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Santé/Déni de grossesse : Au Camp-Luka, lors d’un check up médical de routine, une jeune fille fiancée apprend avec stupéfaction qu’elle porte une grosse de six mois!


« Déni de grossesse« , moins sont ceux qui ont déjà entendu parler de ce nom, moins encore ceux qui l’ont déjà vécu dans leur entourage.

Un évènement insolite digne d’un film hollywoodien de fiction monté de toutes pièces, alors une réalité moins connue de la population congolaise.

Entendre parler de ça pour la première fois, vous aurez l’impression qu’il s’agit d’un conte farfelu et utopique, alors qu’une réalité tacite.

En effet, le terme “déni de grossesse” est donné lorsque la femme apprend sa grossesse à partir de la quinzième semaine d’aménorrhée. C’est-à-dire, la femme elle-même en est inconsciente plusieurs mois durant.

Il existe deux types de dénis de grossesse à savoir le déni de grossesse partiel et le déni de grossesse total

Le déni de grossesse partiel : dans ce cas, la grossesse est découverte avant le terme, plus précisément après le premier trimestre de grossesse. Une fois la reconnaissance du déni de grossesse, le corps de la femme se transforme en quelques heures.

Le déni de grossesse total : dans ce cas, aucune découverte n’est faite au cours de la grossesse. La femme apprend sa grossesse lors de son terme et donc de son accouchement.

Vous y croyez après cette narration ? Sceptiques !

Et bien, si en France par exemple le déni de grossesse concerne 3 grosses sur 1000, et que ce n’est plus une histoire à dormir debout dont on donnerait pour un tour de magie ou de sorcellerie, en Afrique, plus précisément en République démocratique du Congo, s’en est le cas.

Fort est de constater que plusieurs couples se sont séparés, l’idylle froissée après la découverte de ce cas de déni de grossesse.

Si ce n’était pas la flexibilité de leurs parents, Bindanda Malonga et Rachel Mpenza résidant au Camp-Luka dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, conjugueraient leur relation au passé après la découverte de la grossesse de six mois de la fiancée, alors qu’elle voyait ses règles tous les mois.

 » Je n’y croyais pas et forcément ça me prendra du temps pour l’accepter« , dit Tatu Bindanda, fiancé à Rachel lors de notre entretien.

Leur vie prend une tournure désastreuse au mois de mai 2022 lorsque Rachel arrive à l’hôpital des Sœurs de Camp-Luka pour un check up de routine suite aux malaises qui naturellement seraient dus au paludisme.

« Au mois de mai de cette année, Rachel ne se sentait pas bien. Comme je n’apprécie pas trop les dispensaires du quartier, je me suis décidé qu’elle aille à l’hôpital des Sœurs de Camp-Luka car réputé meilleure structure sanitaire dans ce coin« , dit-il. Et de poursuivre, « J’étais encore à la maison lorsque soudain mon téléphone sonne. À l’autre bout de fil, c’est la voix de Rachel. Elle me demande de se hâter pour venir à l’hôpital« .

Sincèrement, j’avais eu la trouille. Je me dépêche et j’arrive à l’hôpital. Comme une bombe dans mes oreilles, on m’apprend que ma fiancée avec qui je suis chaque jour, et que je la vois transporter des lourdes charges dont les bidons d’eau de 25 litres sans se plaindre, a la grossesse de six mois.

« Ventre plat, pas de symptômes, j’ai refusé d’y croire et suis devenu furieux« , raconte Sieur Bindanda.

« Sans pourtant y croire, pour en savoir plus, j’ai demandé les explications à ma fiancée, me dire comment elle a découvert cette supposée grossesse« .

A la demande de son fiancé, Rachel relate l’histoire telle que commencé.

« Je suis arrivée à l’hôpital et j’ai rencontré l’infirmier qui devait enregistrer ma plainte. Je lui ai dit comment je me sentais et consort. Il me recommande quelques examens et, parce que une femme vivant en couple, il m’exige aussi le test de grossesse« . Dit Rachel à son fiancé. Et de poursuivre :

« Je me suis inclinée à sa recommandation et j’ai fait tous ces examens. Le voyant revenir avec une mine accusatrice, elle me rappelle dans son bureau et m’annonce cette affreuse nouvelle« .

Madame, dit-il, « ce qui vous arrive ce sont les effets de la grossesse. Vous êtes à six mois de grossesse, félicitations« .

J’ai refusé d’y croire, exclame t-elle.
« J’ai refusé d’y croire car rien sur moi me prouvait que j’étais réellement grosse. Pas de nausées ni prise de poids, encore moins ventre arrondi« .
Face aux arguments fondés des médecins qui sont par la suite venus à mes cheveux, j’ai dit accepter bien que mal cette réalité, conclu Rachel.

Dans les temps et les circonstances normales, la nouvelle de la grossesse est toujours accueillie avec faste et joie. Mais pas celle de déni de grossesse car venant souvent perturber les projets et laisse à désirer, comme c’est le cas du couple Bindanda Malonga.

C’est après deux mois de découverte de grossesse, soit la troisieme semaine du mois de juillet 2022 que Rachel donne naissance à une très jolie fille.

Un autre problème lié à ce phénomène, c’est l’absence d’amour et d’affection des parents envers l’enfant. C’est vraiment fréquent. Pour Rachel, il faut vraiment du temps pour que l’affection arrive à son comble. Nuit et jour, elle traite cette jolie innocente de « méchante« , alors qu’elle aussi victime du phénomène qui relève de la souveraineté de Dieu.

Une chose est certaine, ce jeune couple a énormément besoin d’aide pour surmonter cette épreuve.

Ce qui est arrivé à Rachel, peut arriver à n’importe quelle femme du monde quel que soit son milieu et son âge.

Au moins, les scientifiques ont établi un nombre de facteurs concourant à ce déni. Il s’agit notamment:

D’une stérilité supposée par le corps médical;
D’un nombre de grossesses rapprochées;
D’une grossesse due à une agression sexuelle;
D’un contexte familial difficile (abus sexuel ou psychologique).


M Katshita

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