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La volonté politique du Président Tshisekedi est un élément à capitaliser pour le développement du Katanga ! (Tribune de Daniel Ebondo, Cadre UDPS/Tshisekedi)

S’insurgeant contre les messages de haine et de tribalisme proférés par les ressortissants de sa province d’origine, le Grand Katanga, messages à la base de l’appauvrissement de la province, Daniel Ebondo, Haut cadre de l’UDPS/Tshisekedi, vient de lancer un message solennel à la cohésion nationale et contre les appels sécessionnistes, s’inspirant de la vision du Président Antoine-Felix Tshisekedi Tshilombo.Convaincu de la volonté politique au plus haut sommet de l’Etat, ce leader sociopolitique indique que les fils et filles du Katanga, pour le développement de leur province, ont intérêt à bannir dans leurs discours, la haine et le tribalisme. Ils doivent refuser la politique qui divise le peuple congolais.Certes, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, prône l’unité et la cohésion nationales.

Lors de la 76 ème réunion du Conseil des ministres, tenue par visioconférence le vendredi 11 novembre 2022, il s’est exprimé sur ces deux valeurs. « Chaque citoyen est appelé à prendre et à faire prendre conscience de la mesure des actions à initier pour maintenir l’unité et la cohésion nationales afin de garantir à notre pays sa dignité et consolider l’intégrité de notre territoire », a-t-il déclaré.Au cours de la même réunion, le Chef de l’Etat a chargé les Ministres de l’Enseignement Supérieur et Universitaire et celui de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à organiser, avec les autorités académiques et scolaires, des activités de sensibilisation de la jeunesse congolaise, mais aussi d’accentuer de l’école maternelle à l’université, au moyen des programmes d’enseignement en vigueur, les rapports à la citoyenneté congolaise, et de veiller à lui inculquer l’amour de la patrie.

Les fils et filles du Katanga devraient se servir du Président Tshisekedi comme modèle pour une prise de conscience et la matérialisation dans leur vie quotidienne, des pivots de la devise nationale, à savoir : paix, justice et travail, qui doivent être les fondamentaux de leur agir, au moment où le Président Félix-Antoine Tshisekedi fait de la question du renouvellement de la classe politique, son cheval de bataille.Le Chef de l’Etat a servi de leçon aux Katangais, à travers le retour au pays, d’un fils du Katanga, bloqué par un autre fils du Katanga.

C’est grâce à Félix Tshisekedi que Moïse Katumbi a regagné le pays, suite au conflit qui l’opposait à Joseph Kabila.En effet, les divergences politiques et idéologiques ne doivent pas empêcher les Katangais à parler un même langage pour le développement de leur province.Occasion pour lui de saluer à sa juste valeur, l’organisation du forum sur l’unité et la réconciliation des Katangais, ouvert le mardi 17 mai de l’année passée à Lubumbashi.Au cours de ce forum, tel que souligné ci-haut, le professeur Adrien Mulumbati Ngasha, qui est revenu sur le regard critique de l’histoire du Katanga : ruptures et crises internes a démontré que les crises entre Katangais n’ont pas commencé de nos jours, faisant allusion entre autres aux conflits entre Jason Sendwe et Moise Tshombe.Pour cet éminent professeur des sciences politiques, ce conflit était idéologique car le premier était unitariste et le second fédéraliste, mais tous militaient pour l’intérêt supérieur du Katanga et ils ont fini par se réconcilier.

Cependant, a-t-il estimé, les conflits entre Joseph Kabila et Moise Katumbi, Fifi Masuka et Richard Muyej, sont des conflits qui se basaient sur les intérêts personnels pour la conquête du pouvoir et le repositionnement politique. « Nous pensons qu’il est grand temps, avec Félix Tshisekedi à la tête du pays, que les querelles soient mises de côté et que tout le monde privilégie l’intérêt de l’espace grand Katanga », a souligné Daniel Ebondo, prêchant l’amour du Congo au-delà des intérêts personnels et tribaux.De son côté, l’Archevêque métropolitain de Lubumbashi, Monseigneur Fulgence Muteba, avait aussi exhorté les Katangais à la cohésion nationale. « Le développement du Katanga dépend de la cohésion de tous. Il faut absolument que nous puissions entrer dans cette dynamique. Nous n’avons pas de choix que de nous engager à vivre ensemble », avait-il déclaré au cours d’une conférence de presse, le jeudi 12 mai 2022.

Ensemble, répétons-le, le développement du Katanga est possible. Les fils et filles de cette province doivent absolument éprouver ce sentiment d’appartenir à une même communauté et promouvoir des comportements qui tendent à assurer une vie commune paisible. Ainsi donc sera développé le Grand Katanga.

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