Démission de Junior Mboso:Quand la République des fils de vieux politiciens livre ses secrets
Ça pique à vif. La République des fils ‘’ des politiciens …’’ a fini par livrer ses secrets à travers la démission faite sur les réseaux sociaux dont la vidéo est partagée viralement dans plusieurs plateformes.
Junior MBOSO qui avait les promesses fermes sur recommandation de son père, Deuxième vice-président de l’Assemblée nationale dans les couloirs du pouvoir depuis des lustres qui vient de démissionner, est de nationalité belge et a vécu une vie civile à Bruxelles Jusqu’en 2022 exerçant le métier de Vigile.
En 2021, Christophe MBOSO KODIA MPWANGA son père lui fait une recommandation auprès de Monsieur Daniel ASELO alors VPM Intérieur pour un commissionnement dans la police. Et il entre dans la police et est répertorié dans la banque des données.
Junior MBOSO passe de la vie civile au grade de commissaire principal équivalent dans l’armée de Capitaine avec comme fonction S2 de la LENI, c’est-à-dire, Chargé des renseignements.
Mais le dossier physique de Junior Mboso laisse toujours à désirer. Rien n’est rétraçable. L’homme n’a fait aucune formation de la police. On ne connait pas un seul Centre de formation qu’il a fréquenté, ni sa promotion.
Sans ces éléments de preuve, Junior Mboso tombe dans plusieurs infractions notamment imposture dans la police, port Illégal de tenue, usurpation de la fonction, port illégal d’armes pour ne citer que cela.
La police étant la grande muette, la démission d’un officier n’est pas un fait politique ou syndical à annoncer dans les médias mais obéit à l’article 229 de la loi numero 13/013 du premier juin 2013 portant Statut du personnel de carrière de la Police.
Cette loi stipule: »La démission volontaire est acceptée à condition que le Policier ait accompli 5 ans de service continu au sein de la Police Nationale. Ce délai est augmenté de trois ans pour le Policier ayant bénéficié d’une formation spécialisée pour le compte de la Police Nationale.
La démission volontaire ne peut résulter que d’une demande écrite du Policier marquant sa volonté non équivoque et inconditionnelle de mettre définitivement fin à sa carrière.
Cette demande doit être adressée, par la voie hiérarchique, à l’autorité investie du pouvoir de nomination qui est tenue d’y répondre endéans 3 mois. Passé ce délai, le silence de l’autorité vaut acceptation tacite de la démission.
Dans ce cas, le Policier procède à la remise et reprise ainsi qu’à la restitution des équipements. Une attestation de fin de service lui est délivrée par le Commissaire Général de la Police Nationale ou son délégué. Toutefois, l’acceptation d’une démission peut être retardée de 3 mois au maximum dans l’intérêt du service.
Et l’article 229 de la Loi n°13/013 du 1er juin 2013 portant statut du personnel de carrière de la police nationale démontre que la méconnaissance de cette loi et les nominations par clientélisme au sein de la police justifient l’attitude civile et militante du fils MBOSO bombardé S2 à la Légion Nationale d’intervention.
D’où son interpellation.
Toute lecture du dossier Mboso Fils, le très désormais Ex Flic catapulté policier aux épaules galonnées révèle que c’est un civil incorporé dans la police sans formation par l’ancien Ministre de l’intérieur… connu pour son manque de respect à la hiérarchie, il s’impose partout dans la ville sous la casquette de son père et non d’un officier…
‘’ Il est juste indiscipliné, quand on est sous le drapeau on doit éviter de se comporter comme un civil. Dans toute armée, un officier est tenu à la discrétion et à la loyauté envers l’institution. Les réseaux sociaux ne sont pas un canal officiel : publier sa démission là-bas est considéré comme une atteinte à la discipline. La démission doit être faite par écrit et par voie hiérarchique (rapport ou lettre adressée au supérieur direct, puis transmise à l’autorité compétente). Tant qu’elle n’est pas acceptée, l’officier reste sous statut militaire et donc soumis aux ordres ‘’, commente un sécurocrate sur ce dossier.
Une démission sur Facebook, X ou autre réseau social est nulle juridiquement. Par contre, cela peut être interprété comme de l’insubordination, voire une faute grave passible de sanctions disciplinaires (conseil de discipline, radiation avec perte des droits, etc.).
La police n’est pas un parti politique ou on démissionne au gré des vents, un corps astreint à la discipline, à l’ordre. Que vient faire le PR dans tout ce cas sur fond des réclamations de la tête du numéro 1 via les medias comme Jean-Baptiste. Le vin est tiré, là il faudra le boire.




Contrairement au démenti qui circule attribué à la Cellule de Communication du Deuxième Vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Christophe Mboso, Junior Mboso a bel et bien démissionné. Il ne s’agit pas de l’intelligence artificielle. La famille s’était opposé jusqu’à hier soir à son idée de partager la vidéo. Parce que l’on estimait qu’elle allait entraîner le nom du Patriarche Mboso. Mais il s’est obstiné pour envoyer cette vidéo aux proches de son père et à quelques Officiers supérieurs qui l’ont reçue. La Cellule de Communication que dirige Blanchard Dikambi n’avait pas jusqu’à ce soir procédé à un quelconque démenti.
DN
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