Au cours de son point de presse tenu à Kinshasa le mercredi 20 juillet dernier, Sieur Franck Diongo, emboîtant les pas de son mentor le sulfureux et problématique Ambongo, a craché sur la gratuite de l’enseignement primaire qui sans doute, pour plusieurs experts et limiers, c’est une réussite qui saute de yeux.
Aigri jusqu’à la moelle épinière après une longue attente d’une probable nomination dans le premier Gouvernement sous l’ère Sama Lukonde ou dans une entreprise publique, Franck Diongo s’est montré ouvertement ingrat face à l’homme qui l’avait sauvé de justesse dans les geôles de Makala par la grâce présidentielle signée.
L’opinion tant nationale qu’internationale se souviendra des conditions de vie de ce quidam en prison. Il était donné pour mort car la maladie l’avait rongé au plus profond de lui.
Il a fallu que Tshisekedi puisse peser de tout son poids, au moment où il était en coalition avec le FCC de Joseph Kabila, lui qui à dessein l’avait placé dans ces conditions inhumaines, pour obtenir sa libération.
Plus glouton et envieux, cette libération n’a pas suffi à Franck Diongo lui qui ne représente absolument rien dans la classe politique. Comme si il avait un accord signé avec Félix Tshisekedi, il s’attendait à la plus value. Malheureusement, Félix Tshisekedi ne le lui en a pas accordé car, partant du poids politique de représentation dans la Chambre basse du Parlement, Franck Diongo ne répond nullement à un principe de partage de responsabilité.
Son utopie ayant rencontré la clairvoyance de Tshisekedi, il disjoncte jusqu’au point de cracher sur la gratuité de l’enseignement primaire qui à permis à plus de 4 millions d’enfants de retrouver le chemin de l’école.
Clairement, il a dit ceci :
« Au jour d’aujourd’hui, la gratuité de l’enseignement a échoué. La gratuité de l’éducation est un échec (…) Vous avez vu que les infrastructures ne sont pas construites (…) C’est un problème sérieux qu’il ne faudrait pas inscrire dans la rhétorique propagandiste. Ce n’est pas seulement la question de caractère pléthorique dans la salle des classes. C’est aussi une question des enseignants, comment ils sont payés ».
C’est normal pour celui qui n’a pas d’enfants au niveau primaire ou carrément n’a jamais été père de débiter de telles inepties sans fondement. C’est évidemment de comprendre que c’est la frustration d’un homme dont les ambitions démesurées ont été mises au frais.
Confiant des retombées positives de la gratuité de l’enseignement primaire pour les enfants congolais, les parents d’élèves et les enseignants, il y a lieu de démontrer, sur des chiffres, les réalisations dans le sous secteur de l’éducation qui attestent la réussite de la gratuité de l’enseignement primaire.
Avant la gratuité de l’enseignement primaire consacrée par les dispositions constitutionnelles, décrétée, consolidée et matérialisée en 2019 par Félix Tshisekedi Président de la République, dont le champs d’application a été définie par le Ministre Tony Mwaba Kazadi, il y avait 41793 écoles mécanisées, 410245 agents pris en charge avec une enveloppe salariale de 70.154.552.544.00 FC et 45.000fc des frais de fonctionnement pour toutes les écoles confondues de la République.
Après la gratuité critiquée par le prisonnier personnel de Joseph Kabila, 64.788 écoles sont mécanisées soit une augmentation de 55%, 675.600 agents pris en charge ce qui fait une augmentation de 65%. L’enveloppe salariale a cependant connu une majoration considérable de 193% soit 205.740.718.434.00 FC. Quant aux frais de fonctionnement, selon la catégorie des écoles, l’enveloppe varie entre 200.000 FC et 2.450.000 FC.
Dans des termes beaucoup plus clairs, avec la gratuité de l’enseignement primaire, un agent le moins gradé qui auparavant touchait 155.130 FC, touche aujourd’hui 354.413 FC. Une amélioration de 127%.
Quant à la qualité de l’enseignement primaire qui était touchée par les effets induits de la gratuité, elle est en voie d’être complètement rétablie avec la campagne « Pass école sans bancs » lancée au mois d’octobre 2021 à Mbujimayi par le Ministre de l’EPST Tony Mwaba, la construction de plus de 200 écoles pour laquelle les dossiers avancent au pas de géant et la construction de plusieurs écoles dans le cadre de la campagne du développement à la base de 145 territoires qui sera lancée avant la fin du 3ème trimestre de cette année.
A connait pas à demander !
MUTEBA K
