“ Il est donc illusoire et contre-productif de continuer à s’accrocher au maintien de la Monusco pour restaurer la paix en République Démocratique du Congo et stabilisé celle-ci.” A dit le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi tshilombo lors de son allocution au débat général de la 78e Assemblée Générale des Nations Unies, le mercredi 20 septembre 2023, au siège de l’ONU à New York, qui se tient du lundi 18 au samedi 23 septembre, et le mardi 26 septembre 2023. Objectif, examiner la mise en œuvre de l’Agenda 2030 et de ses 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) et fournir des orientations politiques de haut niveau concernant les actions transformatrices et accélérées en amont de l’année cible de 2030. De cette rencontre résultera une déclaration politique négociée.
Ce dialogue de haut niveau sur le financement du développement, qui se déroule dans la foulée du Sommet sur les ODD, doit fournir un encadrement politique et des orientations sur la mise en œuvre du programme d’action d’Addis-Abeba, un cadre des Nations Unies pour la mobilisation des ressources en vue de la réalisation des ODD, qui permettra également d’identifier les progrès et les défis émergents, ainsi que de mobiliser des actions supplémentaires.
Ce débat général annuel qui réunit les Chefs d’États et de gouvernement ainsi que les ministres est placé sous le thème » Rétablir la confiance et raviver la solidarité mondiale : accélérer l’action menée pour réaliser le Programme 2030 et ses objectifs de développement durable en faveur de la paix, de la prospérité, du progrès et de la durabilité pour tout le monde.”
Quant au père de la nation congolaise, qui est absorbé dans la vision et les préoccupations majeures de la République Démocratique du Congo face aux enjeux de l’heure dans le monde,a salué les sanctions américaines contre le Rwanda pour son soutien aux terroristes du M23, cependant il a appelé les Nations Unies à sanctionner les auteurs de crimes contre l’humanité en RDC, car dit il qu’il est injuste et inadmissible que des personnes citées comme responsable de crimes graves par des experts des Nations Unies restent impunies et dans le silence total par ces dernières.
En réponse aux dialogues tant exigé par le M23, le président de la République a fait savoir » que le groupe terroriste supplétif du Rwanda exige un dialogue qui ne leurs sera jamais accordé! »
Le Chef de l’État a profiter de cette occasion pour aborder la question du retrait de la mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo, la Monusco en sigle, de sol congolais.
Le président de la a précisé que “ Après plus de deux décennies de présence, il est temps pour notre pays prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité.
Nous sommes reconnaissants envers la communauté internationale et les nations unies pour leur soutien et le partenariat, mais nous sommes également conscients que le retrait progressif de la Monusco est une étape nécessaire pour consolider le progrès que nous avons déjà réalisés. ”
“Cependant, il est à déplorer que les missions de maintien de la paix déployée sous une forme ou sous une autre depuis 25 ans en République Démocratique du Congo n’est pas réussi à faire face aux rébellions des conflits armés qui déchirent ce pays et la région des grands lacs , ni à protéger les populations civiles . Aussi le projet de retrait échelonné responsable durable de la Monusco annoncé depuis 2018 et dont le plan de transition a été adopté en 2021 devient il anachronique au regard de l’évolution des contingences politiques, sécuritaires et sociales actuelles, il est donc illusoire et contre-productif de continuer à s’accrocher aux maintien de la Monusco pour restaurer la paix en République Démocratique du Congo et stabilisé celle-ci . Par ailleurs l’accélération du retrait de la Monusco devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens il est temps pour mon pays d’explorer des mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies davantage en phase avec les réalités actuelles.” A-t-il renchérit.
C’est ainsi, que le président de la République a ordonné au gouvernement congolais d’entreprendre les discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait active de la Monusco en RDC qui devrait intervenir en décembre 2023.
“En ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territorial, j’ai instruit le Gouvernement d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la Monusco de la République Démocratique du Congo, en ramenant le début de ce retrait de décembre 2024 à décembre 2023”. A-t-il insisté.
Bien avant cela, le président de la République s’est montré solidaire et a donc au nom du peuple congolais exprimé sa compasion aux peuples libyen et marocain qui ont été touchés par les inondations et séisme.Et a en marge des catastrophes naturelles accentuées par les effets du réchauffement climatique, fait mention des crises qui mettent en péril l’existence humaine , notamment les conflits armés qui ravagent et rongent le monde, particulièrement la guerre russo-ukrainienne qui a entrainé une pénurie des denrées de première nécessité qui a conduit à une crise alimentaire caractérisée par la flambée des prix de ces dernières.
𝙄𝙢𝙥𝙖𝙘𝙩 𝙉𝙚𝙬𝙨
