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Par manque de moyens et nageant dans l’incohérence : Martin Fayulu entre la retraite politique anticipée et le boycott



Martin Fayulu Madidi, candidat malheureux à l’élection de 2018 est essoufflé. L’homme n’a pas su capitaliser la procuration reçue de grands leaders politiques à la suite de leur écartement par Joseph Kabila à la présidentielle de décembre 2018. Il s’est fourvoyé dans les incohérences et ce, sans un discours construit qui pouvait garder autour de lui ceux qui avaient commencé à croire en lui. Et sans la construction d’un discours cohérent, il s’est enlisé jusqu’à ne plus être écouté dans son bastion de Camp Luka ou de Tshangu qui lui ont été ravis par Mboso et son directeur de cabinet.

Aucune vision claire, aucune alternative, celui qui devrait être en principe le Chef de file de l’Opposition s’est enlisé avec des injures et attaques personnelles contre le Chef de l’Etat qu’il a traité de Pantin, marionnette, un nommé dont le pouvoir était exercé par Joseph Kabila. Et ce discours a évolué jusqu’à la dérive dictatoriale.Pendant ce temps, ses anciens au sein de Lamuka retournaient petit à petit sur la scène politique jusqu’à reprendre chacun ses militants qui suivaient Fayulu.

Ils se sont ralliés au pouvoir le laissant se battre avec Muzito sur l’appropriation de Lamuka. Comme une souris naine, pour emprunter les qualificatifs de Lambert Mende, il a été avalé par les caïmans convertis en Opposants.Il a été englouti, lorsqu’il s’est rendu à Lubumbashi dans une sorte des 4 leaders politiques à la guinéenne. Lesquels leaders sont sur les traces des leaders de la Guinée Conakry qui ont envoyé à la mort plus de 150 personnes dont les femmes violées par le régime de Dadis Kamara lors du meeting du Stade du 28 septembre, le 28 septembre 2009.

C’est ce qu’ils ont tenté de faire le 20 mai dernier lorsqu’ils sont sortis armés au point de provoquer une insurrection avec un policier zélé qui pouvait se permettre de tirer à balles réelles et comme conséquence, leurs gardes rapprochées allaient réagir et ce serait le bain de sang annoncé par le Député Daniel Safu, Communicateur de Katumbi que l’on croit avoir trahi le plan par son indiscrétion. Et là, on l’a effacé complétement. Bouée de sauvetage, jeter l’éponge.

Mais comme à l’époque de la campagne électorale de 2018 où il avait refusé d’aller aux élections avec la machine à voter pour se rebiffer à deux jours de la fin de la campagne après avoir échoué comment créer l’insurrection, Martin Fayulu développe sa rhétorique connue : ‘’Nous n’irons pas aux élections sans que la CENI n’ait rencontré nos conditions’’. Une manière d’endormir ses partisans sachant qu’il n’a pas de moyens de battre campagne dans un marigot où pourront se jeter de grands caïmans qui ont pillé ce pays et se sont enrichis comme Katumbi, Matata et celui qui est porté par l’Europe, Dr Denis Mukwege. En conséquence, Fayulu est appelé à une retraite anticipée ou au boycott des échéances électorales après avoir raté le temps de sa visitation.

Nicole Kakese

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