Dans un communiqué officiel dont une copie est parvenue à notre Rédaction, les opposants Augustin Matata et Moïse Katumbi demandent à la MONUSCO de mettre en place un dispositif sécuritaire approprié pour tous les candidats à la présidence de la République durant la période électorale.
Ces potentiels adversaires de Félix Tshisekedi dans les joutes électorales du 20 décembre prochain motivent leur proposition du fait des incidents dont a été victime le député Delly Sesanga déclaré candidat à la présidence à Kananga.
« En démocratie, la divergence d’opinion ne peut justifier le recours systématique à une agression physique des adversaires politiques. Au regard de l’insécurité des candidats à la présidence et à leurs proches, nous demandons avec insistance à la MONUSCO, la plus haute représentation de la communauté internationale en RDC, de nous doter d’un dispositif sécuritaire approprié durant la période électorale », ont-ils plaidé.
« Nous condamnons des projectiles de toutes formes qu’a subi le cortège de Delly Sesanga le samedi 29 juillet en Kananga. Cet acte nous le considérons comme étant une barbarie envers sa personne. C’est alors une enquête doit être ouverte afin d’identifier les auteurs de cet acte et qu’ils soient traduit en justice et être condamnés », ont-ils conclu.
Ils ont rappelé que la Constitution du pays garantit à tous les Congolais la liberté d’expression et le droit de circuler.
Signalons que ce n’est pas la première fois que Delly Sesanga subisse de tels actes. Il y a quelques mois, son cortège qui se rendait dans une école pour faire le don des bancs était pourchassé par quelques jeunes de la ville de Kananga.
Lukombo Lutete Chris/ stagiaire IFASIC
