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Impact News

CENCO/RDC: Ambongo, Nshole et Muteba se rebellent contre le Pape François !


Demence et descente aux enfers caractérisent depuis un temps certains princes de l’Eglise catholique de la République Démocratique du Congo.
En scrutant, l’on se rend compte que l’argent de Moïse Katumbi empoisonne tout le monde. C’est le moins que l’on puisse conclure. Parce quiconque a été dépendant de cette manne envoutante de Katumbi pendant une période perd les pédales et connait une sorte de demense et donc entame sa descente aux enfers.

Comment comprendre qu’un ancien Président de l’Assemblée nationale, deuxième personnalité de la République, puisse se réduire à un porteur des malettes et téléphones d’un ancien Gouverneur et président d’un club de football ?
Comment comprendre que tous les journalistes ou politiciens kinois en soient arrivés à des hommes sans tête réfléchissant par leurs estomacs et tubes digestifs ?

Des intelligences et éminences grises ont été réduites à néant par la dépendance à l’argent de Moïse Katumbi.
Feu Pierre Lumbi, Patriarche Mwando Nsimba, Olivier Kamitatu ont vendu leurs formations politiques qui avaient un encrage politique sur l’échiquier national, disposant des élus au Parlement au profit d’un commerçant des poissons. Celui-là qui a détruit la SNCC par ses sociétés de transport qui devraient enrichir les tronçons que desservaient ses gros porteurs vers la Tanzanie ou l’Afrique du Sud alors que les riverains du chemin de fer vivaient grâce à la circulation du train. Et aujourd’hui on se plaint de l’exode des Kasaiens, oubliant qu’il y a des gens qui ont travaillé pour cette fin.

Il est de notoriété publique que l’homme ne respecte personne autour de lui. Il est le seul et unique éminence grise autour de lui.

C’est ce qui justifie que sa candidature à la Présidentielle de décembre 2023 a été annoncée à Paris, avant même que le Congrès de son parti ne soit organisé.

Il a pris tous ses partisans au dépourvu, les traitant comme ses esclaves à qui il impose sa volonté. Katumbi a étouffé les ambitions des militants de son parti surpris par sa déclaration sur les antennes de RFI et France 24, en annonçant sa candidature à la Présidentielle de décembre 2023.

Une recette qu’il a utilisée pour échapper aux poursuites judiciaires dans l’affaire steleonat ou autres. Curieusement il n’y a que des alliés qui ont été punis: Vano Kiboko, le Bâtonnier Jean Claude Muyambo, le professeur Huit Mulongo, Me Timothée Mbuya, jusqu’à des gardes rapprochées.

Pendant qu’il se la coulait douce en Occident, ceux qu’il a réduits au rang des valets ont fait du boulot voire la prison.

Après ces hommes politiques et les journalistes, Moïse Katumbi s’achète les Évêques de l’Eglise catholique. Il fait organiser de grandes réunions de l’Eglise catholique à Lubumbashi où il se joue d’eux lorsqu’il a reçu le Cardinal Ambongo en babouches et culotte ou lorsqu’il les a fait attendre pendant plusieurs heures avant d’être reçu un à un pour être caressé dans le sens des poils. Méthode Katumbi.

Le pire est que depuis lors, les trois princes de l’Eglise précités ont développé une dérive que le Président de la République a qualifiée de très dangereuse.

Le Cardinal Fridolin Ambongo qui n’a jamais pratiqué ni porté la famille de Tshisekedi, l’archevêque de Lubumbashi Fulgence Muteba dont l’on connait la haine contre les Kasaiens et l’abbé Nshole qui a été entraîné dans la boue et la haine contre l’actuel régime ont fait de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo une proie à avaler. Et ce, depuis le début du régime en 2019.

Nshole a déclaré pinces sans rires devant Thierry Nkiri et Floride Nzatoto alors à Télé 50 que les 400.000 smartphones qui les ont aidés à récolter les résultats ayant proclamé vainqueur Martin Fayulu venaient des États arabes alors que Kamitatu avait dit le contraire la veille, arguant qu’ils avaient été donnés par le parti de Katumbi.

Ce n’est pas vrai, lorsque l’on fait une analogie que chaque Cardinal a eu son président pour justifier la haine viscérale que développe le Cardinal Ambongo contre Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Une haine née de l’opposition menée par Etienne Tshisekedi contre l’homme par qui le père Ambongo a été formé, le Maréchal Mobutu. Protégé de Jeannot Bemba Saolona, le cardinal Ambongo fait payer à Félix Tshisekedi, ce qu’il a toujours considéré comme un crime de lèse majesté contre le Maréchal-souverain du Zaïre.

Si le Cardinal Malula est allé en guerre contre Mobutu, c’est en rapport avec le retour à l’authenticité, un système qui a consisté à la suppression des noms chrétiens pour ne porter que les patronymes puisés dans la culture congolaise ou zaïroise.

Malula ne s’est jamais attaqué à l’individu Mobutu, mais plutôt à un système.

De même le Cardinal Frédéric Etsou ne s’est jamais attaqué à la personne, ni de Kabila Laurent-Désiré, ni à Kabila Joseph. Il s’est plutôt attaqué à la confiscation du pouvoir par la suspension des activités politiques par M’zée Laurent-Désiré Kabila et l’infiltration par lui organisée à travers l’agression de la RDC par le Rwanda.

De son coté, le Cardinal Monsengwo s’est farouchement attaqué à la confiscation du pouvoir par Joseph Kabila qui voulait glisser jusqu’à attaquer les Chrétiens dans les églises, profanant ainsi les lieux saints. Kabila a gazé les Chrétiens dans des églises, tué certains dans les installations ecclésiastiques (Kapangala, Mukendi…) et déshabillé les Prêtres…
Cette posture du Cardinal Monsengwo a été interrompue par le silence de ce dernier au point de pousser le Journal de Mike Mukebayi Congo News de l’expliquer par la corruption d’un montant d’un million des dollars américains qui auraient été remis au prélat. Un montant qui aurait servi à la construction d’un immeuble sur l’avenue des Huileries coin Tombalbaye à Gombe.

Ce qui a coûté 11 mois de servitude pénale principale suite à une dénonciation qui avait été attribuée au frère du Cardinal, l’ancien Sénateur Kaniki.

Et on sait, les bruits qui ont circulé lors de son décès que beaucoup ont attribué à un mystère après qu’il ait célébré une messe en catimini à Kingakati.

Et puis arrive le Cardinal Ambongo. Son arrivée coïncide avec l’élection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il conteste dès le départ. Cela serait dicté par l’imposition de la mise en oeuvre de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics. Ce qui réduit les avantages d’un Archevêque de Kinshasa qui ponctionerait un montant de 100$ sur les frais scolaires payés par les élèves dans les écoles conventionnées catholiques. Et le Cardinal pique une colère sainte. Il ne rate aucune occasion lors de ses différentes célébrations eucharistiques de s’attaquer farouchement à Félix-Antoine Tshisekedi, malgré tous les efforts fournis par ce dernier pour approcher et améliorer les relations entre l’Institution Président de la République et l’Eglise catholique.

Cette dérive a pris une ampleur considérable et très dangereuse, lorsque les trois prélats ont été approchés par Moïse Katumbi qui devient leur protégé contre toutes les filles et tous les fils catholiques qui exercent en politique.

Ils sont dans les médias. Et qui finance? Il paraît que c’est Katumbi. Qui donne les éléments de langage? C’est lui-même, paraît-il.

Et cette dérive va à l’encontre de toutes les directions données par le Saint Père.

Lors d’une prêche devant les religieux catholiques, le Pape François a déclaré : »Un bon Catholique ne se mêle pas de la politique. Ceci n’est pas vrai. Ceci n’est pas la bonne voie. Un bon Catholique se mêle de la politique en offrant le meilleur de lui-même pour les gouvernants, puis les gouvernés. Mais quelle est la meilleure chose que nous puissions offrir aux gouvernants? », s’est interrogé le Saint Père, avant de répondre : »La prière, c’est ce que Paul recommande. J’insiste avant tout, pour qu’on fasse des prières pour tous les hommes, pour les Chefs d’État et tous ceux qui ont des responsabilités ».

Le Pape a répété la question souvent lui posée : « Mais Père, celle-là est une mauvaise personne. Elle doit aller en enfer » et le Saint Père répond: « Prie pour elle. Prie pour elle, pour qu’elle puisse bien gouverner, pour qu’elle aime son peuple, pour qu’elle serve son peuple, pour qu’elle soit humble. », a-t-il déclaré avant de préciser : »Un Chrétien qui ne prie pas pour les gouvernants n’est pas un bon Chrétien », a-t-il insisté avant de répondre à la question : »Mais Père, comment prier pour cette personne qui est quelqu’un qui ne fait du bien ? ». Réponse du Saint Père : » Pries pour qu’il se convertisse. », a-conclu le Saint Père.

De même, le Saint Père a été relayé par son Représentant en RDC, Mgr Ettore Balestrero, qui venait de finir son mandat qu’il va poursuivre à Genève.

Le Cardinal Mgr Ettore Balestrero, le Nonce apostolique a déclaré devant Ambongo, Nshole et Fulgence Muteba : »Alors si nous voulons que vraiment notre vie soit fructueuse, si nous voulons que notre ministère puisse avoir des fruits, nous ne devons pas nous préoccuper, quelles sont les routes que je dois, tout de suite construire, quelles sont les routes que je dois construire, quelles sont les choses que je dois faire, quel est le changement dans le pays que je dois obtenir, parce qu’en réalité, le changement dans le pays ne dépendra pas directement de l’église. Nous ne serons pas, nous les évêques, pas nous les prêtres à changer le pays. Nous devons donner les principes pour que le pays puisse changer, nous devons amener et porter Dieu à ce pays, et ce Dieu lèvera ce pays. Ce pays va changer. Mais si nous sommes très préoccupés de faire ce qui ne relève pas de nous et nous ne nous préoccupons pas encore, nous n’avons pas le souci de faire vraiment ce qui relève directement de nous, il n’y aura personne à faire ce que nous faisons et nous ne serons jamais capables de faire ce qui est aux autres. Et nous perderons beaucoup de temps et d’énergies. Et nous disons, nous nous éloignons de la perspective que nous vienne de Dieu. Mettre Dieu au centre, ça, cest ce que l’église est appelée à faire dans tout le monde et bien-sûr dans la RD Congo.”, a déclaré le Prélat catholique que les religieux tribalistes de la RDC ne veulent pas écouter. Il paraît qu’Ambongo s’est battu pour son départ de la RDC pour Suisse. Un homme qui n’a pas supporté l’immoralité dans laquelle se sont jetés les trois prélats à cause d’un individu.

Le Saint Père supportera-t-il cette rébellion jusqu’à la fin de son mandat? Laissera-t-il l’Eglise du Congo s’enliser pour des intérêts des politiciens en soutane?

Parce que trop c’est trop, avec cette dérive dangereuse qui menace même la cohésion nationale avec un Cardinal au comportement tribaliste aussi ostentatoire.

Chronique de Anastaili Nku

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