loader image

Résolution du Conclave tenu à Bruxelles par le parti Ensemble pour la République : Main « infectieuse » de Moise Katumbi tendue à l’opposition et la société civile

Résolution du Conclave tenu à Bruxelles par le parti Ensemble pour la République : Main « infectieuse » de Moise Katumbi tendue à l’opposition et la société civile

À Bruxelles, le parti Ensemble pour la République de l’ancien Gouverneur Moïse Katumbi s’organise déjà pour 2028. Réuni en conclave les 12 et 13 août, le mouvement de l’opposant en « auto-exilé » veut relancer sa machine politique et se positionner pour les prochaines élections générales en RDC dont il a une expertise en contestation, après non seulement avoir refusé de participer au Gouvernement Suminwa 2, mais aussi et surtout après le déraillement diplomatique américain (lobbying), une machine mise en place par le Chairman du Katanga en collaboration avec quelques sénateurs américains en vue de contraindre l’administration Trump face à l’éventuelle signature de l’accord minier annoncée pour les mois prochains. Pareil en 2016 sous le règne de Kabila, cette démarche aurait couché sur un sol clouteux.

Devant l’impasse, le groupe de l’opposition auto-exilé se dit poursuivre des objectifs dont ceux de « préparer avec lucidité et fermeté la riposte politique et citoyenne face aux menaces qui pèsent sur notre Nation ». Débouté par l’opposition armée, cette position ne surprend nullement pas les esprits avisés, alors qu’en avril dernier, l’ancien Chef de l’État, Joseph Kabila, avait annoncé son retour au pays via la partie orientale, Olivier Kamitatu, porte-parole de Katumbi, était le premier à saluer cette annonce qui, selon lui, « pourrait ouvrir la voie au retour d’autres figures politiques auto-exilées, à commencer par Moïse Katumbi lui-même,» avait-il affirmé.

Créé en 2019, le parti de l’homme du troisième penalty, dit ne pas faire confiance au pouvoir en place et dénonce ce qu’il appelle « une tentative persistante de modification de la Constitution pour prolonger indéfiniment le mandat présidentiel ». Il affirme que le Chef de l’État, Félix Tshisekedi veut rester au pouvoir au-delà des délais prévus et insiste : « le respect de la Constitution et des délais du mandat est une exigence absolue ».

Contradiction ou ineptie ?

Nous sommes vendredi 12 avril 2025, le directeur de cabinet de l’opposant Moïse Katumbi, M. Olivier Kamitatu, avait détaillé dans une tribune publiée et relayée par plusieurs médias en ligne, sa proposition pour la « création d’une République fédérale du Congo. Dans sa proposition, cet ancien président du parlement a plaidé pour le système fédéral structuré autour de cinq régions; » ce qui est impressionnant. A cet effet, l’Ensemble pour la République devrait revenir sur les fondamentaux et s’aligner dernière le combat dans lequel est engagé le Gouvernement sous l’impulsion du Président de la République, Félix Tshisekedi, afin de bouter l’agresseur hors territoire national avant toute autre tractation interne en vue d’une cohésion.

Au bout du chemin, le parti annonce la mise en place d’un mécanisme de protection et d’alerte, destiné à relayer les plaintes et actions en justice contre toute tentative de restreindre les libertés publiques ou de porter atteinte au patrimoine commun pendant que l’opinion accuse ce dernier d’avoir pactisé avec l’ennemi du pays, notamment les rebelles de l’AFC/M23 qui est « l’aspiration des peuples congolais, » avait fait savoir le sénateur à vie, Joseph Kabila dans une interview en Afrique du sud.

Retenons que cette démarche rejoint l’initiative « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble » portée par la CENCO et l’ECC, qui vise selon les initiateurs, à traiter les causes internes des conflits en complément des processus régionaux de Nairobi et de Luanda. Pendant le moment où le Gouvernement, solidement engagé dans les processus de paix tant sur le plan régional qu’international, tente de gagner du terrain face à l’ennemi. Ainsi toutes démarches parallèles à celles du Gouvernement seraient un cul-de-sac contre les efforts consentis visant à mettre fin à l’agression qui couté des vies humaines depuis plus de trois décennies.

Edouard Tshiama

Share this content:

Laisser un commentaire

You May Have Missed