Union Sacrée pour la Nation : Halte à la caverne d’impunité !
Les adhésions à l’Union Sacrée pour la Nation s’annoncent en cascade du jour au lendemain. La ferme volonté du Chef de l’État de rendre aux Congolais leurs lettres de noblesse, en dépit de toutes les tractations et manœuvres dilatoires de ceux qui les ont humiliés suite à leur politique égocentrique, reste son seul et unique leitmotiv.
Après deux années de coalition avec le FCC marquées par les entraves, les blocages de plusieurs actions du Président, les humiliations voire de l’hypocrisie de l’autre partie en coalition, le Chef de l’État en garant de la nation, sachant qu’il est le seul à rendre compte à la population congolaise en 2023, il a décidé de sa rupture et par ricochet, créé un autre courant politique où l’appel est lancé à tout celui qui veut, femme et homme, jeune et adulte, de contribuer en ce qui le concerne, à la reconstitution du pays réputé potentiellement riche.
Cet appel du Primat de la République n’a pas laissé indifférent la quasi-totalité des Congolais. Ceux qui l’autre fois appartenaient au FCC ou soit à Lamuka, rejoignent la barque de l’Union Sacrée.
Cependant, il se trouve que certains parmi eux n’y adhérent pas par conviction ou par la cause noble que veut le Chef de l’État, mais plutôt, d’une part pour préserver leurs acquis, craignant la vitesse vertigineuse que prend la « justice indépendante » qui se construit sous le leadership du Magistrat suprême. D’autre part, surtout pour les élus nationaux, c’est par crainte de perdre leur gagne-pain.
Tout celui qui s’intéresse à la politique congolaise, sait parfaitement bien que lors de son adresse du 6 décembre dernier, le Président de la République qui selon les informations lui parvenues avait constaté l’effritement de la majorité parlementaire qui jadis acquise au Front Commun pour le Congo, avait promis de nommer un informateur pour, selon lui, dégager la nouvelle la majorité parlementaire.
Par ailleurs, il avait souligné qu’à l’issue de la mission d’information, si la majorité parlementaire ne lui serait pas favorable, il reviendrait au souverain primaire, le peuple, pour lui demander la majorité.
Une menace implicite qui a ébranlé bon nombre de Députés qui aujourd’hui font allégeance à Félix Tshisekedi.
L’idéal pour eux n’est pas forcément d’aider le Chef de l’État dans son rêve le plus euphorique de redorer l’image ternie du pays, mais plutôt de protéger leurs acquis.
Habitués à la fraude, au népotisme, au favoritisme, aux violations récurrentes de la loi, voire de l’usurpation dans toutes ses dimensions, ces transfuges du FCC et de Lamuka pourront, dans une certaine mesure, essayer de reproduire les mêmes actions et de se comporter de la même manière car dit-on, qui a bu boira.
Seulement, ce qu’ils oublient, c’est que nous sommes dans une autre époque. Autres temps, autres mœurs !
L’État de droit, la philosophie politique actionnée par le garant de la nation, ne laisse aucunement place aux anti-valeurs. Avant qu’il accède au pouvoir, il a toujours souligné que l’impunité ne régnerait jamais au « Congo » qui sera sous son règne.
Arrivé au pouvoir, nous avions vu ses proches collaborateurs être révoqués, arrêtés et emprisonnés puisqu’ayant enfreint la loi. Ils sont nombreux ! Dieudonné Lobo, Vital Kamerhe (partenaire de taille dans la création de la plateforme CACH ayant conduit Félix Tshisekedi à la tête du pays ndlr) et tant d’autres méconnus du grand public. Le dernier en date est la suspension de Yan Fumuatu, assistant principal du Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité. Si pour Dieudonné Lobo et Vital Kamerhe nous savons les griefs retenus contre eux pour qu’ils soient balayé de l’entourage du Président Tshisekedi, lesquels faits datent de longtemps, l’épisode Yan Fumuatu est ressent et mérite d’être évoqué, question de prévenir les « nouveaux reconvertis ».
Au mois de mai 2019, il est nommé assistant principal du Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité. Malheureusement, celui-ci, confondant les époques et n’appréhendant pas la dimension qu’a atteint Félix Tshisekedi qui fût son ami, il s’est distingué dans la négligence, l’usurpation et l’insubordination et s’est également plongé dans plusieurs dossiers sales.
Plusieurs voyages au cours de l’année 2019 et même en 2020, en plein Covid-19, au plus grand mépris du confinement qu’impose la pandémie, encore pire sans en informer son supérieur hiérarchique, ni obtenir de lui une quelconque autorisation de sortie. Il a été sévèrement sanctionné et le Président n’a pas regardé à ses relations particulières avec lui.
Aux nouveaux venus, les transfuges, il est impérieux de mieux comprendre la personne à qui vous avez à faire, Félix Tshisekedi. Il est intransigeant face à de tels comportements. Un homme averti en vaut deux, comme nous l’ont enseigné les patriarches. Si le Félix Tshisekedi s’est séparé d’avec Kabila son allié de taille suite à des pratiques décriées, à combien plus forte raison, il transigerait à ceux qui rejoignent la barque ? Personne ne restera impuni au nom d’un certain accord au détriment de la population! Cela vaut un avertissement pour les nouveaux convertis.
Molende MUTEBA
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