lutete Mvuemba, Chef de mission et les Inspecteurs des Finances Bambi Mpumbu, Kavuma Kadima, Mbuyi Cikunga et Mabela Mbala en Consultants de l’IGF à la GECAMINES. Du jamais entendu.
Comment les prestations d’une mission d’un service public, pris en charge par l’Etat et recevant 10% des recettes des régies financières peut être payée par le même Etat, qui est l’unique actionnaire de cette entreprise publique ? N’est-ce pas un arrangement qui cache une maffia organisée pour occulter les détournements décriés avant ?
Y donnant suite, Monsieur Jules Alingete écrit dans une note de frais : ‘’Cette note de frais est fonction du niveau de qualification requise par la nature et la complexité des travaux effectués et du temps passé par l’équipe d’inspecteurs des finances. Nos frais et honoraires d’experts pour le mois de novembre 2023 s’élèvent à 150 000 $ hors taxes. Ce montant repose sur des conditions de déroulement normal de nos travaux et sur l’assistance active de nos services. A payer au compte de l’Inspection Générale des finances auprès de la Banque Equity BCDC SA n°00018-0002300049651200-78 USD’’.
Comment ces Inspecteurs qui sont presque corrompus avec ces montants faramineux peuvent-ils encore sanctionner les dérives ou faire un rapport contre celui qui parait corrompre ?
Voilà comment le patron de l’IGF a transformé ce service public en une sorte d’une caisse de maffia où de telles pratiques sont monnaie courante pendant qu’il règle les comptes à ceux qu’il croit être ses potentiels adversaires politiques à la présidentielle de 2028 où il a déjà affiché ses ambitions.
Qui va auditer ce compte pour en savoir les mouvements ? Qui va garder le gardien ?
D’ores et déjà, ces montants exorbitants ont été déjà payés pour les mois d’octobre, de novembre et décembre 2023, janvier et février 2024. Il sied de noter que le mois de février n’est pas encore fini, mais Alingete s’est fait déjà payer un colossale montant qui s’élève USD $ 1 050 000 (un million cinquante mille dollars américains).
Voilà pourquoi tous les bruits sur les détournements avancés par ses services ont cessé et ne se répètent pas. Pour un travail commencé en décembre 2024, l’IGF s’est fait payer même en dehors de la période de prestations.
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